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Questions pertinentes et réponses justes

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1987


« Suis-je le gardien de mon frère ? » Gen. 4:9. C’est là sans aucun doute une question importante. Mais lorsque Caïn posa cette question après avoir tué son frère, c’était pour éluder la vérité, non pour la trouver.

On pose parfois des questions mal à propos. Et on en pose parfois au mauvais moment. Il est tout aussi important d’apprendre à discerner la pertinence d’une question que de connaître la réponse exacte.

Par exemple, poser des questions sur la guérison spirituelle — la guérison spirituelle par la Science Chrétienne — comme si cela constituait une solution de rechange pour remplacer les remèdes matériels, c’est prendre un faux départ. Il est impossible de comprendre la guérison en Science Chrétienne, ce qu’elle est, comment elle se produit, où elle conduit, ce qu’elle exige, si on l’aborde à partir d’une base matérielle ou si on l’assimile à la médecine conventionnelle.

Certes, la Science Chrétienne guérit la discordance humaine. Mary Baker Eddy, qui a découvert cette Science, n’a pas été tout de suite connue comme leader religieux, comme innovatrice, mais on savait qu’elle guérissait les malades par la prière. Une des premières manifestations de cette guérison spirituelle se produisit dans un environnement banal et sans prétention: les gens étaient à table dans une pension de famille. Voir Robert Peel, Mary Baker Eddy: The Years of Trial (New York: Holt, Rinehart and Winston, 1971), p. 3.

Pour ceux qui en furent témoins, ce qui arriva par la suite à l’une des personnes assises à cette table put paraître tout à fait matériel, quant au résultat, en tout cas. Un doigt infecté dont les médecins craignaient qu’il pût causer l’amputation du bras, fut guéri. Mais pour Mary Baker Eddy, qui effectua la guérison par la prière, ce ne fut qu’un exemple, parmi tant d’autres, de la manifestation de Dieu, l’Esprit, dans la vie quotidienne de gens comme tout le monde.

Cependant, ceux qui ont été guéris par Mary Baker Eddy (ou par ses élèves, dans les années qui suivirent) ne s’intéressaient pas tous à la réalité de Dieu. La guérison spirituelle, (ce qu’elle signifie, pourquoi on la recherche) ne représente souvent, au début, pour ceux qu’elle a touchés, qu’un soulagement physique rapide. Mais, afin de comprendre le Principe divin, fondement de la guérison par la Science Chrétienne, il faut poser des questions relatives à son origine et à son but spirituels et ne pas les laisser éclipser par des questions et des comparaisons d’ordre matériel pour importantes qu’elles puissent être.

Une question intéressante fut posée à Mary Baker Eddy: « Dois-je étudier votre Science afin de rester en bonne santé toute ma vie ? » Cette question émanait d’une personne qui avait été guérie d’une difficulté chronique au bout d’un mois de traitement.

La réponse de Mary Baker Eddy se termina ainsi « ...Pour ne pas être à nouveau sujet à une maladie quelconque, il faudrait une compréhension de la Science par laquelle vous avez été guéri. » Écrits divers, p. 54.

C’est la façon dont on répond à cette exigence qui détermine souvent, si, oui ou non, on réussira à mettre la Science Chrétienne en pratique. Pour guérir, il ne s’agit pas simplement d’être assez brillant, assez bon, ou d’avoir une foi suffisante en Dieu, mais de chercher de tout son cœur à comprendre cette Science.

Mary Baker Eddy était convaincue que la loi divine, qui constitue la Science Chrétienne, est accessible à tous, que la loi de Dieu est littéralement à la base de la réalité et de la vie. Et cependant, le livre qu’elle a écrit, Science et Santé avec la Clef des Écritures, ne tarit pas d’exigences requises pour la démonstration de cette vérité. Aucune d’elles ne diminue sa conviction, mais chacune représente les qualités spirituelles et morales qui développent la compréhension de la manière dont la Science Chrétienne guérit.

Cette femme était réellement convaincue et comprenait que Dieu est omnipotent, omniscient et omniprésent; même lorsqu’elle était au creux de la vague, elle ne douta jamais de Dieu. Elle ne rejeta pas non plus la spiritualité de la guérison qui était essentielle au christianisme du Nouveau Testament. Le point décisif de sa vie fut le moment où elle perçut le lien spirituellement scientifique qui unit l’Esprit éternel, infini, à l’homme.

La Science Chrétienne s’écartait radicalement des traitements médicaux, de la psychothérapie naissante et de la théologie scolastique. Cette séparation théorique et pratique se dessina clairement lorsque Mary Baker Eddy comprit spirituellement que Dieu, l’Esprit infini, devait être manifesté par l’homme, Sa ressemblance spirituellement mentale, et non pas par un monde matériel ou par un homme matériel dont la nature différait de celle de son Créateur.

Nul élément du sens matériel ne soutenait ce point de vue, sinon les changements que cette compréhension spirituelle opérait, grâce à la prière, en surmontant le mal, sous la forme du péché ou de la maladie. En Science Chrétienne, la guérison par la prière devient non pas un but, mais un moyen déterminant de prouver que la substantialité du mal est irréelle, c’est-à-dire non soutenue par la loi divine. Mary Baker Eddy comprit que des assertions philosophiques ou même religieusement ferventes de cette grande vérité spirituelle s’avéraient insuffisantes. La nature même de la vie humaine devait changer. Des existences devaient être transformées et connaître la guérison afin que fût confirmée la vérité métaphysique qu’elle avait découverte. Elle comprit qu’hommes et femmes devaient véritablement devenir meilleurs.

A propos de sa propre recherche, elle écrivit ceci: « Je savais que le principe de toute action harmonieuse de l’Entendement est Dieu, et que des guérisons avaient été opérées dans les premiers temps de la guérison chrétienne par une sainte foi exaltante; mais il me fallait connaître la Science de cette guérison, et je parvins à des conclusions absolues grâce à la révélation divine, à la raison et à la démonstration. » Science et Santé, p. 109.

Elle dit que la révélation de la Vérité vint « graduellement » à sa compréhension. Voir ibid. 109:26–27. Reconnaître honnêtement la magnitude et l’étendue de ses labeurs, couvrant bien des années, ne doit décourager ni les nouveaux ni les anciens étudiants de la Science Chrétienne. Mais il est essentiel de reconnaître ce fait fondamental afin de soutenir et de guider ceux qui explorent avec succès la Science du christianisme. Ainsi qu’il en est dans toute science, le chercheur doit laisser agir la loi sur laquelle s’appuie l’ensemble de l’étude. Malgré son caractère nettement religieux, la Science Chrétienne ne peut être modifiée pour servir les opinions ou les désirs humains. Tenter de telles modifications ou la façonner pour la conformer à des aspirations humaines passagères ne manquera pas d’empêcher le chercheur de comprendre sa base spirituelle et scientifique.

Le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, abonde de questions. Son auteur soulevait des points difficiles et cherchait des réponses sincères. Mais, contrairement aux questions de Caïn, elles n’essaient pas d’éluder ou d’induire en erreur. Elles vont au cœur des choses et sont justifiées. Nous qui vivons à une époque qui commence à saisir les exigences fondamentales de la curiosité et de la discipline scientifiques, nous sommes au seuil d’une révolution spirituelle, révolution qui fait de la guérison chrétienne primitive un moyen viable de guérir la maladie et de répondre aux besoins humains. Et, au cours des âges, on ne tentera plus d’éluder la question que posa Pilate à Christ Jésus: « Qu’est-ce que la vérité ? » Jean 18:38., en faisant appel, pour y répondre, à des systèmes matériels.


Demandez, et l’on vous donnera ;
cherchez, et vous trouverez ;
frappez, et l’on vous ouvrira.
Car quiconque demande reçoit,
celui qui cherche trouve,
et l’on ouvre à celui qui frappe.

Luc 11:9, 10

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