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Lire et Faire

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1988


Quand j'étais petite, j'adorais un certain livre que j'appelais mon livre pour lire-et-faire. Il avait appartenu à une cousine qui me l'avait donné quand elle s'était sentie trop grande pour s'en servir. Il y avait plein de choses dans ce livre: des chansons à chanter, des objets à fabriquer, des jeux à faire. Je lisais les instructions et ensuite je les exécutais.

C'est dans ce livre que j'ai appris une danse folklorique et que j'ai appris à jouer à la marelle; j'ai appris à confectionner des colliers de trèfles, des fleurs en papier, du savon et toutes sortes d'autres choses. La partie la plus amusante, c'était de faire.

Un jour, j'ai parlé à ma monitrice d'École du Dimanche de ce livre qui me plaisait tant. (J'allais toutes les semaines à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne.) Ma monitrice s'intéressa beaucoup à toutes les choses que j'apprenais à faire. Puis elle m'a demandé si j'aimais aussi la Bible, et Science et Santé de Mary Baker Eddy.

« Bien sûr », ai-je répondu. (J'avais mes livres à moi, des livres rouges.)

« En un sens, ce sont aussi des livres pour lire-et-faire», a-t-elle remarqué.

Ce jour-là, en classe, elle nous a montré dans la Bible toutes sortes d'instructions de Jésus. Par exemple, la parabole du Samaritain, qui nous montre comment être bon avec son prochain. (Deux personnes sont passées près d'un homme blessé qui était couché sur la route. La troisième personne, un Samaritain, s'est arrêtée pour aider. « Va, et toi, fais de même », avait dit Jésus à celui qui l'avait interrogé. Voir Luc 10:30–37.)

A partir de ce jour-là, notre travail à la maison avait été de trouver un conseil dans la Leçon biblique de la semaine (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) et de le suivre. Ensuite, à l'École du Dimanche, on racontait ce qu'on avait fait.

Un jour, j'ai choisi celui-ci: « Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. » II Cor. 13:12. Ma mère m'a expliqué que peut-être cela voulait dire que je devais aimer tout le monde comme Jésus aimait. Lui, il voyait tout le monde — tous les enfants de Dieu — parfait, spirituel et bon, et non pas mauvais et malade. Et ce qui guérissait, c'était cette sorte de « baiser »: voir la bonté de tout le monde.

Impatiente d'exécuter l'instruction que j'avais choisie, j'ai couru jusqu'à l'école, mais je me suis vite aperçue que cela n'était pas si facile. Tout d'abord, à la cantine, une grande s'est moquée de ma robe. Ensuite, dans la cour, un garçon m'a fait un croche-pied. Après cela, la maîtresse m'a grondée alors que ce n'était pas moi qui avais parlé, mais l'élève qui était derrière moi ! Quand je suis rentrée l'aprèsmidi à la maison, j'en pleurais.

Mais Maman m'a bien aidée. Quand je lui dit qu'il me faudrait choisir un autre passage, parce que les saints « baisers », c'était trop dur pour moi, elle m'a rappelé que lorsque j'avais voulu faire de la crème au chocolat, je n'avais pas renoncé après le premier essai, j'avais continué à essayer jusqu'à ce que ma crème soit réussie.

Elle m'a montré ce passage dans le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé: « Seul Dieu, l'Esprit, créa tout, et dit que cela était bon. » Science et Santé, p. 339. Et elle m'a assuré que si nous pouvons commencer chaque journée en sachant que Dieu, le bien, est Tout, alors les choses ne sembleront pas si terribles, même s'il s'agit d'un manque de gentillesse, de l'injustice ou d'autre chose.

Le jour suivant, cela s'est mieux passé. Certains événements ont bien essayé de me faire croire que le mal était aussi réel que le bien (j'ai vomi à la récréation et toute la classe a dû rester en retenue jusqu' à ce que le « voleur » rende la pièce de monnaie qui avait disparu du bureau de Mlle Walker), mais j'ai refusé de m'avouer vaincue. Je me disais constamment: « Dieu est Tout. Il faut lire et faire, lire et aussi faire. » Je savais également que Dieu ne me demanderait pas de faire plus que je ne pouvais.

C'est ce qui m'a permis de remercier Dieu pour la santé pendant la récréation (au moment où il semblait que je ne me sentais pas bien) et de Le remercier pour l'honnêteté (Dicky Brown a reconnu avoir pris l'argent et il l'a rendu).

A la fin de la journée, je me sentais plus forte. Je sentais que je ne pouvais être privée de la bonté de Dieu, tant que je verrais que cette bonté était la seule réalité.

Ma monitrice d'École du Dimanche avait bien raison ! La Bible et Science et Santé sont devenus mes livres préférés pour lire-et-faire. Je suis une grande personne maintenant et je suis aussi maman. Mais avec ces livres, je continue à « lire et faire » tous les jours.

« Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. » Matth. 10:8. Voilà ce que Jésus a dit de faire à ceux qui le suivaient. Aussi y a-t-il toujours beaucoup de choses que nous pouvons faire.

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