Il y a quelque temps, je fus saisie d'une violente douleur, dans la région du cœur, douleur qui rendit tout mouvement pénible tout le temps qu'elle dura. En outre, il m'était très difficile de respirer à fond. Je me rendis compte que je devais faire quelque chose rapidement. Je priai à l'endroit même où j'étais pour savoir que l'unique Entendement, Dieu, était toujours présent, et que j'étais le reflet de Dieu, non pas matériel, mais entièrement spirituel. J'affirmai également que l'action de l'Entendement est pour toujours régulière, parfaite, exempte de douleur. Je m'attachai à ces vérités concernant mon être véritable et je fus fortifiée par « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé de Mrs. Eddy, p. 468). Il commence ainsi: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » Au bout de quelques minutes seulement, je me sentis libérée.
Les accès de douleur se renouvelèrent à deux ou trois reprises, et chaque fois je déclarai ces vérités. A l'heure actuelle, je ne me rappelle même plus quand la guérison eut lieu, parce que la difficulté a tout simplement disparu. Personne, ni chez moi ni à mon travail, n'en sut rien. Je pourrais aussi ajouter que je suis très active et que j'accomplis mes diverses tâches quotidiennes aisément. Il va de soi que je suis profondément reconnaissante pour cette guérison, tout particulièrement parce qu'elle montre que la vérité est toujours présente pour nous aider, quel que soit l'endroit où nous nous trouvons.
Mrs. Eddy nous dit dans Science et Santé (p. 61): « Les enfants dont les parents ont une mentalité spirituellement élevée héritent de qualités plus intellectuelles, d'un esprit mieux équilibré et d'une constitution plus robuste. » Cela a été prouvé d'une façon certaine dans ma famille. En grandissant, mon frère, ma sœur et moi n'avons jamais eu aucune des maladies dites infantiles, et nous conservons cette bénédiction: une bonne santé.
« Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur, et ne t'appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (Prov. 3:5, 6). J'apprends de plus en plus à me confier en l'Éternel chaque jour, que ce soit chez moi, à mon travail ou dans les activités d'église.
Je suis vendeuse dans un grand magasin. Un jour, on découvrit qu'une vente à crédit dont je m'étais occupée impliquait une malhonnêteté de la part du client. Lorsque je m'en aperçus, on me prévint que si la somme manquante ne pouvait être obtenue auprès du client, j'aurais à l'acquitter moi-même. Immédiatement, je rejetai la notion de malhonnêteté et insistai mentalement sur le fait que l'homme est le reflet de l'Amour divin, spirituel et irréprochable. Il ne me vint jamais à l'esprit que l'issue pourrait ne pas être harmonieuse.
Deux jours plus tard, la situation fut résolue de façon satisfaisante. Peu après, dans Science et Santé (p. 288), je tombai sur cette déclaration parfaitement adaptée au problème: « La Science révèle les glorieuses possibilités de l'homme immortel, jamais limité par les sens mortels. »
A maintes reprises, des articles perdus ont été retrouvés ou m'ont été rendus chaque fois que je me suis appuyée sur l'Amour infini. Un incident — un vol — fut résolu après que, patiemment, j'eus mis ma confiance en Dieu, sachant que seuls de bons motifs animent l'homme. Je niai avec fermeté que l'homme pût désirer s'emparer de quelque chose qui ne lui appartînt pas. A la grande surprise d'un membre de ma famille, l'objet manquant nous fut rendu trois semaines après.
Une compréhension spirituelle de Dieu et de l'homme, si faible soitelle, rétablit vraiment l'harmonie.
Spanga, Suède
