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Êtes-vous un bon Samaritain?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1985


Si quelqu'un devait nous demander si nous sommes de bons Samaritains, nous répondrions probablement: « Oui, je crois. En tout cas, je le serais si l'occasion se présentait. Mais je ne me trouve jamais dans cette situation. » Une réponse comme celle-là pourrait-elle signifier que nous passons « outre », comme le sacrificateur et le Lévite de la parabole de Jésus? Voir Luc 10:25–37. Nous passons chaque jour devant des occasions sans nombre d'être de bons Samaritains, là même où nous nous trouvons.

Cette parabole du Maître, Christ Jésus, ne s'applique pas simplement au cas où nous tomberions en personne sur quelqu'un en détresse. Elle amplifie magnifiquement le sens du prochain, de sorte que nous voyions que tout homme est notre prochain, quel qu'il puisse être et où qu'il soit. Et puis, d'une façon ou d'une autre, nous avons tous besoin de l'aide d'autrui. Aimer son prochain comme soi-même, ainsi que Jésus nous l'a ordonné, c'est bien plus qu'une obligation, c'est un joyeux privilège. Si nous nous y donnons de tout notre cœur, nous serons tout naturellement de bons Samaritains. La loi spirituelle qui exige que nous aimions notre prochain comme nous-même nous ordonne clairement d'être de bons Samaritains et de vivre selon la Règle d'or.

Et cette parabole est analogue, en substance, au commandement de Jésus: « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. » Marc 16:15. Mais certains peuvent se demander comment nous pouvons prêcher l'évangile — la bonne nouvelle de la Vie, de la Vérité et de l'Amour divins — et être de bons Samaritains pour tous les gens du monde. Observer le commandement de Jésus ne veut pas dire que nous devons rencontrer personnellement toutes les personnes ayant besoin de secours. Dans le Manuel de L'Église Mère, on trouve une indication sur la façon de remplir ces obligations. Mary Baker Eddy nous dit: « Il sera du devoir de chaque membre de cette Église de se défendre journellement contre la suggestion mentale agressive, et de ne pas se laisser entraîner à oublier ou à négliger son devoir envers Dieu, envers son Leader et envers l'humanité. » Man., Art. VIII, Sect. 6. Nous pouvons aller « par tout le monde » en laissant chaque jour notre pensée élevée s'élancer vers l'humanité et l'entourer d'amour. Grâce à la prière spirituellement éclairée, nous commençons à voir notre prochain non pas comme un mortel pécheur, borné, craintif, sujet à la maladie, mais comme il est en réalité: l'enfant parfait de Dieu, une idée spirituelle, créée, gouvernée, motivée et subsistant uniquement grâce à Lui, et par conséquent, éternellement bonne.

Mary Baker Eddy décrivit ainsi sa manière d'aller au secours du monde: « De l'intérieur de l'Afrique jusqu'aux extrémités de la terre, les malades et ceux qui soupirent après le ciel ou les cœurs affamés m'appellent à l'aide et je les aide. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 147. Ils nous appellent, nous aussi, en criant plus fort que jamais auparavant. Leur venons-nous en aide? Ou bien passons-nous « outre »?

Quand les journaux, la télévision nous rapportent les appels au secours angoissés qui s'élèvent du monde entier, nous bornons-nous à hausser les épaules en disant en fait: « C'est vraiment triste » ou: « N'est-ce pas terrible? » ou encore: « Si seulement ils étudiaient la Science Chrétienne, ils pourraient sortir de leurs difficultés. » Bien sûr, ils le pourraient. Mais combien d'entre eux ont jamais entendu parler de la Science Chrétienne? Si nous donnons de telles réponses, nous sommes comme des nuages sans pluie et nous ne sommes pas meilleurs que le sacrificateur et le Lévite de la parabole.

Aider humainement ceux qui ont de légitimes besoins, c'est une des façons d'agir en bon Samaritain et, dans le monde actuel, de tels actes sont fort nécessaires. Mais le service le plus élevé que nous puissions rendre à notre prochain consiste à l'aider par des moyens purement spirituels ainsi que nous l'enseigne la Science Chrétienne. Par la prière, nous aidons à entamer, et finalement à briser, les chaînes d'un mode de penser fondé sur la matière, et de cette façon, nous aidons l'humanité à sentir un peu de la présence et de la puissance du Christ, la Vérité.

Et nous ne devrions pas limiter nos efforts de bons Samaritains à ces régions du monde qui paraissent le plus dans le besoin, mais nous devrions entourer d'amour le monde entier. Avons-nous toujours avec nous, comme le Samaritain, une provision d'huile et de vin qui guérissent: la prière et l'inspiration? Il importe peu que les gens à secourir soient en notre présence ou de l'autre côté du monde. Le Christ, la Vérité, guérit, et le Christ, la Vérité, est partout. Ce qui compte, en fait, c'est si nous nous efforçons, régulièrement et du mieux que nous pouvons, de voir en chacun la véritable nature spirituelle de l'homme.

Nous n'avons pas besoin de nous trouver face à face avec une personne en détresse pour être de bons Samaritains. Nous pouvons tout le temps l'être. Et il n'est pas de meilleur moment pour commencer qu'aujourd'hui, tout de suite!

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