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« Sur les dix lépreux que Jésus guérit‚ un seul revint pour rendre...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1987


« Sur les dix lépreux que Jésus guérit‚ un seul revint pour rendre grâce à Dieu‚ c’est-à-dire pour reconnaître le Principe divin qui l’avait guéri » (Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy‚ p. 94). Pendant bien des années‚ j’ai beaucoup ressemblé aux neuf premiers‚ mais grâce à la longue et régulière pénétration de la lumière et du pouvoir spirituel‚ je me sens obligée de revenir tardivement sur mes pas pour remercier‚ comme le lépreux reconnaissant.

En Asie‚ les religions et les philosophies abondent; quand j’étais étudiante‚ j’avais entrepris une quête très sérieuse de la Vérité par l’étude des œuvres de divers sages et philosophes. D’une certaine façon‚ j’avais toujours idée que la Vérité devait être trouvée intellectuellement. Aussi‚ je persistai avec ferveur dans mes croyances religieuses. Il ne m’était jamais venu à l’idée que la Vérité est synonyme de Dieu; je devais découvrir ce fait plus tard‚ dans la Science ChrétienneChristian Science (‘kristienn ‘saïennce). Mes luttes intellectuelles ne faisaient qu’aviver mes débats mentaux et laissaient sans réponse la question fondamentale: « Qu’est-ce que la Vérité ? ». Je devais lire plus tard dans The First Church of Christ‚ Scientist‚ and Miscellany de Mary Baker Eddy (p. 349): « Kant‚ Locke‚ Berkeley‚ Tyndall et Spencer sont de peu de secours pour comprendre la métaphysique divine ou sa thérapeutique. » Un peu plus loin‚ elle ajoute: « Les modes et les manifestations de la divinité sont naturels par-delà les prétendues sciences naturelles et les philosophies humaines‚ parce qu’ils sont spirituels et qu’ils coexistent avec le Dieu de la nature dans la Science absolue. »

Cette « Science absolue » me fut présentée il y a vingt-quatre ans par des amis au nombre desquels se trouvait celui qui devait devenir plus tard mon mari. Il me donna à lire quelques exemplaires du Christian Science Sentinel‚ me demandant si j’étais atteinte de maux physiques quelconques. A cette époque‚ j’étais prise régulièrement de migraine chaque après-midi. Depuis le jour où je mentionnai ce détail à mon futur mari et où il m’offrit de m’aider par la prière‚ je n’ai plus jamais eu ces migraines.

Lorsque mes amis m’avaient donné les numéros du Sentinel‚ j’habitais très loin de chez eux. Je ne disposais pas du téléphone et je ne pouvais parler à personne de cette nouvelle et passionnante découverte. Je parcourus ces revues de la première à la dernière ligne. « Qui était donc Mary Baker Eddy ? » me demandai-je. « Où pourrais-je me procurer un exemplaire de son livre, Science et Santé ? » C’était un vendredi soir. Je décidai d’attendre le lundi pour descendre en ville et demander à mes amis de me prêter ce livre. Puis‚ au cours du week-end‚ je me rendis chez une voisine pour emprunter quelque chose à lire. Dans sa petite bibliothèque‚ qui ne comportait que deux étagères de romans et d’ouvrages littéraires‚ je pris un vieux livre recouvert d’un papier brun et poussiéreux. C’était‚ et je vois bien aujourd’hui que le hasard n’y était pour rien‚ un exemplaire de Science et Santé. J’avais emprunté des livres à mon amie pendant toute une année auparavant‚ sans jamais toucher à celui-là !

Dès la lecture de la première page‚ la vérité de l’être commença à se faire jour en moi. Je fus guérie d’une sinusite aiguë par la simple lecture de Science et Santé. Ma seconde guérison instantanée fut celle de la constipation; cela se produisit tout naturellement lorsque je compris que‚ dans l’action omniprésente de l’Entendement divin‚ il ne se produit ni interruption‚ ni obstruction‚ ni blocage. Mes cheveux‚ qui jusque-là étaient très clairsemés et tombaient par plaques‚ se mirent à repousser complètement‚ tout à fait sains. Cette guérison se produisit à la suite de ma prière pour mieux comprendre que la croissance véritable est suscitée par l’Entendement immortel.

Chaque guérison s’accompagna d’une compréhension spirituelle plus profonde de la Vérité omnipotente et toujours présente. Toutes mes guérisons ne furent cependant pas instantanées. Il y a quelques années‚ je me sentis écrasée par les responsabilités au travail‚ à l’église et dans la famille. Il semblait que tout sollicitait mon attention à la fois. Je me sentais comme une cocotte-minute qui siffle à la pression maximum pendant que le cuisinier oublieux est parti faire des courses ! C’est alors que se manifesta un sérieux problème physique avec entre autres symptômes‚ de la fièvre‚ une inflammation des yeux‚ une soudaine perte de poids et une faiblesse générale. Mes amis et mes collègues me prédirent les pires conséquences à la vue de ce qu’ils considéraient comme une négligence de ma part.

Pendant toute cette période‚ je travaillais en liaison constante avec une praticienne de la Science Chrétienne. Au début‚ ces troubles m’oppressaient tellement que je collaborais à peine aux efforts qu’elle faisait pour me réveiller du songe mortel. Ma première réponse à ses précieuses explications fut un « mouais... » d’une voix maussade et rauque. Petit à petit‚ cependant‚ grâce à l’application énergique des vérités scientifiques‚ je parvins à faire mienne l’idée que le devoir n’est pas une sorte de martyre‚ mais une joyeuse activité qui favorise le progrès.

L’une après l’autre‚ chaque croyance à la tension fut affrontée et détruite avec des vérités scientifiques spécifiques. Lorsque j’éprouvai des difficultés à respirer‚ je maintins dans ma prière: « Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! » (Ps. 150:6). Lorsque la crainte et la fièvre me prenaient‚ je trouvais le réconfort en priant selon « l’exposé scientifique de l’être » de la page 468 de Science et Santé. Pour mes yeux‚ je fus aidée par un passage de la page 205: « Enveloppés dans la brume de l’erreur (l’erreur de croire que la matière peut être intelligente pour faire le bien ou le mal)‚ nous ne pouvons avoir de clairs apreçus de Dieu que lorsque la brume se disperse‚ ou qu’elle devient si légère que nous apercevons l’image divine dans quelque parole ou action qui indique l’idée vraie — la suprématie et la réalité du bien‚ le néant et l’irréalité du mal. »

La suggestion agressive qu’il faudrait faire appel à la médecine pour qu’il y ait une guérison fut surmontée lorsque je priai‚ selon Jérémie: « Guéris-moi‚ Éternel‚ et je serai guéri; sauve-moi‚ et je serai sauvé; car tu es ma gloire » (17:14).

Cette prière et cette étude de la Science Chrétienne qui m’élevaient spirituellement m’aidèrent à comprendre que je devais me montrer plus reconnaissante envers Dieu‚ envers la Vérité que j’avais toujours recherchée. Graduellement‚ mes réponses ternes à la praticienne firent place à des répliques pleines de joie spontanée. Finalement‚ je découvris que le vrai concept du devoir inclut la louange à Dieu‚ la gratitude pour le bien et la reconnaissance de tout ce que nous devons à Dieu.

Au cours de cette expérience‚ j’entrepris un voyage dans une autre ville dans le but précis de faire des recherches dans la Bible et dans les écrits de Mary Baker Eddy‚ à l’aide des Concordances de ces ouvrages. Éloignée du bureau et de la maison‚ je pus me consacrer sans interruption à balayer les toiles d’araignées de mes processus de pensée habituels. A mon retour‚ la praticienne et moi sentions toutes deux que la guérison était en train de s’établir. Je semblais encore faible et mes yeux restaient sensibles aux lumières trop vives‚ cependant je repris mon travail‚ menant à bien mes activités domestiques et jouant de l’orgue aux services de notre filiale de l’Église du Christ‚ Scientiste‚ lorsque l’organiste était absent. J’accomplissais exactement la même somme de travail‚ mais sans aucun sentiment d’être sous pression. J’étais maintenant persuadée que ce dont j’avais eu besoin‚ en réalité‚ c’était d’un changement de pensée.

Une nouvelle épreuve se présenta deux mois plus tard‚ lorsque l’état de mes yeux sembla s’aggraver à nouveau. Cette fois‚ cependant‚ je me montrai vigilante et armée spirituellement. Au cours de cette période‚ je me rendis à notre Salle de Lecture de la Science Chrétienne‚ où j’étudiai certains articles parmi les volumes reliés des périodiques de la Science Chrétienne. En lisant‚ je compris avec une émotion profonde que j’étais véritablement l’expression de l’être de Dieu. La lumière de cette compréhension chassa complètement mon impression d’être malade et je fus guérie complètement et d’une manière permanente.

Deux joyeuses conséquences découlèrent de cette guérison: mon appréciation toute nouvelle de la valeur de notre Salle de Lecture et mon éveil au besoin d’une étude systématique et approfondie de la Science Chrétienne‚ en particulier des Leçons bibliques hebdomadaires indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. J’ai aussi appris qu’il ne faut jamais négliger ou refouler l’impression « cocotteminute minute »‚ mais la manier immédiatement en se tournant énergiquement vers Dieu.


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