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Sortir de sa coquille

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1984


As-tu jamais essayé de t’isoler loin de tout et de tous ? De te murer dans ta coquille, de te replier sur toi-même parce que tu te sentais blessé ou mécontent ? Tout le monde, ou presque, à un moment ou à un autre, a désiré se refermer ou aller dans un endroit absolument isolé du monde.

Mais y serais-tu vraiment seul ? Même si tu pouvais trouver un endroit pareil, Dieu y serait parce qu’Il emplit tout l’espace. Il est partout où sont Ses enfants. Donc, au lieu d’essayer de se retirer du monde, une solution meilleure pourrait être de se rapprocher de Dieu.

La Science Chrétienne montre comment briser les coquilles d’isolation, que celles-ci soient faites d’apitoiement sur soi-même, de timidité ou de mépris des autres. Elle y parvient en nous révélant notre identité véritable d’homme, l’idee spirituelle de Dieu, heureuse et complète.

Un mortel peut être troublé ou aigri par la vie. Il peut estimer qu’il a de bonnes raisons de se plaindre tout le temps ou de se construire une coquille protectrice. Mais ce genre de coquille ne protège pas réellement. Au contraire, c’est un paravent qui dissimule notre être véritable. Il renforce l’illusion fondamentale que la vie est matérielle et séparée de Dieu. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy nous indique ce que, tôt ou tard, nous devrons tous faire: « Les mortels doivent émerger de cette notion de la vie matérielle comme étant tout en tout. Ils doivent briser leurs coquilles à l’aide de la Science Chrétienne, et avoir des vues plus étendues et plus élevées. » Science et Santé, p. 552.

A l’instant même où un poussin s’échappe de sa sombre enceinte, il se trouve dans la lumière. En brisant notre coquille, nous aussi nous émergeons d’un sens obscurci de nous-même et de notre monde. Nous pouvons voir toute chose d’une façon nouvelle si nous commençons à nous voir comme enfant de Dieu. Nous pouvons nous attendre à des perspectives de plus en plus belles et à des changements constructifs.

A l’âge de douze ans, une de mes amies commença à changer et sa silhouette s’affirma presque du jour au lendemain. A la même époque, elle décida que son nez était trop gros. Elle se laissa aller à ressasser toutes ces choses jusqu’à s’en rendre très malheureuse et à penser qu’elle était très laide. Deux de ses amies le lui avaient même dit !

Christine (c’était son nom) commença à fumer pour se faire remarquer, bien qu’elle détestât le goût du tabac. Cela ne lui rapporta aucun ami de plus, alors elle abandonna. Bientôt, parce qu’elle vivait repliée sur ses propres sentiments tourmentés, elle eut l’impression qu’elle n’avait plus un seul ami. Christine commença à se construire une coquille très étroite faite de plusieurs couches: ressentiment, solitude, apitoiement sur soi. Et elle se mit à essayer de dénigrer Dieu et à Lui reprocher sa tristesse.

Toutefois, durant tout ce temps, Christine continuait d’aller à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne. Sa monitrice et sa mère restaient convaincues de l’amour de Dieu pour tous Ses enfants. Cet amour entourait ce « petit poussin » qui, un jour, elles le savaient, se mettrait à briser la coquille de chagrin qu’il s’était construite. Elles lui parlèrent sans se décourager de la bonté de Dieu, ce qui finalement amena Christine à une sorte de tournant. Elle commença à s’intéresser à la natation et à s’entraîner pour la compétition. Au fur et à mesure qu’elle améliorait ses performances, elle travailla plus dur pour faire encore mieux. Elle était tellement occupée par ce sport qu’elle pensa beaucoup moins à sa silhouette. Elle commença à avoir de nouveaux amis.

Enfin, et très lentement au début, Christine essaya de s’approcher un peu plus de Dieu. Elle se mit à lire Science et Santé d’ellemême. Les vérités qui s’y trouvaient l’aidèrent à se préparer aux compétitions de natation. Sa mère lui rappela aussi comment Christ Jésus avait expliqué ses succès: « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père. » Jean 5:19. C’est Dieu qu’il glorifiait, non lui-même.

Au fur et à mesure que Christine travaillait dans ce même but de glorifier Dieu (qu’elle se mettait à apprécier), elle commença à voir qu’Il était réellement la source de sa force et de son énergie. Elle dit à sa monitrice de l’École du Dimanche: « Je commence à voir à quel point Dieu est réellement bon. » Plus elle devint reconnaissante au sujet de ce qu’elle avait et de ce qu’elle pouvait faire, plus sante au sujet de ce qu’elle avait et de ce qu’elle pouvait faire, plus Christine sentit que Dieu déversait Sa bonté à flots. Le dégoût qu’elle avait d’elle-même et qui l’emprisonnait comme une coquille, finit par se briser complètement.

A une période où le corps change, il n’est pas anormal de se sentir un peu différent aux fil des jours. « Qui suis-je ? Quel air ai-je aujourd’hui ? » sont des questions courantes. Mais lorsque le corps croît rapidement, nous pouvons savoir que le Christ, la Vérité, met même cette structure physique sous le gouvernement de Dieu. Le développement humain naturel ne doit pas nous troubler. D’une certaine façon, cela nous pousse à ouvrir notre pensée à une reconnaissance plus haute de nous-mêmes. Nous recherchons notre identité réelle: l’idée spirituelle de Dieu exprimant Sa beauté et Sa grâce.

A la question: « Qui suis-je ? », on pourrait répondre: pas un simple être humain, mais l’enfant bien-aimé du Dieu qui m’aime; pas vraiment un adolescent qui se développe, mais l’expression complète de l’Entendement; non ce qui apparaît comme une forme de chair et d’os arrangés ensemble selon certaines proportions, mais la formation de l’être véritable, le reflet de l’Ame. Je suis complet, aimé et beau !

Affirmant la domination que Dieu nous a donnée, nous ne serons pas tout retournés par la moindre brise de changement. Dans la mesure où nous ferons complètement confiance à Dieu, qui a modelé l’homme à Sa ressemblance, nous nous préoccuperons de moins en moins de notre aspect. Nous commencerons à voir audelà des limites d’un corps matériel et nous deviendrons conscients de notre liberté innée d’exprimer Dieu de façons nouvelles.

Plus nous aimons Dieu, plus nous discernons combien Sa bonté illimitée est toujours présente. Lorsque nous devenons reconnaissants pour le bien, nous cessons de nous plaindre. Nous appréciant en qualité d’expression de Dieu, nous découvrons qu’il est inutile que nous nous condamnions. Les couches de concepts erronés s’écrouleront au fur et à mesure que la spiritualisation éclairera notre pensée.

Ton sens matériel de vie te rend-il malheureux ? Tu peux t’efforcer d’entendre les messages de Dieu. Il sait ce dont tu as besoin; en fait, Il te fournit constamment des réponses — chaque fois que tu as recours à Lui. Et tu es maintenant même l’enfant bienaimé de Dieu.

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