Je ne suis pas près d’oublier un voyage en avion que j’ai fait récemment. Un homme aux allures nettement athlétiques a pris place à côté de moi. En l’occurence, il pratiquait un sport professionnel que j’avais exercé autrefois. Nous nous sommes donc mis à parler sport. Selon toute apparence, il menait une vie très brillante.
Au cours de la conversation, il m’a demandé ce que je faisais maintenant pour gagner ma vie. Je dois dire honnêtement que je me préparais à une réaction de sa part lorsque je lui aurais dit que j’étais Scientiste Chrétien et que je travaillais pour mon Église.
Mais la conversation s’est arrêtée net. Son expression insouciante a complètement disparu. Il s’est mis à me conter tous ses malheurs. Il n’était pas satisfait de son travail, il avait un problème d’alcoolisme et il aspirait du fond du cœur à donner à sa vie une base solide.
A partir de là, la question des sports n’est plus revenue sur le tapis. Tout le temps du vol, nous l’avons passé à parler de Dieu et de choses spirituelles. Ce qui est surprenant, c’est qu’il a commençé par me dire que la religion avait pour lui une mauvaise réputation. Il sentait pourtant qu’il avait besoin de Dieu dans sa vie. A un certain point, cette pensée m’est venue: « Il va reconnaître le réel. » Je ne crois pas avoir jamais parlé de la Science Chrétienne d’une façon si ouverte et si honnête. Mes réponses à ses questions étaient toutes simples, mais je ne cachais pas mes sentiments profonds pour ce que la Science Chrétienne avait fait pour moi. Cela ne l’a pas troublé le moins du monde. Il a insisté au contraire pour en savoir davantage.
Je lui ai donc dit que j’avais avec moi un exemplaire en double d’un livre qui avait transformé ma vie. Je lui ai demandé s’il le voulait. Il s’est tourné vers moi et, avec une véhémence que je ne suis pas près d’oublier, il s’est exclamé: « Sortez–moi ce livre. Qu’est–ce que c’est ? Montrez–le moi. » Nous avons parlé de Science et Santé. Je lui ai dit que, s’il voulait bien avoir de la patience, ce livre allait changer sa vie à lui aussi. Vers la fin du vol, il m’a remercié avec une sincérité qui m’a serré le cœur.
Ce que je trouve remarquable, c’est que j’ai connu ce genre d’aventure cinq fois ces derniers mois. J’en ai parlé à une amie qui m’a dit qu’il lui était arrivé la même chose avec trois personnes, trois fois de suite, pendant ses dernières vacances ! Et j’en connais d’autres exemples encore, sans compter tous ceux qu’on peut trouver ces temps–ci dans les périodiques. Il n’en faut pas plus pour être persuadé que quelque chose se passe. C’est peut–être ce qu’on pourrait appeler une révolution de la « communication cœur à cœur ».
