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Guérir toute blessure

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1987


Il n’y a aucune nécessité pour qui que ce soit de souffrir de blessures physiques ou émotionnelles. Nous avons l’autorité du Christ pour refuser d’être blessés.

Christ Jésus a dit: « Rien ne pourra vous nuire. » Luc 10:19. Et il l’a prouvé en guérissant des gens qui, selon les apparences, se trouvaient impotents par suite d’accident, atteints de maladie, marqués par le péché.

Il n’est donc pas plus nécessaire pour les chrétiens d’accepter une blessure qu’il ne serait juste de leur part d’infliger sciemment la même chose à autrui. Mais comment refuser le préjudice si l’on a déjà été blessé ou traité de façon injuste, diffamé, maltraité ou rejeté ?

L’œuvre de Mary Baker Eddy, Science et Santé, abonde en réponses qui peuvent guérir. L’une de ces réponses, qui s’applique en général aux accidents, mais qui a aussi une portée plus large, comporte cette recommandation: « Déclarez que vous ne vous êtes pas fait mal et comprenez pourquoi, et vous verrez que les bons effets qui s’ensuivront seront exactement en proportion de votre incrédulité à l’égard de la physique et de votre fidélité à la métaphysique divine, de votre confiance en Dieu comme étant Tout, ainsi que Le proclament les Écritures. » Science et Santé, p. 397.

Si rien ne peut nous nuire, c’est qu’en fait il n’y a pas de source d’où puisse provenir une blessure. Pour pouvoir comprendre cela, il faut comprendre la cause et l’effet véritables, Dieu et l’homme. Les Écritures enseignent que Dieu est Tout, que rien n’existe hormis Dieu, qu’Il est l’Amour, pur et exclusivement bon, et que l’homme est spirituel, créé à Sa ressemblance. Ces vérités ne laissent aucune possibilité à une cause nocive, ou à un effet soit blessant soit blessé de se manifester. Une fois comprises, elles amènent la guérison complète et définitive de tout ce concept de blessure, soit physique soit mentale, du passé, du présent ou de toute menace pesant sur l’avenir.

Si les sens physiques prétendent que quelqu’un a dit, ou fait, quelque chose de blessant et que nos oreilles l’aient entendu, que nos yeux l’aient vu, que notre corps l’ait éprouvé et que notre cerveau l’ait enregistré, nous pouvons cependant refuser de le revivre, volontairement ou, en apparence malgré nous, et de continuer ainsi à en souffrir. Le fait spirituel, c’est que nous n’avons pas subi de préjudice, et nous avons la capacité de récuser les faux rapports présentés par les sens physiques, les nerfs et le cerveau, comme ne faisant pas partie de l’identité de l’homme à la ressemblance de Dieu, notre véritable identité, et donc de voir qu’ils sont illusoires, et nullement dignes de foi.

Dieu, l'unique Entendement, est la seule source incontestable de l’oüie, de la vue, du toucher, de l’intelligence, de la substance, de l’action, de l’être. L’Entendement divin, l’Amour, étant la seule origine et la seule substance de l’homme, qui en est l’expression même, jamais l’homme ne peut être autrement que parfait. Nous ne sommes pas ce mortel que les sens physiques dépeignent dans leur rêve où il nous est fait du mal. Ce que nous sommes, c’est l’homme, l’expression parfaite de Dieu, même s’il semble que nous ne le manifestions que progressivement.

On trouve dans la nature un exemple intéressant qui illustre une des méthodes permettant de faire face à une intrusion indésirable. Lorsqu’un objet qui leur est nuisible, un grain de sable par exemple, pénètre à l’intérieur de certains mollusques comme les huîtres, il est recouvert par des couches successives d’une substance protectrice, si bien qu’à la fin, l’objet nuisible s’est transformé en une magnifique perle !

Mais dans le cas de la substance spirituelle qui devient manifeste grâce à la prière, au lieu de simplement recouvrir ce qui nous a blessés au rythme lent de l’écoulement du temps, elle remplace instantanément et radicalement par des bénédictions d’ordre spirituel les épines et les blessures qu’ont pu laisser des perturbations accidentelles ou des attaques délibérées. Notre substance véritable, réfléchissant la toute présence de Dieu, est imprégnée d'amour et de compréhension.

L’homme n’a jamais été atteint par des circonstances accidentelles ni par des affronts. L’homme, l’expression de Dieu, demeure en la présence de Dieu, où jamais ne pénètre quoi que ce soit de blessant. La substance de guérison présente dans la prière, qui submerge dans le pardon toute suggestion de blessure, obtient beaucoup plus que simplement rendre cette suggestion impuissante à nous faire du mal. Car lorsqu'on y fait face avec amour et intelligence, même les expériences qui justifieraient de notre part un certain ressentiment et une envie de rendre la pareille peuvent être transformées en leçons spirituelles que l'on finit par chérir comme un trésor. C'est précisément par de telles leçons que nous parvenons à acquérir la plus précieuse de toutes les perles, celle dont parlait Jésus.

En effet, il a comparé le royaume des cieux à un marchand qui est à la recherche de perles fines et qui « a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée Matth. 13:46..

Près de dix-neuf siècles après qu'il eut formulé cette parabole, la perle qui n'a pas de prix fut découverte à l'intention de l'humanité entière. C'est comme si le Christ, l'idée qui procure la guérison et le salut et dont Jésus a été le modèle accompli, avait au cours des siècles transformé, grâce à la substance divine de l’amour et de l’intelligence, toute la prétention que le péché et la douleur existent, pour finalement et complètement révéler le néant absolu du mal en rendant perceptible la totalité du bien.

En refusant de laisser le dernier mot au chagrin, à la souffrance et à un sentiment d’avoir été maltraitée par la vie, Mary Baker Eddy se trouva amenée à chercher jusqu’à ce qu’elle trouve cette perle infinie, la sollicitude généreuse du Christ et sa révélation, et à la mettre à la portée de l’humanité. Elle écrit à propos de sa découverte, la Science Chrétienne: « Elle est... la perle de grand prix dont notre Maître a dit que, si un homme la trouve, il va vendre tout ce qu’il a et l’achète. Il l’achète ! Remarquez la portée de ces paroles, savoir que le christianisme n’est pas simplement un don, comme l’affirme saint Paul, mais qu’il s’achète, et à un grand prix; or, quel homme en connaît la valeur, comme la connut notre Maître, et le prix qu’il le paya ? » Écrits divers, p. 252.

Mary Baker Eddy, comme disciple moderne de Jésus, et le plus avancé, est notre Leader. Nous méritons individuellement le trésor de la Science Chrétienne, qui apporte la guérison, dans la mesure où nous suivons notre Leader dans la pratique de la Science Chrétienne. Des cicatrices déjà anciennes, comme des blessures toutes fraîches, guérissent, lorsqu’elles bénéficient de la substance spirituelle grâce au traitement par la Science Chrétienne. Mais chaque guérison ne constitue pas réellement une perle isolée: à mesure que chaque erreur est vue pour ce qu’elle est — une erreur — et remplacée par la vérité curative de la Science Chrétienne, dans une certaine mesure c’est la somme totale de la Vérité qui est démontrée, en même temps que le rêve mortel de l’erreur se trouve amputé de quelque chose. Et chaque démonstration de la Science Chrétienne permet de mieux percevoir l’harmonie pour tous, que rien ne vient troubler: la beauté, la paix et la joie célestes.


Heureux les affligés,
car ils seront consolés !

Matthieu 5:4

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