C'est peu après avoir commencé l'étude de la Science Chrétienne que j'ai appris le merveilleux pouvoir guérisseur de la gratitude.
Avant de commencer à étudier la Science Chrétienne, j'avais été traité pendant plusieurs années par les docteurs pour un grave problème au dos. Cependant, mon état ne s'était pas amélioré, il avait plutôt empiré. Les docteurs me dirent alors qu'il n'existait aucun remède à ce mal qui était, selon leur diagnostic, de l'arthrite vertébrale. Tout ce qu'ils pouvaient faire pour moi, dirent-ils, c'était de me prescrire des médicaments pour soulager la douleur. Ils étaient parvenus à cette conclusion après avoir effectué de nombreux examens, des radiographies et autres.
Un soir, je me sentis poussé à assister à une réunion de témoignage du mercredi dans une église filiale. En face de moi, je vis sur le mur cette inscription tirée de Science et Santé de Mary Baker Eddy (p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » Cette phrase me donna mon premier rayon d'espoir.
En quittant la réunion de témoignage je demandai à un huissier comment je pourrais prendre contact avec un praticien de la Science Chrétienne. (Au cours de leurs témoignages, ce soir-là, les gens avaient parlé des praticiens.) Avec beaucoup d'amour, l'huissier m'indiqua le rayon des publications gratuites sur la Science Chrétienne, dans le hall d'entrée, et me suggéra de prendre un exemplaire du Christian Science Journal, où figure une liste des praticiens.
Une fois rentré chez moi, je regardai dans le Journal et découvris qu'il y avait une praticienne demeurant dans mon immeuble. Je consultai la liste des locataires et appris que cette dame était ma voisine de palier. (Il y avait cent-vingt appartements dans ce grand immeuble.) Dès le lendemain matin, je sonnai chez ma voisine et me présentai à elle. Elle accepta de prier pour moi et c'est ainsi que je commençai à m'acheminer vers une guérison complète.
Tout d'abord, la guérison vint graduellement et il sembla se produire plusieurs rechutes. Puis je remarquai que les symptômes apparaissaient moins fréquemment. Au moment où le découragement essaya de s'installer, cette praticienne pleine d'amour me suggéra d'être plus reconnaissant. Ma première réaction fut de dire: « Comment pourrais-je donc être reconnaissant avec toute cette douleur et ces nuits sans sommeil ? » Elle me fit alors remarquer les nombreuses choses qui pouvaient provoquer ma gratitude: une famille affectueuse, un foyer, un emploi et ainsi de suite, toutes choses que je considérais comme un dû.
Alors, en moins d'un an, ma guérison fut complète. Je fis ma demande pour devenir membre d'une église filiale et de L'Église Mère, et je fus accepté. Je suis maintenant membre depuis plus de quarante ans et je suis très reconnaissant des nombreux bienfaits dont j'ai été l'objet grâce à l'étude et à la pratique des vérités de cette Science.
Au cours des années, j'ai eu l'occasion de rendre visite à de nombreuses églises filiales, aux États-Unis et à l'étranger. Je m'émerveille sans cesse de voir à l'œuvre les fidèles travailleurs du mouvement de la Science Chrétienne dans le monde entier.
Comme nous pouvons être reconnaissants à Dieu pour la Science Chrétienne !
Brooklyn (New York), U.S.A.