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La tâche d'un prophète est de percevoir les faits réels, spirituels, et de...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1982


La tâche d'un prophète est de percevoir les faits réels, spirituels, et de voir l'irréalité de la fausse évidence présentée souvent de façon si convaincante par le sens matériel. Mrs. Eddy définit le mot « prophète » comme « un voyant spirituel; disparition du sens matériel devant les faits conscients de la Vérité spirituelle » (Science et Santé, p. 593). J'apprends à ne pas tenir compte des mensonges de l'entendement mortel en les comparant au modèle de la perfection de Dieu et de Son reflet parfait, l'homme. La nécessité de faire confiance aux faits spirituels de l'être en présence même de ce qui paraît être un homme mortel et malhonnête, m'a été rappelée récemment.

Je rendais visite, dans une grande ville, à des amies chez qui je devais passer la nuit. Nous étions allées au cinéma ce soir-là et lorsque nous sommes revenues au parking où nous avions laissé la voiture, ce fut pour trouver qu'une vitre avait été brisée par une pierre et que ma valise, qui était sur le siège arrière, avait disparu. Un autre bagage dans l'auto, qui n'avait pas été pris, contenait mon portefeuille. Je fus reconnaissante pour cette protection.

La police fut avisée, et le policier qui se présenta se montra compréhensif. Il accusa de cet incident les habitants d'un H.L.M. situé de l'autre côté de la voie ferrée qui bordait le parking. En fait, il employa un terme péjoratif pour décrire le genre de personnes qui y vivaient, et il nous dit que toute cette zône était très peu sûre la nuit.

Je décidai de faire quelques recherches sur la voie ferrée, et pour ce faire, je me glissai, suivie de mon amie, par un trou de la clôture. Au beau milieu de la voie gisait ma valise — mais vide. Seule était restée une brosse à cheveux. J'étais heureuse d'avoir retrouvé ma valise, bien que mes vêtements et mes articles de toilette eussent disparu. Nous décidâmes, mon amie et moi, de revenir le lendemain matin pour continuer nos recherches de jour.

Plus tard dans la soirée, quand je me retrouvai seule, je réfléchis à la situation. La perte de mes affaires n'était pas aussi affligeante pour moi que « l'arrière-goût » laissé par le sentiment d'être la victime sans défense de maraudeurs malveillants. Je priai pour corriger cette vision déprimante d'un homme malhonnête, ne fût-ce que pour ma tranquillité d'esprit. Je pensai à l'homme réel, parfaitement intègre et exprimant Dieu en toutes choses. Je niai silencieusement qu'il y eût un pouvoir malveillant en mouvement dans le monde aujourd'hui, ou qu'une personne quelconque pût être l'instrument de l'erreur ou sa victime. J'affirmai, de tout mon cœur, que la loi divine du bien, la loi de l'Amour, est le seul pouvoir agissant. Je m'endormis sur ces pensées, et le lendemain matin, en me réveillant, j'y repensai brièvement.

Comme prévu, mon amie et moi sommes retournées en voiture au parking vers le milieu de la matinée. Nous avons de nouveau franchi la barrière et nous nous sommes mises à marcher le long de la voie ferrée. De loin, je remarquai un jeune homme qui se baissait et ramassait quelque chose. Il leva les yeux et m'appela en disant: « Que cherchez-vous ? » Je répondis, avec un haussement d'épaules: « Mes vêtements. » Il me demanda de le suivre — avait vu un tas de vêtements et des « produits de beauté », dit-il. Effectivement, sur un remblai sablonneux d'un côté des rails, se trouvait intact chacun de mes vêtements. Ensuite, ce jeune homme me conduisit à un endroit où le contenu de mon nécessaire de toilette avait été répandu le long des traverses de chemin de fer. Et plein de sollicitude, désirant qu'il ne me manque aucun article, il m'aida à ramasser chaque chose, jusqu'au minuscule flacon de parfum. Tout ce qui m'appartenait fut récupéré. Et le jeune homme me répétait inlassablement: « Êtes-vous bien sure que vous avez tout ? »

J'espère que l'amour qui était dans mon cœur était aussi dans mes yeux lorsque je le regardai pour le remercier de son aide. Le Père m'a voir l'évidence incontestable de l'homme réel, spirituel, là où auparavant il ne semblait y avoir eu que l'évidence d'un mortel qui avait mal agi ou d'un mortel à qui l'on avait fait du tort. Mrs. Eddy déclare (Science et Santé, p. 406): « La Science de l'être dévoile les erreurs des sens, et la perceptions spirituelle, aidée par la Science, parvient à la Vérité. Alors l'erreur disparaît. » La vérité de l'homme formé parfaitement par Dieu est le seul fait qu'un prophète — un voyant spirituel — puisse percevoir.


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