Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Théologie, controverse et guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1987


La guérison n’a pas de prix. Les gens suivaient Christ Jésus et le recherchaient parce qu’il guérissait. Nombreux étaient ceux qui se reprenaient à espérer lorsqu’ils apprenaient qu’il était en ville. Une foule de gens avaient la certitude qu’en se rendant à Jérusalem, à Capernaüm — ou là où on disait l’avoir vu — et qu’en attirant son attention ou même en lui demandant de les toucher, ils seraient guéris. C’est ce que beaucoup croyaient, et pour beaucoup, c’est ce qui se produisait. Il y avait même des jours où des foules entières allaient le trouver, et il consacrait alors de longs moments à parler à ceux qui étaient venus et à les libérer de la maladie et de la condamnation qui l’accompagnait généralement.

Mais comme on peut s’y attendre, pareille popularité attirait également son lot de controverses et de critiques. Des guérisons avaient effectivement lieu; cela, on ne pouvait le nier. Il y avait bien trop de témoins. Mais on n’était pas du tout d’accord sur ce qui causait la guérison. Une fois, des investigations furent menées autour d’un homme, bien connu dans son quartier, parce qu’il avait été guéri. Ceux qui mettaient en cause la popularité de Jésus et la qualité qu’il avait pour agir ainsi se demandaient si cet homme avait bien été aveugle. Les faits furent bientôt établis: il avait été aveugle, et même depuis sa naissance, ce qui fut confirmé par ses parents.

On réinterrogea alors cet homme. Qu’est-ce que t’a fait Jésus ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ? L’homme ne pouvait pas expliquer vraiment ce qui avait provoqué le changement, mais il savait une chose: maintenant il voyait, c’était Jésus qui l’avait guéri et Dieu devait y être pour quelque chose.

Ceux qui mettaient en cause la guérison et cherchaient à discréditer Jésus se disaient — et poussaient les autres à voir de même — que la guérison avait effectivement eu lieu, mais que Jésus n’en était pas du tout responsable. Seul Dieu devait être loué. Jésus devait être condamné comme pécheur, comme incapable de produire de telles œuvres de guérison (voir Jean 9:1–38).

Des controverses de la même veine ont marqué l’histoire de la Science Chrétienne. Même si depuis plus d’un siècle, bien des gens ont pu observer et ont dû reconnaître des guérisons par la prière en Science Chrétienne, la cause de la guérison demeure une pomme de discorde. Même ceux qui ont été guéris par la Science Chrétienne ne comprennent pas toujours comment la guérison s’est produite.

Il y a eu un jour dans notre famille une guérison très rapide de ce qui semblait être une maladie grave. En dépit du fait que nous avions déjà tous eu des guérisons par la Science Chrétienne et que nous avions maintes fois mis en pratique cette méthode de guérison par le passé, nous ne pouvions nous empêcher de nous demander ce qui avait spécifiquement causé la guérison dans ce cas-là. Lorsqu’on demanda au praticien de la Science Chrétienne qui avait été appelé de préciser ce qu’il avait fait, sa réponse fut des plus brèves: « Je connaissais la vérité. »

Pour comprendre la Science Chrétienne, il est essentiel de saisir ce lien entre perception de la vérité et guérison. Il ne peut être séparé de la théologie de la Science Chrétienne: la profonde vérité spirituelle concernant Dieu et l’homme. Mary Baker Eddy, auteur de Science et Santé avec la Clef des Écritures, considérait que sa découverte de la guérison spirituelle s’inscrivait complètement dans le cadre de sa théologie. Tout revenait à une question de divinité entrant dans la vie des hommes. Pour Mary Baker Eddy, la santé morale et physique est inséparable de la vraie théologie chrétienne. Elle écrit: « Notre Maître dit à tous ceux qui le suivaient: “Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création !... Guérissez les malades !... Tu aimeras ton prochain comme toi-même !” C’était cette théologie de Jésus qui guérissait les malades et les pécheurs. C’est sa théologie dans ce livre, avec la signification spirituelle de cette théologie, qui guérit les malades et fait que le méchant “abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées”. C’était la théologie de notre Maître que les impies cherchaient à détruire. » Science et Santé, p. 138.

Séparer les œuvres de guérison de la Science Chrétienne de la théologie qui la sous-tend — pour autant que ce soit possible — détruirait le travail de guérison accompli par la Science Chrétienne actuellement. Le moins qu’on puisse dire est que si celui qui veut s’informer comprend mal ou ne cherche pas à comprendre et à pratiquer activement la théologie de Christ Jésus et les explications métaphysiques de cette théologie fournies par Science et Santé, il ne pourra pas comprendre ce qui cause la guérison en Science Chrétienne. Pareille ignorance fermerait immanquablement la porte à la guérison par la prière scientifique.

La promesse théologique profonde de la Science Chrétienne n’est pas une rationalisation intellectuelle et glaciale ou une explication abstraite d’un dogme ou d’une doctrine, mais le fait indéniable, absolu et essentiel qu’il est dans la nature de Dieu de Se faire connaître et comprendre de l’homme, Son fils bien-aimé. L’amour de Dieu pour Ses enfants et pour Son entière création s’exprime dans Sa propre révélation.

Le don le plus précieux de Christ Jésus à l’humanité ne se réduisit pas au sacrifice de lui-même qu’il accepta de faire afin de prouver la toute présence et la toute-puissance de l’amour rédempteur de Dieu, amour qui le sauva de la haine et des attaques sans merci de ceux qui s’opposaient à sa théologie. Il y ajouta le don de cette vérité sublime: Dieu, de par Sa nature, Se fait inévitablement connaître et comprendre de l’humanité. C’est là le fondement de la théologie de la Science Chrétienne et elle ne peut en être séparée. La Science Chrétienne n’a pas seulement un aspect ou une teinte théologique; elle est, dans son essence même, la théologie curative de Christ Jésus, expliquée et mise à la portée de tous, hommes, femmes et enfants, pour que ceuxci puissent la comprendre et la vivre. C’est de cette manière que l’on exalte Dieu dans les affaires humaines.

La promesse de la guérison-Christ est vivante aujourd’hui. Nous n’avons pas « raté » l’époque ou le lieu où Dieu Se révèle et où cette révélation trouve sa preuve dans la guérison chrétienne scientifique et dans la réforme. Comprendre que Dieu aime en Se révélant à Sa création et par Sa création constitue l’essence de la vision prophétique. C’est également la force rédemptrice qui efface les images du péché et de la maladie chez les mortels. Dans la mesure où le péché et la maladie sont éliminés de la conscience humaine, nous percevons que l’homme est l’expression de Dieu. Quand Dieu Se révèle, il se produit en même temps une autre révélation: celle de la véritable nature de l’homme, Son enfant. C’est pourquoi une théologie qui guérit est indispensable à chacun de nous.


Si je ne fais pas les œuvres de mon Père,
ne me croyez pas.
Mais si je les fais, quand même vous ne me croiriez point,
croyez à ces œuvres,
afin que vous sachiez et reconnaissiez
que le Père est en moi et que je suis dans le Père.

Jean 10:37, 38

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juin 1987

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.