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Garder son contrôle en période d’examens

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1984


Il est possible de se défaire de la tension des périodes d’examens. Nous apprenons en Science Chrétienne que Dieu, l’Entendement omnipotent, nous donne assurance et intelligence. Nous ne sommes pas séparés de ces qualités et donc nous n’avons pas à lutter pour les acquérir. L’homme est le reflet de Dieu, situé au confluent de la maîtrise et de la parfaite aptitude. La Bible déclare: « Ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » II Tim. 1:7.

Nous pouvons placer notre entière confiance en Dieu, l’Entendement divin, car Il est la source de l’intelligence sans défaut. Dans l’Entendement, il ne peut exister ni tensions, ni sentiment d’être sous pression, ni crainte d’oublier ce dont nous avons besoin de nous souvenir. Jamais l’intelligence divine n’est bousculée ni anxieuse; au contraire, elle ne cesse de communiquer les idées justes. A mesure que nous écoutons patiemment, sereinement, ce qu’elle nous expose, nos besoins humains se trouvent comblés.

Savoir qu’il existe un seul Entendement, cela nous libère de la croyance que les aptitudes mentales sont une possession personnelle, et de toutes les impressions qui l’accompagnent: impression de ne pas être à la hauteur, de limitation, ou crainte de ne pas être suffisamment préparé. En tant qu’hommes spirituels, nous reflétons l’unique Entendement, qui sait tout et comprend tout. L’homme n’est pas à la merci de la chance, il ne peut se troubler ni avoir une perception flouve de la vérité. Nous pouvons donc retenir les faits dont nous avons besoin. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « L’Esprit est l’Ego qui ne rêve jamais, mais qui comprend toutes choses; qui ne se trompe jamais, et qui est toujours conscient; qui ne croit jamais, mais qui sait; qui n’est jamais né et ne meurt jamais. L’homme spirituel est la ressemblance de cet Ego. » Science et Santé, p. 250.

L’intelligence est une qualité conférée par Dieu et qui n’est pas limitée. Dans Science et Santé, on trouve cette déclaration:

« L’intelligence est l’omniscience, l’omniprésence et l’omnipotence. » Ibid., p. 469. Il faut donc que l’intelligence soit la seule présence réelle, le seul pouvoir réel à l’œuvre dans la salle où a lieu un examen. L’intelligence est la seule présence et le seul pouvoir à l’œuvre à n’importe quel moment, y compris dans les périodes de préparation à un examen.

Nous n’avons pas à nous sentir limités ou voués infailliblement à de nouveaux échecs parce que nous avons échoué par le passé. L’homme possède, en tant que reflet de l’intelligence divine, la sagesse, la compréhension, la perception et la clarté de pensée; et ces qualités sont dès maintenant à notre portée, prêtes à être démontrées. Nous avons la possibilité de récuser toute l’histoire de nos piètres résultats antérieurs en voyant bien qu’il s’agit là d’une contrefaçon de notre véritable histoire spirituelle, car nous sommes le reflet intelligent de Dieu.

Il n’est pas mal de prier pour avoir la sagesse. C’est là une prière qui reconnaît en Dieu la source infaillible des idées et des bons choix. Dieu est la source de l’intelligence indispensable pour se former un sain jugement et un raisonnement clair; et quand nous reconnaîtrons qu’Il est à l’origine de toute capacité et de toutes connaissances véritables, nous exprimerons ce que nous aurons besoin de savoir. La Bible rapporte que le roi Salomon demanda la sagesse. Cela plut à Dieu et sa prière fut exaucée. La sagesse que Dieu lui donna permit à Salomon de rendre le jugement qui convenait lorsque deux prostituées vinrent revendiquer un nouveau-né dont l’identité était contestée; et sa sagesse devint proverbiale. Voir I Rois 3:9–12, 16–28.

C’est parce que Christ Jésus avait conscience de son unité avec Dieu qu’il a pu faire preuve de tant d’intelligence en répondant aux questions des docteurs de la loi, dès l’âge de douze ans. Par la suite, il fit montre d’une étonnante adresse dans ses réponses à ses adversaires qui le questionnaient. Quand les pharisiens essayèrent de le faire tomber dans un piège sur la question de ses allégeances, Jésus dit: « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Le récit de Matthieu se poursuit en ces termes: « Étonnés de ce qu’ils entendaient, ils le quittèrent, et s’en allèrent. » Matth. 22:21, 22. Aucun subterfuge pour le prendre au piège ne parvenait à ébranler le Maître ou à le surprendre. Il savait bien que l’Entendement divin constituait sa seule intelligence.

Qu’il soit exact ou non que certains examens sont en fait destinés à troubler les candidats, à tendre un piège à ceux qui ne se méfient pas, ou à en éliminer un certain pourcentage, nous pouvons être certains que l’Entendement divin ne se laisse jamais déconcerter. Si nous savons que l’homme est le reflet de l’Entendement, nous sommes prêts à faire face à n’importe quel obstacle.

Alors que j’étais sur le point de passer les examens finals pour ma maîtrise, plusieurs arguments se sont présentés à moi avec persistance. Entre autres, celui-ci: « Comment pourrais-tu arriver à réviser trois semestres de cours ? » Je priai pour savoir que l’intelligence divine — mon intelligence — avait une portée globale et en même temps une grande finesse, et que par conséquent je possédais la capacité d’avoir une vue d’ensemble des questions pour pouvoir m’y retrouver au milieu d’une énorme bibliographie, et retenir les détails qui présentaient de l’importance. Un autre argument qui se présentait à moi fut celui-ci: « Tu as trop peu de temps pour préparer tes examens, tout en continuant d’assister à tes cours et en travaillant à plein temps. » Je commençai à concevoir pleinement que toute la bonté de Dieu était disponible immédiatement, et que cela ne dépendait pas d’un facteur temps. En mettant mon entière confiance en Dieu pour me diriger, je parvins à éliminer toute crainte.

Et le jour de l’examen, je pus organiser mes idées et utiliser avec sagesse les matières révisées pour rédiger sous forme d’essai les réponses aux questions posées. Ayant la certitude de la présence permanente de l’Entendement, je pus donner des réponses cohérentes et en terminer la rédaction dans le temps imparti. Je fus reçue à chacun des trois examens prévus, dont l’un était donné par un professeur qui avait la réputation de poser des questions épineuses. Ce fut une mémorable expérience, en ce qu’elle m’apprit à mettre ma confiance dans la présence ininterrompue de l’intelligence divine.


Lequel d’entre vous est sage et intelligent ?
Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite
avec la douceur de la sagesse...
La sagesse d’en haut est premièrement pure,
ensuite pacifique, modérée, conciliante,
pleine de miséricorde et de bons fruits,
exempte de duplicité, d’hypocrisie.

Jacques 3:13, 17

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