J'ai grandi aux États-Unis pendant la crise des années trente, et il semblait bien alors que notre famille avait plus que sa part de défis à relever. A cette époque, l’enseignement que me dispensaient les moniteurs dévoués de l’école du dimanche de la Science Chrétienne, ainsi que l’exemple de mise en pratique quotidienne de la Science Chrétienne que me donnaient mes parents éveillèrent en moi le désir d’acquérir une meilleure compréhension de Dieu, de Sa bonté et de Son amour.
Lorsque j’étais encore élève à l’école du dimanche, je calculai que je pourrais consacrer au moins cinq minutes de ma journée à la lecture d’une partie de la Leçon biblique. Cheque soir, avant d’aller me coucher, je lisais donc une section. Avec la Prière du Seigneur (voir Matth. 6:9-13), cette lecture calmait ma crainte de la nuit et des jours à venir. Plus tard, je ressentis le désir de lire davantage.
Pendant mes années d'adolescence, je me sentais très melheureuse. J’ai alors cherché des versets et des passages sur le bonheur et la joie dans la Bible et dans Science et Santé de Mary Baker Eddy. Des articles du Christian Science Sentinel et divers cantiques m’ont également beaucoup aidée. J’ai commencé à comprendre que la joie m’appartenait déjà, parce que c’était une qualité qui venait de Dieu, incluse dans mon être véritable. J’ai vu qu’étant Son reflet spirituel, j’exprimais naturellement la joie.
Les deux citations suivantes m’ont été particulièrement utiles: « Celui qui se confie en l’Éternel est heureux » (Prov. 16:20) et: « Le bonheur est spirituel, né de la Vérité et de l’Amour. Il n’est pas égoïste; par conséquent il ne peut exister seul, mais demande que toute l’humanité y participe » (Science et Santé, p. 57). J’ai peu à peu trouvé joie et sécurité, non pas simplement dans les plaisirs humains, mais dans les bonnes et belles choses de la création spirituelle de Dieu.
J’ai commencé à fréquenter un jeune homme qui avait des idéaux très élevés, bien que d’une religion différente. Plus tard, nous nous sommes mariés et bientôt, il s’est mis à étudier, lui aussi, la Science Chrétienne. Nous avons pu nous soutenir mutuellement dans nos activités d’église et partager la joie de travailler pour l’humanité.
Dans son livre, Rudiments de la Science divine, Mary Baker Eddy répond à la question: « Comment définiriez-vous la Science Chrétienne ? » (p. 1). Elle écrit: « Comme la loi de Dieu, la loi du bien, qui interprète et démontre le Principe divin et la règle divine de l’harmonie universelle. » J’ai constaté que cette loi est bien une loi universelle et qu’elle répond effectivement à tous les besoins humains. Christ Jésus a enseigné et prouvé que cette loi est accessible à tous, de tout temps, en tout lieu et en toute circonstance.
Pendant que nous élevions nos deux enfants, cette « loi du bien » a constitué une fondation spirituelle qui nous a permis de nous en remettre totalement à Dieu pour être dirigés et guidés.
Alors qu’il était au lycée, notre fils eut les jambes paralysées et fut contraint de garder le lit. Nous demandâmes de l’aide par la prière à une praticienne de la Science Chrétienne. Elle accepta de prier et demanda aussi à notre fils de penser aux raisons qu’il avait d’être reconnaissant.
Pour un adolescent dans l’incapacité de marcher, c’était une chose difficile à faire. Il désirait tant être dehors et faire du football, du basket-ball, de la marche avec les scouts et participer à d’autres activités normales ! Il lutta, cependant, pour obéir. Sa « liste de gratitude » comporta tout d’abord des choses simples: un bon lit, une maison confortable, un père et une mère qui le soignaient. Mais bientôt il écrivit qu'il était reconnaissant de l’amour que les autres lui manifestaient, de sa force qui augmentait et de la certitude que Dieu l’aimait et prenait soin de lui, ainsi qu’il l’avait appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne.
Toute la famille ressentit cette gratitude et, en très peu de temps, notre fils fut debout, aussi actif qu’auparavant et complètement guéri. Nous avons tous eu la preuve que « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (Ps. 46:2).
Nous avons bénéficié, dans la famille, de nombreuses guérisons physiques. Cependant, je suis surtout reconnaissante pour les solides valeurs morales et spirituelles que l’école du dimanche de la Science Chrétienne a transmises à nos enfants, valeurs qui continuent à les soutenir maintenant qu’ils élèvent des enfants à leur tour.
Je suis extrêmement reconnaissante pour les enseignements de Christ Jésus et pour les explication qu’en donne Science et Santé, nous permettant de les mettre en pratique dans la vie.
Merriam (Kansas), U.S.A.
J’aimerais confirmer la guérison de notre fils telle que ma femme l’a relatée. Cela nous a permis de comprendre tout le pouvoir que peut avoir un cœur reconnaissant.
Je suis le fils dont il est question dans le témoignage ci-dessus. Je suis reconnaissant de confirmer que la guérison a bien eu lieu comme ma mère l’a relaté.
Shawnee (Kansas), U.S.A.
