J'aimerais exprimer ma gratitude envers Dieu pour tous les bienfaits reçus grâce à l'étude de la Science Chrétienne. La prière a enrichi mes activités et j'acquiers constamment une meilleure compréhension de Dieu et de Son amour pour toute l'humanité.
J'avais été élevée en Science Chrétienne et fréquenté une École du Dimanche de la Science Chrétienne jusqu'à l'âge de vingt ans. J'avais fait partie d'une organisation de la Science Chrétienne à l'université et j'étais devenue membre d'une église filiale. Mais je n'avais jamais eu l'occasion de m'en remettre entièrement à la Science Chrétienne pour surmonter une difficulté physique.
L'épreuve par laquelle je passai alors me fit prendre conscience de la nécessité de m'appuyer radicalement, et non passivement, sur la Science Chrétienne pour obtenir la guérison. Je devais décider où j'allais finalement placer ma confiance: dans la Science Chrétienne ou dans les soins médicaux. Je me rendis compte que si je ne pouvais pas avoir confiance en notre Dieu tout-puissant pour subvenir à mes besoins, la vie était dénuée de sens; et c'est alors que je me tournai complètement vers la Science. Il me fallait construire ma vie sur quelque chose d'absolu et Dieu seul était absolu.
Lorsque j'attendais mon deuxième enfant, une semaine avant Noël, je commençai à avoir mal à un doigt. Il n'y avait aucune raison apparente pour la souffrance et l'inflammation et je supposai qu'elles disparaîtraient sous peu.
Lorsque cet état empira, une praticienne de la Science Chrétienne m'aida par la prière. Son travail me soutint au cours des nuits blanches pendant lesquelles je chantais des cantiques, je lisais, je priais, et aussi durant les journées d'étude et de prière, alors qu'aucune amélioration ne se percevait. Pendant ce temps, je devenais de plus en plus convaincue de la vérité de ce dont la prière me faisait prendre conscience: Dieu, non la matière, est la source de ma santé et de mon bien-être, et ma véritable substance est spirituelle et pure. Je commençai à comprendre que la prière spirituellement scientifique est toujours efficace, que les résultats soient immédiatement visibles ou non.
Il y avait une certaine dose de crainte à surmonter. Je craignais, entre autres, d'être trop fatiguée pour supporter un accouchement normal. J'étais si reconnaissante envers la praticienne qui écoutait toute ma triste histoire sans être impressionnée outre mesure ! Nous avons travaillé pour comprendre que la parole de Dieu est puissante.
J'ai médité un passage bien approprié qui est celui-ci (Écrits divers de Mary Baker Eddy, p. 370): « A des époques différentes l'idée divine revêt des formes différentes, selon les besoins de l'humanité. A notre époque elle revêt, avec plus d'intelligence que jamais auparavant,l la forme de la guérison chrétienne. C'est là le petit enfant que nous devons chérir. C'est là le petit enfant qui entoure affectueusement de ses bras le cou de l'omnipotence, et fait appel à la sollicitude infinie de Son cœur aimant. » Il me plut infiniment de penser que la guérison chrétienne est « le petit enfant que nous devons chérir ». Cela me paraissait convenir parfaitement alors que j'attendais une guérison et un enfant !
La praticienne et moi avons travaillé avec l'assurance que mon harmonie ne pouvait s'interrompre, que mon innocence ne pouvait se contaminer. Nous avons rejeté l'idée qu'il pouvait exister un pouvoir en dehors de Dieu. La déclaration suivante s'avéra précieuse (ibid., p. 277): « Rien de ce qui est évident aux sens matériels ne peut m'empêcher de voir la preuve scientifique que Dieu, le bien, est suprême. » Quand j'eus pris la décision sincère de me reposer uniquement sur le traitement par la Science Chrétienne et d'écarter complètement la question de ce que je ferais si le problème n'était pas résolu à une certaine date, je me sentis en paix.
La douleur disparut la veille de Noël. Bien que l'apparence du doigt n'eût en aucune manière changé, j'étais complètement libérée de la souffrance et je m'en réjouissais. Cette semaine-là, j'avais dormi, au plus, un total de dix heures. Et pourtant, je me sentais reposée. Je savais que notre étude et notre prière étaient en train de produire de merveilleux résultats. Ma conscience débordait d'une gratitude et d'une inspiration telles que j'étais heureuse d'être éveillée. Le doigt commença à se vider de son infection le jour de Noël.
Trois jours plus tard, mes couches commencèrent et le doigt finit de se vider. L'accouchement fut très harmonieux et je pus m'occuper de notre nouvelle fille sans difficulté. La guérison s'acheva au cours d'une période de plusieurs mois pendant qu'un ongle déformé retrouvait sa forme naturelle et qu'une rougeur anormale disparassait. Je travaillais alors avec ces vérités (Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 247): « Le charme et la grâce sont indépendants de la matière. L'être possède ses propres qualités avant qu'elles soient perçues humainement. La beauté est un élément de la vie; elle demeure pour toujours dans l'Entendement éternel et reflète les charmes de Sa bonté en expression, en forme, en contour et en couleur. »
Cette guérison marqua une étape importante de ma vie. La croissance spirituelle qu'elle apporta fut immense. La guérison physique fut très appréciée, mais ce qui m'est resté comme un trésor, ce sont toutes les vérités spirituelles que m'apprirent mon étude et mes prières. Je suis vivement reconnaissante envers Christ Jésus, qui démontra le gouvernement de Dieu dans les affaires humaines, et envers son disciple loyal, Mary Baker Eddy. Son livre, Science et Santé, révèle la Science qui est à la base des grandes œuvres de Jésus, de sorte qu'aujourd'hui, nous aussi, nous pouvons pratiquer la guérison chrétienne.
Sacramento (Californie), U.S.A.
J'ai l'immense plaisir de confirmer le témoignage de ma femme. Ce qui m'a le plus impressionné, c'était sa confiance dans l'amour de Dieu pour guérir la situation, et ce fut certainement le cas.
