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La guérison par la Science Chrétienne n’est pas affaire de conjectures

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1989


A une époque où je me trouvais dans un besoin urgent de surmonter une difficulté pernicieuse et tenace, ces paroles de Mary Baker Eddy me revenaient constamment à l’esprit: « Une guérison qui n’est pas conjecturale. » On les trouve dans un article intitulé « Le chemin » dans Écrits divers. Voici la phrase entière: « Moins enseigner et bien guérir, c’est aujourd’hui l’apogée du “c’est bien”, une guérison qui n’est pas conjecturale — un long rétablissement avec des hauts et des bas — mais la guérison instantanée. » Écrits divers, p. 355.

C’était exactement ce que je cherchais. Les « hauts » et les « bas » décrivaient bien l’état de mes progrès. Il y avait de bons jours où je me sentais tout à fait libérée, et puis les symptômes décourageants reparaissaient. Comment m’élever au-dessus des conjectures et trouver la certitude de la guérison par la Science Chrétienne ?

Depuis des années, je considérais cette Science comme la seule méthode de guérison à laquelle je voulais faire confiance. Lorsque j’étais devenue membre de L’Église Mère, je m’étais donnée à l’idée d’avoir recours à la guérison spirituelle en toute situation. Je devais donc être honnête avec moi-même et me consacrer totalement à pratiquer ce que je comprenais et ce que je savais être vrai au sujet de Dieu et de l’homme qu’Il avait créé.

Dans « Le chemin », il est question de trois stades de croissance par lesquels il faut passer pour atteindre l’idéal ultime dans la guérison spirituelle. Ce sont des étapes de progrès qui nous détournent d’une concentration égocentrique sur les problèmes des sens et dirigent notre pensée vers la réalité spirituelle: l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu.

Le premier stade est la connaissance de soi. Le deuxième est l’humilité. Le troisième est l’amour. Ces stades sont tous nécessaires à la croissance spirituelle. En les étudiant, j’ai appris qu’il faut de l’humilité pour sonder les profondeurs de sa conscience, pour reconnaître et accepter d’éliminer les fausses valeurs liées à un sens personnel de son mérite et de son bien-être.

Les caractéristiques de la pensée matérialiste, telles que les craintes voilées et les haines qui nous minent, ne font pas partie de la vie spirituelle. Pour cette raison, nous devons nous en débarrasser si nous souhaitons être guéris. Nous devons nous efforcer de suivre le conseil de Paul: « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. » Phil. 2:5. Ces sentiments, c’est l’Entendement divin, Dieu, la Vie, la Vérité et l’Amour omniscients. C’est l’Esprit divin. Grâce aux enseignements de la Science Chrétienne, nous apprenons que nous devons exprimer l’ordre, la raison, la confiance dans le pouvoir certain de la loi divine, plutôt que de nous livrer à des conjectures de tout ordre. Parlant du Principe, Dieu, Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Il n’admet aucune erreur, mais repose sur la compréhension. » Science et Santé, p. 283.

Si nous nous livrons à des conjectures, nous pouvons avoir des doutes sur l’efficacité de la guérison par la Science Chrétienne ou sur notre aptitude à la démontrer. Accepter pareil état mental, ce n’est certes pas avoir en soi cet Entendement, ces sentiments « qui étaient en Jésus-Christ ». C’est tout le contraire de ce que représentait Jésus.

Nous nous éloignons des conjectures lorsque nous nous efforçons honnêtement d’imiter le Sauveur, de comprendre la loi de Dieu et d’y obéir. Dans la Science Chrétienne, la loi de Dieu, le bien, est reconnue comme la seule et unique loi. Entièrement divine, elle inclut aussi son application puisque Dieu est Tout-en-tout et comprend tout être véritable. Il s’ensuit qu’une opposition à Sa loi ne peut exister qu’en croyance.

La guérison n’est pas conjecturale lorsque nous savons que le Principe est suprême, que l’Entendement sait, que l’Amour gouverne et que la crainte, le doute, le hasard et la chance ne peuvent, en aucune façon, influer sur le triomphe ultime de la Vérité. Des conclusions erronées issues d’un raisonnement qui part de la matière ne font pas partie de la pratique de la Science Chrétienne, pour laquelle l’unique Entendement omnipotent est la Vérité qui inclut tout.

Les disciples de Jésus se trouvèrent un jour incapables de guérir un enfant qui fut, par contre, guéri instantanément lorsque Jésus pria. Voir Matth. 17:14–21. La Bible dit: « Jésus parla sévèrement au démon, qui sortit de lui, et l’enfant fut guéri à l’heure même. » Lorsque les disciples lui demandèrent pourquoi ils n’avaient pas réussi, le Maître leur répondit en soulignant leur incrédulité. Il nous est difficile de définir exactement ce qu’il voulait dire par là. Mais certaines traductions modernes remplacent ce terme d’« incrédulité » par « petite foi », et je me suis parfois demandé si les disciples, au fond, sans être incrédules, ne croyaient pas avec certaines réserves. Voir, par exemple, dans la nouvelle version Segond révisée, dite Bible à la Colombe, la traduction du verset 20. Peut-être y avait-il dans leur pensée un élément conjectural qui rendait inefficaces leurs prières. Après avoir remarqué que s’ils avaient de la foi comme un grain de sénevé, ils pourraient déplacer des montagnes, Jésus revint au cas qu’ils n’avaient pu guérir et leur dit: « Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. »

Christ Jésus avait la certitude d’être un avec le Père. Il savait que l’homme est la ressemblance parfaite de son Père-Mère Dieu et qu’il est inséparable de la perfection divine. Nous attacher à cette vue correcte de l’homme et nous détourner du moi matériel nous rapproche nettement de notre objectif: avoir les sentiments qui étaient en Christ Jésus. Au cours de nos progrès spirituels, nous voyons plus précisément tout ce qu’il nous reste encore à faire si nous voulons démontrer, dans l’existence humaine, notre unité véritable avec l’Entendement.

La pensée et le raisonnement sont des fonctions humaines, des moyens d’avancer vers la compréhension spirituelle qui guérit instantanément les malades. Quand nous acquerrons cette clarté de pensée et que nous n’aurons plus besoin d’énoncer des arguments en faveur de la vérité, nos guérisons seront instantanées.

Dans mon cas, j’ai compris la nécessité d’effacer de ma pensée l’élément conjectural et j’ai constaté que j’en étais capable. La guérison s’est produite lorsque j’ai cessé d’essayer de deviner ce qui pouvait l’entraver, lorsque j’ai cessé d’associer progrès physique et preuve de guérison, lorsque aucune évidence de mauvais fonctionnement n’a pu ébranler mon grain de sénevé de foi dans la Parole de Dieu, telle qu’elle est révélée dans la Science Chrétienne. Cela m’a soutenue jusqu’à ce que je puisse effectivement percevoir l’irréalité de la maladie — le fait qu’elle n’avait aucune place dans l’Entendement divin — et que je ressente le pouvoir de la Vérité.

Lorsque la preuve de la guérison est là, on ne peut douter de la déclaration de Mary Baker Eddy: « La guérison par la Science Chrétienne est “l’Esprit et l’épouse” — la Parole et l’union de cette Parole à toute pensée et à tout acte humains — qui dit: Venez et je vous donnerai le repos, la paix, la santé, la sainteté. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 153. C’est une promesse absolue. La certitude de la voir s’accomplir dans notre existence dépend de notre disposition à reconnaître sans réserves que la totalité de l’Esprit et de l’être spirituel est l’unique fait de la Vie.

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