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La démonstration: une affaire individuelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1988


Avez-vous parfois l'impression de vous empêtrer dans un fatras d'opinions restrictives au sujet de votre travail de guérison ? Il arrive même que ces opinions soient les vôtres ! Avez-vous tendance à comparer vos réalisations qui, selon vous, n'ont rien de transcendant, aux splendides progrès des autres — le tout à votre désavantage ?

Eh bien, vous pouvez arrêter là. Mary Baker Eddy n'aurait certes pas admis de nous voir évaluer et comparer notre connaissance de la Science Chrétienne. Elle a enseigné que la façon dont une personne démontre la vérité ne dépend pas de ce que fait une autre. Gouverné uniquement par sa certitude de la totalité et de la toute présence de Dieu, chaque étudiant est libre de progresser à son propre rythme.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Certaines personnes assimilent la vérité plus facilement que d'autres, mais tout élève qui adhère aux règles divines de la Science Chrétienne et se pénètre de l'esprit du Christ peut démontrer la Science Chrétienne, chasser l'erreur, guérir les malades, et continuellement augmenter ses trésors de compréhension spirituelle, de puissance, de lumière et de succès. » Science et Santé, p. 462.

Même si nous nous classons en général dans la catégorie de ceux qui assimilent lentement — et nous ne nous rendons peut-être pas justice — nous pouvons déjà cultiver et entretenir ce que nous savons de la vérité. Si, avec constance et fermeté, nous honorons le Christ dans notre pensée, nous pouvons transformer des prétendues difficultés qui s'obstinent à durer en de joyeuses occasions de progresser. Les efforts que nous déployons, jour après jour, pour mieux connaître Dieu, et mieux représenter Sa bonté infinie, font partie de notre « nouvelle naissance ». Comme l'explique Mary Baker Eddy: « Toute souffrance extrême de l'erreur mortelle aide l'erreur à détruire l'erreur, et elle contribue ainsi à faire comprendre la Vérité immortelle. C'est là la nouvelle naissance qui continue d'heure en heure, par laquelle les hommes peuvent avoir pour hôtes des anges, les vraies idées de Dieu, le sens spirituel de l'être. » Ibid., p. 548. Tout progrès dans cette direction rehausse notre stature spirituelle et renforce notre capacité de guérir. Se rapprocher de Dieu est en fait l'essence même de la guérison: non pas simplement penser à Dieu comme s'Il était « là-haut », loin de nous, mais communier avec Lui, revendiquer et sentir Sa présence à nos côtés, là où nous sommes.

Si les pierres d'achoppement semblent parsemer notre chemin, le Psalmiste peut nous rendre notre courage. Ce chantre ne manquait sans doute pas de problèmes lui-même, mais il se sentait néanmoins proche de Dieu. « Quand je marche au milieu de la détresse, s'écriet-il avec joie, tu me rends la vie, tu étends ta main sur la colère de mes ennemis, et ta droite me sauve. L'Éternel agira en ma faveur. » Ps. 138:7, 8.

Les « ennemis » qui s'appellent l'apathie, la crainte, le doute, le découragement et toutes les autres croyances mortelles tenaces qui prétendent, avec des hurlements, pénétrer la conscience sont finalement impuissants devant notre unité avec Dieu, position inattaquable. Nous pouvons nous tourner humblement vers Lui pour demander: « Père, "que veux-tu que je fasse ?" Actes 9:6. » Alors, tandis que nous écoutons tranquillement Ses directives, les « ennemis », qui semblaient auparavant si formidables, commencent à disparaître.

Tout en progressant ainsi, il nous faut bien prendre garde de ne pas nous laisser entraîner, parce qu'un autre paraît avoir échoué dans sa démonstration de la Science Chrétienne, à douter de notre capacité de guérir et d'être guéris — particulièrement si la personne en question étudie depuis très longtemps et a enregistré par le passé des succès remarquables. Quelle que soit l'image mortelle, nous ne devrions pas essayer de juger si une personne « s'en sort » ou pas. Nous devons au contraire maintenir fermement dans la pensée que notre identité réelle — et celle de tous les hommes — est spirituelle. L'homme créé par Dieu ne meurt jamais, il n'échoue en aucun cas. L'homme existe depuis toujours et continuera d'exister de toute éternité, comme image parfaite de Dieu. Tant que nous ferons loyalement tout notre possible pour évangéliser notre concept mortel du moi, nous démontrerons un jour ou l'autre la bonté complète et totale qui constitue déjà notre être réel — le seul être que Dieu connaisse.

En réponse à la grande question « Dieu connaît-Il ou voit-Il le péché, la maladie et la mort ? » Mary Baker Eddy écrit dans Unité du Bien: « ... à cette époque peu avancée, ceux qui sont avisés n'agiteront pas violemment ou prématurément un thème comportant le Tout de l'infinité.

« Il se réjouiront plutôt de la faible compréhension déjà acquise de l'intégralité de la Divinité, et ils arriveront graduellement et doucement à la pensée divine parfaite. » Elle poursuit: « On devrait recommander à chacun de n'accepter aucune opinion personnelle sur une matière aussi importante, mais de rechercher la Science divine de cette question de la Vérité, en suivant des convictions individuelles élevées, et cela sans être troublé par la crainte d'avoir à résoudre en un jour tous les problèmes concernant la Vie. » Unité du Bien, p. 1, 4–5.

Comme il est rassurant de savoir que tout ce que nous avons à faire, c'est de suivre nos « convictions individuelles élevées », plutôt que d'essayer de mesurer ou de prévoir les progrès d'une autre personne en direction de l'Esprit pour pouvoir les comparer ensuite aux nôtres. Quand nous nous ingérons dans la vie privée spirituelle d'un autre, en nous inquiétant du succès ou de l'échec de sa démonstration, c'est à notre démonstration personnelle que nous faisons du tort.

Le seul souci légitime qu'aucun de nous puisse avoir, le seul endroit où nos pensées aient le droit de se trouver, c'est avec Dieu, avec ce qu'Il fait et ce qu'Il sait et avec notre identité, qui est Son idée. Notre Maître nous indique bien la voie lorsqu'il dit: « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait. » Jean 5:19, 20.

Quelles que soient les circonstances, quel que soit le nombre de personnes concernées, en vérité, nous marchons seuls avec Dieu, tout comme le faisait le Maître. Chacun de nous est en fait une idée individuelle bien-aimée de Dieu, guidée et protégée par notre Père céleste. Notre plénitude spirituelle comprend toutes les qualités nécessaires à notre démonstration de l'abondance de la vie; et bien que l'expérience d'un autre puisse certainement nous inspirer, elle ne doit jamais nous limiter ni nous gouverner. La grande question à se poser est celle-ci: « A quel point est-ce que je démontre la vérité de la réalité divine dans tous les domaines de mon existence ? » Plus souvent nous pourrons répondre en toute honnêteté: « Je le fais un peu mieux chaque jour ! », plus nous nous abstiendrons de nous comparer aux autres, et plus efficace sera notre démonstration.

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