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Pour guérir, par où commencer ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1984


J'ai remarqué qu'un oiseau au sol s'envole immédiatement quand il sent le danger. S'il aperçoit un chat qui s'approche, l'oiseau n'attend pas de voir si le chat a des intentions malveillantes ou s'il ne fait que passer. Instinctivement l'oiseau s'élève à un niveau plus élevé d'où il peut avoir une meilleure vue d'ensemble de la situation et d'où il peut mieux la contrôler.

Si vous cherchez la guérison en Science Chrétienne, l'oiseau vous donne une leçon utile. Trop souvent nous restons mentalement au sol, dialoguant avec le péché ou la maladie qui s'avance. L'ennemi peut nous atteindre et temporairement avoir le dessus si nous ne nous élevons pas plus haut. L'étude, la prière et la pratique sont nécessaires à cette élévation.

Mary Baker Eddy décrit dans Science et Santé la position à adopter: « Le point de départ de la Science divine est que Dieu, l'Esprit, est Tout-en-tout, et qu'il n'y a pas d'autre puissance ni d'autre Entendement — que Dieu est Amour, et par conséquent Il est Principe divin. » Science et Santé, p. 275.

A nous d'accepter ce point de départ. Dieu, l'Amour, nous donne la capacité de voir et de sentir Sa totalité. Il nous éveille à l'idée que nous sommes capables de dominer cette attaque du mal. Dieu nous donne l'intelligence et l'humilité qui nous permettent de nous tourner vers Lui par la prière dans notre recherche de la guérison.

Si dans cette recherche nous commençons par considérer les choses telles qu'elles nous apparaissent physiquement, c'est-à-dire si nous restons au sol, sans le vouloir nous plaçons Dieu au second plan et le problème au premier. C'est mieux que d'avoir recours à Dieu en dernier ressort, mais la guérison se manifeste plus rapidement lorsque nous cherchons en premier lieu à comprendre Dieu.

Cette compréhension spirituelle doit être fraîche et non statique. Par exemple, aujourd'hui, vous pouvez considérer Dieu comme l'animateur de l'homme. Dieu donne vie, couleur, forme et action à l'homme à chaque moment de l'éternité. (Demain, ce sera un autre aperçu tout neuf de la Divinité qui sera nécessaire !)

Lorsque notre prière de guérison débute par des lueurs inspirées et sincères de la nature du créateur, nous pouvons tirer des conclusions correctes quant à la nature de la création. Si nous commençons par le fait que Dieu est le seul animateur de l'homme, alors notre vie doit être une expression d'activité normale, de beauté et de santé. Et c'est logique, puisque Dieu, l'Amour divin, ne connaît, n'admet et n'anime ni la maladie ni la limitation; sinon, Il bouleverserait Sa propre création !

La totalité de Dieu est aussi le point de départ de l'Écriture inspirée. Le premier chapitre de la Genèse dit que l'homme est fait à l' « image » et à la « ressemblance » de Dieu, qu'il est « très bon » et qu'il « domine ». Si nous sommes fidèles à ce point de départ, nous devons conclure que l'homme de Dieu est doté d'une immunité totale à l'égard du péché et de la maladie. Toutefois, si nous acceptons la prémisse opposée selon laquelle Dieu anime le bien et le mal de manière qu'ils se fassent concurrence l'un à l'autre (la prémisse erronée du deuxième chapitre de la Genèse), nous aboutissons à la conclusion malheureuse que l'homme est un champ de bataille où luttent la maladie et la santé, le péché et la sainteté.

Christ Jésus a démontré la force de guérison qui se libère quand on reconnaît pour ce qu'elle est la prémisse erronée dont le deuxième chapitre de la Genèse donne une description si utile. En arrivant à la maison de Jaïrus, Jésus trouva une foule qui pleurait la mort de la fille du chef de la synagogue. Il déclara: « L'enfant n'est pas morte, mais elle dort. » Marc 5:39. Il ne pouvait tirer une telle conclusion qu'en ayant commencé par la compréhension que Dieu, le bien, est l'éternel et seul animateur de l'homme, comme l'indique le premier chapitre de la Genèse. Ceux qui se basaient sur l'évidence physique « se moquaient de lui » Marc 5:40.. Aucune conclusion menant à la guérison scientifique chrétienne ne peut découler de la prémisse que Dieu crée à la fois le bien et le mal, la vie et la mort.

Science et Santé déclare: « La logique humaine dévie lorsqu'elle essaie de tirer de la matière des conclusions spirituelles et justes concernant la vie. » Science et Santé, p. 300. C'est donc l'Esprit, Dieu, et non la matière qu'il faut prendre comme point de départ de la guérison. Comme le dit Science et Santé: « Nous devons inverser nos faibles tentatives — nos efforts pour trouver la vie et la vérité dans la matière — et nous élever au-dessus du témoignage des sens matériels, au-dessus du mortel jusqu'à l'idée immortelle de Dieu. » Ibid., p. 262. En nous efforçant d'atteindre un point de vue plus élevé, nous constatons que « l'idée immortelle » exerce une influence curative dans tous les domaines de l'expérience humaine.

Supposons que quelqu'un envisage d'acheter une maison, de se marier, ou de changer de travail. Choisir le bon point de départ est, là aussi, essentiel. Si nous débutons par une analyse détaillée des différents éléments visibles, favorables ou défavorables, d'une situation, nous sommes comme l'oiseau au sol qui regarde le chat. Pour faire preuve de sagesse, il faut commencer, non par l'effet, mais par la grande et unique cause, l'Entendement divin. Nous nous tournons vers la source de tout bien, l'Esprit infini, pour comprendre la véritable réponse à nos besoins, et la voir se manifester dans notre existence. Nous ne servons pas « la créature au lieu du Créateur » Rom. 1:25.. L'harmonie, la joie et le progrès sont avec nous quand c'est par Dieu que nous commençons, quand nous prenons parti pour Lui et demeurons en Lui. Essayer de nous tirer d'affaire par nos propres moyens, ce serait ressembler à un oiseau qui compterait sur son bec et ses griffes pour résoudre le problème du chat.

Le mal voudrait faire sa proie de celui qui n'est pas vigilant. Par des ruses subtiles, il voudrait nous endormir et nous faire croire que tout va bien alors que le danger est imminent. Il voudrait que nous l'acceptions comme un élément normal du décor de la vie. Mais le mal disparaît progressivement lorsque nous nous élevons « au-dessus du mortel jusqu'à l'idée immortelle de Dieu ».

Quand le mal apparaît, et où qu'il apparaisse, nous pouvons réfuter ses prétentions. C'est ce qu'a fait Jésus lorsqu'il a dit: « L'enfant n'est pas morte...» Ce processus de réfutation du chaos physique apparent est caractéristique de la guérison en Science Chrétienne. Comme l'explique Science et Santé: « La Science renverse tellement ce qui semble évident aux sens humains corporels, que ce témoignage de l'Écriture devient vrai dans nos cœurs: “Les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers”, afin que Dieu et Son idée puissent être pour nous ce que la divinité est réellement et doit être nécessairement: ce qui renferme tout. » Science et Santé, p. 116.

Les dénégations mentales et verbales de l'apparence physique doivent émaner d'une acceptation sincère de tout ce qu'implique le premier chapitre de la Genèse. C'est alors seulement que notre réfutation de l'évidence corporelle discordante devient une affirmation puissante de faits maintenus par Dieu. Dire: « Je ne suis pas malade » n'a un effet guérisseur que si nous embrassons dans notre pensée la réalité, à savoir que Dieu a fait l'homme non pas sujet à la maladie mais « très bon ». Nier que le mal soit réel dans le contexte de la totalité de Dieu est toujours utile.

Il peut toutefois se présenter des occasions où l'évidence physique paraît si accablante qu'il semble impossible de commencer par Dieu et de rejeter le tableau suggéré par le mal. Dans de telles circonstances, il serait peut-être bon de prier pour notre prière, par exemple en demandant humblement que nous soient donnés la vision et le courage nécessaires pour commencer non par la matière mais par l'Esprit, non par l'erreur, mais par la Vérité. Nous pouvons prier aussi en nous appuyant sur des versets de l'Écriture qui nous rappellent la primauté de Dieu et la dépendance de l'homme: « Père... que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » Luc 22:42. ou: « Que Dieu... soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur. » Rom. 3:4.

En commençant par Dieu, même si c'est d'un pas hésitant d'abord, nous pouvons trouver le chemin certain de la guérison. Le long de ce chemin, Dieu nous montre notre identité, Son image et Sa ressemblance. Dieu nous bénit en nous donnant l'autorité nécessaire pour renverser les décrets injustes du mal. Il nous donne l'inspiration dont nous avons besoin pour guérir non par la matière, mais par l'Esprit.

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