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Moissonner la perfection maintenant

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1989


Il est peu de spectacles aussi merveilleux que celui d’un champ prêt pour la moisson. Moissonner représente un dur labeur, comme le savent tous ceux qui vivent dans une ferme, mais c’est aussi un moment de joyeuse récompense: le couronnement de ses efforts.

Christ Jésus a dit de grandes choses sur la récolte des fruits du bien. Au moyen d’une parabole, il compare le royaume des cieux à un homme qui avait semé du bon grain dans son champ. Voir Matth. 13:24–30. Mais un « ennemi » vint et sema de l’ivraie parmi le froment, si bien qu’à l’époque où le blé commençait à se développer, on y trouva des herbes nuisibles. Les serviteurs de l’homme voulurent savoir s’ils devaient arracher l’ivraie. Mais il leur fut donné ce conseil: « Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs: Arrachez d’abord l’ivraie, et liezla en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. »

Il peut arriver que notre vie ressemble à ce champ. D’une part, nous voyons tout ce qui nous arrive de bon parce que nous commençons à comprendre que Dieu est le Créateur du bien seul. D’autre part, notre existence humaine ne correspond pas toujours à ce que nous savons être vrai sur le plan spirituel, et le désespoir nous guette lorsque nous voyons s’entremêler dans notre vie et notre pensée l’ivraie et le froment !

La parabole nous apprend que c’est un ennemi qui avait semé l’ivraie « pendant que les gens dormaient ». L’unique ennemi est la croyance que nous sommes des mortels toujours endormis dans une sorte de rêve adamique. Si nous acceptons l’image mortelle que nous sommes, ainsi que les autres, des rêveurs susceptibles de rencontrer le malheur, la maladie et la peur, nous pouvons découvrir que notre pensée est un champ où se mélangent tristement l’ivraie et le froment. Nous savons tous qu’un rêve peut sembler très réel jusqu’au moment où nous nous éveillons; nous en voyons alors la totale irréalité. Grâce à notre étude et à notre mise en pratique de la Science Chrétienne, le Christ nous fait prendre conscience de la vérité que nous sommes, et avons toujours été, les enfants de Dieu, l’Esprit, créés à Sa ressemblance spirituelle. Cela nous permet de reconnaître la véritable nature de l’ivraie et de ne pas nous laisser troubler par elle, tandis que nous commençons à démontrer la perfection actuelle de l’homme.

Science et Santé nous apprend à le faire. Mary Baker Eddy explique en effet: « Le temporel et l’irréel ne touchent jamais l’éternel et le réel. Le muable et l’imparfait ne touchent jamais l’immuable et le parfait. L’inharmonieux et ce qui se détruit ne touchent jamais l’harmonieux et ce qui existe en soi. Ces qualités opposées sont l’ivraie et le froment, qui en réalité ne se mélangent jamais, bien que (aux yeux des mortels) ils croissent côte à côte jusqu’à la moisson; alors la Science sépare le froment de l’ivraie, grâce à la compréhension que Dieu est toujours présent et que l’homme reflète la ressemblance divine. » Science et Santé, p. 300.

Ce passage encouragea beaucoup une personne qui avait constaté qu’une excroissance se développait sur son front. Ses amis et sa famille lui conseillèrent bientôt de se faire opérer. Cela faisait de nombreuses années que cette dame faisait confiance à la Science Chrétienne pour sa santé, aussi demanda-t-elle à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour elle.

La praticienne l’engagea à prier tranquillement avec elle pour mieux comprendre la vérité que Jésus enseignait dans sa parabole de l’ivraie et du froment. La praticienne fit remarquer que le Christ, la Vérité, séparerait le froment de l’ivraie et que la moisson se ferait « grâce à la compréhension que Dieu est toujours présent et que l’homme reflète la ressemblance divine ».

Toutes deux, la femme et la praticienne, s’attachèrent à la perfection de Dieu et de l’homme. Elles rejetèrent la possibilité qu’un « ennemi » puisse s’immiscer entre Dieu et Son reflet pour semer la crainte, la haine, le découragement et le doute. La grosseur augmentait de volume et la dame commençait même à être gênée de sortir pour faire ses courses. Mais elle restait fermement attachée à la nouvelle compréhension de son identité spirituelle qu’elle acquérait par son étude et sa prière.

Tout en priant, la praticienne s’efforçait de voir partout la perfection de Dieu avec encore plus de conviction. Elle s’attaquait vigoureusement au mensonge prétendant que la matière non pensante pût avoir le pouvoir de croître ou d’établir ses propres conditions, contrairement à la loi de Dieu, l’Entendement, le seul Créateur.

Elle se rappela un passage du livre d’étude de la Science Chrétienne: « Nous pouvons bien nous étonner du péché, de la maladie et de la mort. La crainte humaine peut bien nous rendre perplexes; et nous pouvons bien être plus stupéfaits encore devant la haine qui lève sa tête d’hydre et montre ses cornes dans les nombreuses inventions du mal. » Mary Baker Eddy pose ensuite cette question: « Mais pourquoi serions-nous pétrifiés devant ce qui n’est que néant ? » Ibid., p. 563.

« Et oui, pourquoi ? » se dit la praticienne, et, au même instant, elle vit clairement le néant de ce mal et l’unicité de Dieu et de Son reflet parfait. Elle savait que la guérison était accomplie. Quelques jours plus tard, elle recevait une lettre de la dame, lui disant qu’elle avait soudain compris que cette excroissance n’était « rien », et que cela n’avait jamais touché son identité réelle. Elle annonçait que la grosseur avait tout simplement disparu.

Quand Jean-Baptiste annonça la venue de Jésus, il définit ainsi le rôle du Maître: « Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a son van à la main: il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point. » Matth. 3:11, 12. Cela décrit l’activité du Christ, la Vérité, dans la conscience humaine. Le van sépare ce qui est faux de ce qui est vrai dans la pensée humaine, nous permettant ainsi de voir clairement la différence entre le bon froment semé par l’Amour et l’ivraie des fausses croyances. Nous pouvons nous réjouir de cette activité, car elle purifie notre pensée, brûlant la paille de la croyance mortelle et récoltant à notre profit une plus grande compréhension du pouvoir et de la présence de Dieu qui gouvernent notre vie.

Cette purification se déroule aussi dans l’« aire » du monde. Le Saint-Esprit, ou Science divine, à l’œuvre dans la conscience humaine, libère l’humainté du mal et de la mortalité; les hommes et les femmes trouvent alors la régénération et la guérison. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy explique ce processus: « La Science du christianisme, van en main, vient pour séparer la balle du blé. La Science déclarera ce que Dieu est réellement, et le christianisme démontrera cette déclaration et son Principe divin, améliorant le genre humain physiquement, moralement et spirituellement. » Science et Santé, p. 466.

Cette moisson du bien ne s’effectue pas à un moment unique. Jésus a démontré que le royaume des cieux est une réalité actuelle et que tous les enfants de Dieu sont citoyens de Son royaume, jouissant constamment de l’harmonie, de la liberté et du bien-être. Il déclara à ses disciples: « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. » Jean 4:35.

Suivant fidèlement le Christ sur le chemin de la Vie, nous moissonnons le bien continu, car nous saisissons, d’instant en instant, la perfection actuelle de notre véritable identité spirituelle à la ressemblance de Dieu, l’Esprit.

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