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Depuis longtemps, j'ai l'intention de soumettre un témoignage par...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1986


Depuis longtemps, j'ai l'intention de soumettre un témoignage par écrit. Jusqu'ici, j'avais l'habitude d'exprimer ma gratitude aux réunions de témoignage du mercredi. Cependant, du fait d'un déplacement récent, je me trouve dans un pays où, jusqu'à présent, il n'existe pas d'église filiale. C’est ainsi que j’ai décidé qu’il était temps de faire part de ma gratitude par écrit.

Dés le début de cette grande aventure qu'est devenu ce déplacement, je savais que je dépendrais de Dieu plus que jamais. Bien qu’éloignée de ma famille, de mes amis et de praticiens de la Science Chrétienne, avec un courrier qui n’arrive que lentement et des liaisons téléphoniques imprévisibles, je me suis à maintes reprises rappelé la réponse rapide d’une amie lorsque, il y a quelques années, je quittai la Californie pour un autre État. Alors que je me plaignais d’être si isolée, puisque la majorité des habitants de cet état appartenaient à une confession différente, elle répliqua vivement: « Il y a juste autant d’amour ici qu’il y en a en Californie. »

Je constatai que c’était bien le cas à ce moment-là, et que c’était vrai dans ce pays extraordinaire du continent africain. En m’efforçant avec constance de garder mes pensées en Dieu, j’apprends que la purification de la pensée apporte l’harmonie dans chaque aspect de notre vie, comme Mary Baker Eddy l'explique si bien (voir Écrits divers 204:12–26).

Je désire tout spécialement relater une expérience récente dans laquelle je fus protégée de façon remarquable. J’eus une occasion tout à fait inespérée de me rendre en avion dans l’île de Malte. Je savais peu de choses au sujet de Malte, si ce n’est que l’apôtre Paul y avait une fois fait naufrage (voir Actes 28:1). Comme des rendez-vous d’affaires ne permettaient pas à mon mari de s’éloigner, je devais y aller seule. Mais mon mari m’y encouragea fortement, se souvenant combien j’avais été émue de retracer les pas de Paul lors d’une visite récente en Grèce et dans les îles grecques.

Un jeune homme, employé par une entreprise d’aviation avec laquelle la société de mon mari entretient des relations d’affaires et dont la base était Malte, indiqua à mon mari un hôtel bien situé, près des lignes d’autobus, et nous fournit toutes sortes d’informations utiles. Il me dit aussi que son épouse et lui-même désiraient m’inviter à dîner un soir. Lorsqu’il me téléphona pour mettre cette visite au point, il m’informa que nous serions onze ! Ma première pensée fut de ne pas m’y rendre: toutes les personnes du groupe étaient à peine plus âgées que mes propres enfants. Mais je savais que ma façon de voir était fausse, et que c’était l’oegueil qui essayait de me dire que je serais mal à l’aise avec ces jeunes gens. J’acceptai donc l’invitation. Après le coup de téléphone, je priai pour voir clairement que nous étions tous les enfants bien-aimés de Dieu, et qu’en tant que Son expression, j’étais toujours à l’endroit où je devais être.

A l’heure convenue, mon ami et sa femme vinrent me prendre à l’hôtel, et nous nous rendîmes à la maison où tout le groupe était assemblé. Les hommes travaillaient tous dans l’aviation d’une façon ou d’une autre, et comme j’avais été hôtesse de l’air pendant plusieurs années sur le type d’avion que leur compagnie exploitait, loin de me traiter en intruse, ils m’entraînèrent dans une conversation très vivante !

Nous nous partageâmes ensuite en deux voitures pour nous rendre au restaurant. Deux hommes s’assirent à l’avant et je pris place à l’arrière avec leurs épouses. C’était une petite voiture. On roule à gauche à Malte, et je ne me rendis pas immédiatement compte de ce qui allait se passer peu de temps après notre départ pour le restaurant. Il semblait que nous roulions très vite, et qu’une voiture approchant de l’intersection sur la droite allait, elle aussi, trop vite pour pouvoir s’arrêter. Je fus ensuite consciente que notre voiture tournait sur elle-même; ma tête et le côté droit de mon corps avaient reçu un coup, mais je ne ressentais pas de douleurs. Lorsque notre voiture s’arrêta, nous vîmes que nous avions été touchés par le travers (du côté où je me trouvais) et que la voiture avait fait un tour complet.

La portière était enfoncée, mais la vitre ne s’était pas brisée. La jeune femme assise au milieu, qui était enceinte de plusieurs mois, avait été complètement à l’abri du choc. L’avant de l’autre voiture était très endommagé, mais ses deux occupants en sortirent indemnes. Le chauffeur de la voiture dans laquelle je me trouvais se rendit rapidement compte qu’il n’avait pas remarqué un stop et le reconnut devant l’autre chauffeur et plus tard devant un agent de police. Tout le problème fut réglé sans acrimonie. Notre voiture était encore en état de marche, nous continuâmes donc notre route vers le restaurant et passâmes une très bonne soirée.

Dans mon lit, le soir, j’eus légèrement mal à la tête, et la pensée diabolique me vint que parfois un tel choc est suivi bien plus tard de symptômes de commotion cérébrale. Je me souvins alors de ces paroles de Mary Baker Eddy (Rétrospection et Introspection, p. 61): « ... si vous vous endormez, réellement conscient de la vérité de la Science Chrétienne, — savoir, que l’harmonie de l’homme ne peut pas plus être envahie que le rythme de l’univers — vous ne pouvez pas vous réveiller en proie à une crainte ou à une douleur quelconque. » Cette semaine-là, la Leçon biblique du Livret trimestriel de la Science Chrétienne comprenait l’histoire de Schadrac, Méschac, et Abed-Nego jetés dans la fournaise ardente. Tout comme ils n’avaient pas été touchés par les flammes, je savais que moi non plus je n’avais même pas « l’odeur du feu » sur moi (Dan. 3:27). Je dormis merveilleusement bien et me réveillai prête pour une nouvelle journée de visites du pays.

J’ai appris ce soir-là une leçon précieuse; j’éprouve autant de reconnaissance pour cette leçon que j’en ai pour la preuve de la sollicitude de Dieu.


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