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Dans mon adolescence, je n'étais pas d'accord avec la doctrine religieuse...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1988


Dans mon adolescence, je n'étais pas d'accord avec la doctrine religieuse prêchée en chaire dans ma petite ville de province. Les feux de l'enfer et la damnation ne concordaient pas avec ma conception de Dieu. Je sentais intuitivement que la compassion était plus caractéristique de la nature de Dieu.

Une nuit, après avoir longuement parlé de ce sujet avec une personne que je respectais beaucoup, mon débat intérieur et mes prières me tenaient éveillé. Alors, m'adressant à Dieu de tout mon cœur, je demandai d'être délivré de mes doutes permanents et de mon trouble. Au paroxisme de mon angoisse, la chambre parut soudain se remplir de lumière. Un passage des Psaumes me vint à l'esprit avec force, comme si quelqu'un me parlait (138:8): « L'Éternel rendra parfait ce qui me concerne » [d'après la version King James]. Après cela, j'éprouvai une merveilleuse sensation de paix.

Quelques jours plus tard, par curiosité, je pris un livre sur un rayon. Ce livre avait été donné à ma mère par ma grand-mère maternelle, bien des années auparavant. Ses pages sentaient le neuf. Ce livre était Science et Santé de Mary Baker Eddy.

J'en entrepris la lecture et eus bien du mal à m'en arracher. Arrivé au tiers du livre, j'eus le sentiment tout nouveau que Dieu était l'Amour et je me rendis compte que mes questions trouvaient finalement leur réponse.

Au fur et à mesure que grandissait ma compréhension de la nature de Dieu et du rapport qui existe entre Dieu et l'homme, des guérisons se produisaient. Elles étaient le résultat soit de mes propres prières soit de celles d'un praticien de la Science Chrétienne. Voici des guérisons qui eurent lieu avec l'aide d'un praticien.

Un jour, ma femme et moi avons été réveillés à une heure du matin par un haut-parleur annonçant que tous les habitants de l'endroit devaient évacuer immédiatement, avant la marée haute. Aux dernières nouvelles, le soir précédent, la tempête tropicale qui traversait alors notre région ne devait pas présenter de danger. Mais pendant la nuit, la tempête étant restée stationnaire, des vents d'ouragan s'étaient mis à souffler. On prévoyait des marées exceptionnellement hautes, et même éventuellement un raz de marée. (Certaines sections de l'île où nous habitons sont réputées dangereuses parce qu'au-dessous du niveau de la mer, et les marées hautes, lors des ouragans, occasionnent des inondations considérables.)

Ma femme et moi avons rapidement rassemblé quelques vêtements dans une valise, rempli un panier de boîtes de conserves et avons cherché abri sur un terrain plus élevé. Nous avons passé la moitié de la nuit à étudier et à prier, puis dormi tant bien que mal à même le sol.

Le jour suivant, les nouvelles annonçaient l'aggravation de la situation, et nous perdions confiance en l'efficacité de nos prières. Néanmoins, avec l'aide d'un praticien à qui nous avons alors fait appel, nous avons commencé à voir qu'au-dessus et au-delà de la fausse croyance à une force matérielle destructrice nommée ouragan, il y avait une puissante idée spirituelle qui établissait l'harmonie. Cette vérité calma nos craintes et fortifia notre confiance en Dieu. Nous avions la certitude que, selon les termes de Mary Baker Eddy, « avec Lui au gouvernail », nous pouvions maintenir notre « cap » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 232). Science et Santé dit (p. 293): « Il n'y a pas de vaine fureur de l'entendement mortel, exprimée sous forme de tremblement de terre, de vent, de vagues, de foudre, de feu et de férocité bestiale, et ce prétendu entendement se détruit lui-même. » Soudain, nous nous sentions moins à la merci d'un phénomène catastrophique et davantage maîtres de notre pensée, voyant nettement dans quelle direction prier.

Ce soir-là, l'ouragan quitta notre côte, et il ne fut plus question d'autres inondations ni de raz de marée. De nombreuses personnes de la région étaient reconnaissantes d'avoir vu leurs prières exaucées. L'après-midi suivant, nous avons traversé l'eau à pied jusqu'à l'île pour y prendre des habits de rechange. L'eau nous arrivait encore aux genoux, mais nous avons été très soulagés et nous avons loué Dieu lorsque nous avons constaté que les dommages étaient minimes dans notre localité. Les débris laissés par les eaux en reflux s'arrêtaient au milieu de la pente de notre garage.

En une autre occasion, une guérison physique s'est produite après plusieurs semaines de prière. J'avais prié pendant des jours au sujet d’une excroissance sur mon visage, qui paraissait grandir quotidiennement. Après avoir aperçu par hasard un reportage, au cours des informations régionales, sur la gravité de telles grosseurs, et après avoir reçu d’autre part des commentaires inquiets de deux collègues de travail, j’ai décidé de faire appel à une praticienne.

De tout ce que la praticienne m'a dit, une chose en particulier m'est restée et a contribué à la guérison. Elle m'avait parlé de ce phénomène qu’on observe parfois quand on roule sur une route droite et dégagée: on voit de l’eau au loin sur la chaussée. Cela ne nous effraie pas, car nous savons que ce n’est qu'un mirage. De la même façon, je n’avais pas à craindre l'excroissance, qui n'avait en réalité jamais fait partie de mon être spirituel véritable. La grosseur était tout autant une illusion que l'eau sur la route.

En utilisant les Concordances des œuvres de Mary Baker Eddy, j'ai étudié les passages qui contenaient des mots comme body, belief, mortal mind [corps, croyance, entendement mortel]. A chaque fois, ma pensée revenait toujours à l'illustration du mirage. Je compris mieux que l'être réel de l'homme est spirituel est spirituel et sans tache, pour toujours établi dans l'Entendement. Il me devint alors évident que l'excroissance n'était qu’une fausse croyance mortelle, une illusion, dépourvue de substance, de forme ou de vie.

Au bout de quelques semaines, la grosseur tomba d'elle-même. Lorsqu'une collègue me demanda si j'avais eu recours à une opération et que je lui dis que cela s'était effectué par la prière, elle me regarda quelques instants avant de s'exclamer: « C'est un miracle. »

Les guérisons par la Science Chrétienne sont toujours très précieuses. Chacune nous oblige à approfondir notre compréhension de Dieu et de Son idée, l'homme. Il en résulte une régénération spirituelle. Nous en venons à apprécier davantage notre Maître, Christ Jésus, et celle qui consacra sa vie à le suivre, Mary Baker Eddy.


J'aimerais confirmer le témoignage de mon mari sur sa guérison physique et sur ce que nous avons vécu pendant l'ouragan. Dans ce dernier cas, lorsque notre crainte a cessé, nous nous sommes sentis certains de l'amour omnipotent de Dieu. Le fait de savoir que tous les autres priaient aussi, y compris d'autres Scientistes Chrétiens, dans tout l'État, et dans tout le pays, a été également très réconfortant.

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