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Qu'est-ce que la Bible?

Conçue au départ pour les pays qui ne connaissent pas bien la Bible, cette série d'articles fait ressortir la portée morale et spirituelle des leçons que renferment les récits bibliques, ce qui intéressera tout particulièrement les moniteurs et élèves de l'École du Dimanche.

7e partie: Le Christ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1982


Nous avons vu comment Abraham, Jacob, Moïse et de nombreux autres personnages mentionnés dans la Bible ressentirent la puissance de Dieu dans leur vie. Ce pouvoir divin les délivra de bien des difficultés quand ils s'appuyèrent sur lui et obéirent aux commandements de Dieu. Il les fit passer de l'esclavage des fausses croyances à une compréhension croissante de leur liberté en tant qu'enfants de Dieu. Ce pouvoir les guérit, les purifia et les régénéra.

Parce qu'ils avaient éprouvé le pouvoir libérateur de Dieu, ils arrivèrent aussi à sentir la présence de Dieu. Ils apprirent que le pouvoir de Dieu n'est jamais absent. Nous pouvons donc parler aujourd'hui encore du pouvoir de Dieu qui est toujours avec nous.

Où cette présence s'est-elle fait sentir ? Où était-elle active ? Dans la conscience humaine: elle la purifiait, l'élevait, la spiritualisait.

Ce pouvoir de Dieu, actif dans la conscience humaine et la rachetant des phases de la mortalité, est une manière de dépeindre le Christ. Le Christ vient à nous comme l'activité de la Vérité divine qui dissipe les conceptions erronées, corrige les erreurs de pensée et nous éveille à l'action mentale juste.

En plus du terme « Christ », nous trouvons aussi le mot « Messie », lequel n'est employé que très rarement dans la Bible. Ces deux termes signifient « l'oint ».

Mrs. Eddy nous dit dans Science et Santé qu' « Abraham, Jacob, Moïse et les prophètes entrevirent de glorieuses lueurs du Messie, le Christ, qui les baptisèrent dans la nature divine, l'essence de l'Amour » Science et Santé, p. 333.. Et dit aussi: « Les prophètes de jadis cherchaient quelque chose de plus élevé que les systèmes de leur temps; d'où leur prévision de la nouvelle dispensation de la Vérité. » Ibid., p. 270.

Les prophètes décrivirent de façons diverses la nature de la Vérité qui guérit et sauve, le Christ, que Jésus allait incarner supérieurement. Comme chacun d'eux avait perçu le pouvoir de Dieu dans sa propre vie d'une manière individuelle, les descriptions sont multiples.

Le prophète Ésaïe nous en trace ce tableau: « C'est pourquoi le Seigneur lui-même nous donnera un signe; voici la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d'Emmanuel. » Ésaïe 7:14. Le mot « Emmanuel » signifie « Dieu avec nous », la présence et la puissance de Dieu là même où nous sommes.

Un verset de la Genèse nous promet que « le sceptre ne s'éloignera point de Juda » Gen. 49:10.. Qui porte un sceptre ? Un roi. Ainsi, un roi sortira de Juda qui régnera éternellement. Et Jésus, reconnu par les évangélistes comme le « fils », ou le descendant, de David, le grand roi de Juda, manifesta la présence et la puissance de Dieu si nettement qu'on lui donna le titre de « Christ ». Les gouvernements peuvent se succéder, la loi de Dieu, la loi du Christ, durera éternellement. Le Christ est toujours prêt à gouverner l'humanité. Dans la mesure où nos pensées sont totalement régies par Dieu, nous demeurons dans la lumière du bien. Alors la prophétie biblique est accomplie: « Et j'entendis dans le ciel une voix forte qui disait: Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ. » Apoc. 12:10.

Dans le livre des Nombres, on trouve un récit semblable à celui de la Genèse: « Un astre sort de Jacob, un sceptre s'élève d'Israël. » Nombres 24:17. La venue du Christ qui guérit et sauve apporte la lumière à la conscience humaine. Une étoile brillant dans les ténèbres annonça la naissance de Jésus.

Le prophète Ézéchiel perçut l'activité rédemptrice de la Vérité — le Christ — de la manière suivante: « Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: J'enlèverai, moi, la cime d'un grand cèdre, et je la placerai: J'arracherai du sommet de ses branches un tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée. Je le planterai sur une haute montagne d'Israël; il produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique. Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l'ombre de ses rameaux. » Ézéch. 17:22, 23.

Ici, le Christ est dépeint par l'image d'un arbre. Un jeune et tendre rameau deviendra un arbre énorme, et sous cet arbre « les oiseaux de toute espèce » trouveront un refuge.

Ézéchiel pensait que le pouvoir de Dieu procurait refuge et protection. Où cela devait-il se passer ? Dans la conscience. Le prophète Ésaïe donna une illustration similaire: « Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, et un rejeton naîtra de ses racines. » Ésaïe 11:1.

Mais Ézéchiel perçut aussi l'activité de la Vérité d'une autre manière. Il dit: « J'établirai sur elles [mes brebis] un seul pasteur, qui les fera paître. » Ézéch. 34:23. Ici le pouvoir de Dieu est dépeint sous la forme du berger. Que fait un berger ? Il guide le troupeau, lui montre le chemin, il protège et soutient. Avec quoi seront-elles nourries ? Avec des idées justes, les pensées de Dieu. Et ces idées justes délivreront chacun d'entre nous du malheur, de la maladie, du péché et de la mort. Jésus était tellement conscient de cet aspect du Christ que plus tard il dit à ceux qui l'écoutaient: « Je suis le bon berger. » Jean 10:11. En se nommant lui-même « le bon berger », il se référait au Christ, qu'il exprimait si complètement parce qu'il accomplissait toujours la volonté du Père, Dieu.

Dans le dernier passage dont nous allons parler ici, nous lisons: « Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui. » Dan. 7:13. Christ Jésus se qualifia dans plusieurs passages de Fils de l'homme. Voir Matth. 8:20. Comme Fils de l'homme, il était le représentant humain du Christ, le Fils de Dieu. Par conséquent, on lui donna le titre de « Christ », indiquant par là une conscience totalement pénétrée de l'esprit de Vérité et d'Amour. Jésus — révélant le chemin du Christ — montra le bien qui peut être réalisé par ceux qui acceptent la volonté de Dieu comme le pouvoir de motivation de leur vie, et sont disposés à marcher dans ce chemin.

Mrs. Eddy écrit: « Jésus était le plus haut concept humain de l'homme parfait. Il était inséparable du Christ, le Messie — l'idée divine de Dieu en dehors de la chair. » Science et Santé, p. 482.

[Le mois prochain, 8e partie: La vie et l'œuvre de Christ Jésus]

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