Que c’est bon d’être dans les bras de sa maman ! On est bien au chaud, heureux et en sécurité. T’est-il arrivé d’être loin de ta maman et d’avoir très envie d’être à l’abri dans ses bras ?
Même si tu dois un jour te trouver très loin de ta maman, tu peux toujours te sentir à l’abri, au chaud et heureux. Pourquoi ? Parce que Dieu est l’Amour divin, ton Père-Mère Amour. Dieu t’aime d’un amour immense, très fort, et si tendrement ! Rien d’autre ne pourrait seulement essayer de te toucher.
Sais-tu ce que faisait Christ Jésus quand il voyait des gens tristes ou malades ou méchants ? Il savait qu’il était complètement avec Dieu et il pouvait voir ce que Dieu voyait: la bonté. En écoutant bien et en restant tout près de Dieu, il arrivait à guérir. Tout le monde peut se tenir tout près de Dieu, bien écouter et recevoir de l’aide. Nous avons prouvé cela, ma petite fille et moi.
Quand Melinda avait deux ans, elle voulait toujours m’aider. Un jour, pendant que je faisais le ménage, elle s’est approchée et a dit qu’elle voulait m’aider. Alors elle a attrapé, sur l’évier, une bouteille de détachant et elle a reçu le liquide en plein dans les yeux. Melinda s’est mise à pleurer très fort. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai lavée. Puis nous nous sommes assises sur le lit et je l’ai serrée contre moi.
Alors, je me suis tournée de tout mon cœur vers Dieu, vers Dieu qui est notre Mère, pour sentir vraiment l’amour qui était partout, je le savais. Et il était bel et bien là ! Ma seule pensée, c’était l’amour maternel de Dieu et les bras de l’Amour divin qui nous entouraient tendrement toutes les deux. L’Amour me dit que nous étions les enfants de Dieu. Oui, Dieu était bien là, et oui, bien sûr, les bras de l’Amour étaient comme un rempart autour de nous; rien d’autre ne pouvait nous toucher.
Nous étions si rapprochées dans l’Amour divin qu’il n’y avait de place pour rien d’autre ! Comment aurions-nous pu avoir peur, quand nous nous sentions si proches de Dieu, quand nous sentions l’amour de Dieu comme l’amour d’une maman.
Nous sommes restées assises tranquillement, entourées des bras de l’Amour. Au bout d’un petit moment, Melinda a sauté du lit. Nous avons décidé d’aller nous promener et nous n’avons plus du tout pensé au détachant. Notre Père-Mère, Dieu (et c’est aussi le tien) nous avait assuré que tout allait bien !
Si nous avons pu sentir cet amour, toi aussi tu le peux ! Si tu te sens triste ou que tu as mal, tu peux te retrouver tout près du Père-Mère, Dieu. Reste tranquille pour pouvoir entendre ce que Dieu te dit. L’Amour divin est toujours là. Dieu t’aime beaucoup. Que tu sois grand ou petit, cela n’a pas d’importance, tu es toujours serré très fort dans ces grands bras de l’Amour.
Remarques de la mère:
Cet incident s’est produit au moment où j’éprouvais le profond désir de mieux connaître Dieu en tant que Mère. J’avais lu Science et Santé de Mary Baker Eddy d’un bout à l’autre en pensant au mot Mère à chaque fois que je rencontrais le mot Dieu. Quand j’étudiais la Leçon biblique hebdomadaire, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et quand je lisais des références bibliques au mot Dieu, j’évoquais aussi l’idée de Mère.
Pendant cette étude, j’ai acquis un tout nouveau concept de Dieu. Dieu, perçu comme Père et Mère, est puissant mais aussi infiniment compatissant et tendre. Dieu est le Principe toujours présent, immuable, qui opère à perpétuité.
J’ai commencé à me sentir particulièrement proche de Dieu. J’apprenais à être l’enfant de Dieu, à me tourner plus régulièrement vers Dieu à chaque instant pour être aidée, guidée et guérie.
Quand le détachant a giclé, je me suis tout de suite tournée instinctivement vers l’Amour divin pour être aidée. Tout en nettoyant ma fille, j’écoutais l’amour maternel de Dieu me révéler la réalité de l’être de l’homme. Serrant l’enfant contre moi, je commençai à ressentir cet Amour puissant au sujet duquel j’avais tant étudié. Ce merveilleux Amour si proche emplit ma conscience à l’exclusion de toute autre chose. J’avais l’impression que nous étions blotties dans l’étreinte divine.
Ce sens spirituel d’unité avec Dieu détruisit complètement toutes pensées de crainte, de confusion, condamnation et l’idée d’accident. Une fois ces pensées de crainte et d’accident chassées de la conscience, on ne pouvait plus en percevoir la manifestation. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Effacez l’erreur de la pensée, et l’erreur ne se manifestera pas. » Science et Santé, p. 40. Le sentiment de la présence de l’Amour occupait le moindre recoin de ma pensée, ne laissant aucune place libre ! Nous pouvions poursuivre notre chemin... et nous réjouir.
Les guérisons mentionnées dans les articles du Héraut, y compris les articles écrits pour ou par des enfants, ont été soigneusement vérifiées.
