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L’École du Dimanche: l’accent est mis sur l’éducation spirituelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1987


Des questions se posent parfois dans les filiales de l’Église du Christ, Scientiste, au sujet de l’emploi de certains auxiliaires d’enseignement dans les Écoles du Dimanche. Les enfants, c'est sûr, s’instruisent par le dessin et par le jeu, ainsi raisonne-t-on.

Quand cette question se présenta à une monitrice de l’École du Dimanche qui faisait la classe à un groupe remuant de jeunes enfants, elle se mit à méditer les dispositions de Mary Baker Eddy stipulées à l’Article XX du Manuel de L’Église Mère.

Après avoir vu combien ces règles sont très spécifiques en ce qui concerne l’enseignement des élèves, elle commença à prendre conscience que les enfants d’une École du Dimanche de la Science Chrétienne sont là pour apprendre le sens spirituel des Écritures et pour saisir les significations les plus simples du Principe divin. Elle pensa aussi au fait que l’efficacité du traitement par la Science Chrétienne dépend de son degré de spiritualité et non de sa matérialité.

Nous lisons dans la Préface de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « L’heure des penseurs a sonné. » Dans le même paragraphe, elle écrit: « La satisfaction dans le passé et le froid formalisme du matérialisme sont en train de disparaître. » Science et Santé, p. vii. Apprendre à penser et à vivre plus spirituellement est la clef de la guérison. Donc à l’École du Dimanche, on n’acquiert pas des connaissances matérielles, mais on reçoit une éducation spirituelle. Science et Santé déclare: « A mesure que les connaissances matérielles diminueront et que la compréhension spirituelle augmentera, les objets réels seront perçus mentalement et non matériellement. » Ibid., p. 96.

La monitrice de l’École du Dimanche avait rencontré de l’agitation dans sa classe et un manque de discipline individuelle et d’intérêt pour l’étude des choses de l’Esprit.

Elle réfléchit à ce que le monde dit au sujet des enfants. Elle put voir qu’il présente l’image de mortels ayant constamment besoin de distractions et se développant très rapidement dans la connaissance matérielle.

Par ailleurs, de plus en plus nombreux sont les enfants qui apprennent à lire et à écrire de bonne heure. Et beaucoup de jeunes enfants se servent également d’ordinateurs. Ces progrès peuvent être une bonne chose s’ils nous aident à reconnaître que l’intelligence n’est pas limitée, en vint-elle à conclure, mais peut-être importait-il davantage de voir que si l’on élargissait ainsi les expériences éducatives offertes aux enfants, il restait à comprendre ce qu’est la maturité spirituelle de l’être réel.

Comme cette monitrice priait afin de mieux comprendre ces enfants et leurs besoins, elle se rappela l’histoire de Marie et Joseph à leur retour de Jérusalem, après la fête de Pâque. Le jeune Jésus n’était pas avec eux et ils se mirent à sa recherche, supposant qu'il était avec leurs compagnons de voyage. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem et « au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs les écoutant et les interrogeant ». Quand ses parents lui demandèrent pourquoi il avait agi ainsi, il leur répondit: « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviezvous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? » Luc 2:46, 49. Pour cette monitrice, ce fut un rappel qu'elle ne pouvait chercher ces enfants parmi la « foule » de la pensée mortelle, mais qu'elle devait entrer par la prière dans le « temple », « une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme » II Cor. 5:1.. Elle pouvait les trouver là, tels qu'ils sont en vérité, toujours occupés aux affaires de leur Père.

Tandis qu’elle priait au sujet de sa classe, elle affirma chaque jour que la compréhension spirituelle fait partie des enfants de Dieu et qu'ils l'aiment et la démontrent. Après qu'elle eut tenu ce raisonnement spirituel, les élèves, un dimanche en classe, lurent l'histoire de Daniel dans la fosse aux lions. Ensuite, chaque enfant dit ce que cette histoire signifiait pour lui.

Il fut très réconfortant de voir des élèves fort intéressés participer à cette bonne discussion. Quelques dimanches plus tard, ils avaient pour travail de venir à l'École du Dimanche avec une histoire de la Bible qu'ils auraient choisie entre toutes, de dire pourquoi ils la préféraient et comment ils pouvaient utiliser dans leur vie quotidienne les idées trouvées dans cette histoire. Chose intéressante, ils apportèrent tous des idées sur l'histoire de Daniel dans la fosse aux lions. Une maman raconta qu'elle et sa fille s'étaient servies du travail à faire pour guérir une difficulté physique que l'enfant avait eue cette semaine-là.

Plus tard, lors d'une révision des cours des semaines précédentes à l'École du Dimanche, les enfants se rappelèrent leurs idées et les exprimèrent avec une compréhension spirituelle remarquable.

Les élèves de l'École du Dimanche sont fort capables d'apprendre à aimer la vérité et à guérir. Comme il est important que nous les aidions à développer leur compréhension spirituelle !


Demeure dans les choses
que tu as apprises, et reconnues certaines,
sachant de qui tu les as apprises:
dès ton enfance,
tu connais les saintes lettres,
qui peuvent te rendre sage à salut
par la foi en Jésus-Christ.
Toute Écriture est inspirée de Dieu,
et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger,
pour instruire dans la justice.

II Timothée 3:14–16

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