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L'excellence académique est accessible

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1982


Le niveau académique baisse-t-il ? Il n'y a pas longtemps, un professeur d'université faisait des commentaires sur le nombre d'étudiants entrant en première année qui étaient incapables de s'exprimer clairement par écrit. De semblables sonnettes d'alarme retentissent dans de nombreuses universités et récemment, un éminent président d'université signalait une « baisse de l'excellence » dans le monde académique.

Dans une société technologiquement sophistiquée ayant un besoin croissant de citoyens cultivés, une telle tendance est inquiétante. De nombreuses analyses de la situation ont été faites et un large éventail de remèdes a été proposé. Certains sont même déjà utilisés.

Qu'arrive-t-il si nous analysons la situation d'un point de vue spirituel ? En regardant plus à fond, nous découvrons que le problème fondamental repose sur une conception erronée de ce qu'est l'homme.

Un des aspects de cette conception erronée réside dans la croyance que l'homme est un organisme matériel dont les capacités intellectuelles dépendent de la matière, ou cerveau, argument réfuté vigoureusement dans le livre de Job: « Mais en réalité, dans l'homme, c'est l'esprit, le souffle du Tout-Puissant, qui donne l'intelligence. » Job 32:8.

Puisque Dieu est infini, il ne peut y avoir de limites à l'intelligence que Dieu donne à l'homme. C'est donc sur un terrain peu sûr que repose la croyance que, puisque bien des gens ne semblent capables d'atteindre, à présent, que de modestes résultats académiques, nous ne devrions exiger de qui que ce soit l'excellence académique. En fait, limiter ses expectatives d'épanouissement à un niveau de compétence médiocre, ce serait rendre un mauvais service à tous, puisque cette approche est basée manifestement sur l'acceptation du concept que l'homme est lié à la matière.

Se défaire de ces vues limitées et voir que l'homme est spirituel, avec des capacités infinies données par Dieu, c'est ouvrir la porte à de plus hautes réalisations pour tout le genre humain. Ainsi que Mrs. Eddy l'expose: « Dieu exprime en l'homme l'idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d'une base illimitée, s'élargit et s'élève de plus en plus. » Science et Santé, p. 258.

L'effet que peut avoir dans le domaine des réalisations académiques, un sens spirituel des capacités humaines est illustré par ce qui m'est arrivé il y a bien des années. Ayant obtenu une bourse d'études, je venais de me faire inscrire dans un lycée, en Angleterre, et, à ma grande surprise, je me suis trouvé placé dans une classe inférieure. Pour ajouter à ma déconvenue, je travaillais mal et bientôt je finis par être parmi les derniers de la classe. Il semblait qu'il n'y eût qu'un seul moyen de me racheter comme boursier: c'était de me présenter à un deuxième concours de bourse — examen ouvert aux élèves de première année seulement. Mes camarades m'affirmaient que mes chances de succès étaient très faibles. Deux bourses seulement devaient être attribuées, et il y avait un grand nombre de candidats.

Comme la date de l'examen approchait, ma mère et moi avons prié avec ferveur pour saisir une lueur plus claire des capacités illimitées de l'homme en tant qu'enfant de Dieu. Je fus bien aidé par les énoncés de vérité, tels que celui-ci de Mrs. Eddy, dans Science et Santé: « Les mortels ont un sens bien imparfait de l'homme spirituel et de la portée infinie de sa pensée. » Ibid. Je fus capable de rejeter, dans quelque mesure, la perception mortelle, limitée, de moi-même et de discerner quelque peu les capacités que Dieu me donnait.

Comme conséquence de ce travail préparatoire, j'ai pu me présenter avec confiance à l'examen. Et lorsque les résultats furent annoncés, j'appris que j'étais désigné comme lauréat d'une des bourses. Peu de temps après, j'ai été promu à ma juste place dans une classe supérieure, et je me suis trouvé sans tarder parmi les premiers de la classe, position que j'ai pu maintenir jusqu'à la fin de mes études.

En repensant à cette expérience, je vois une relation entre l'espérance et l'accomplissement. Quand je me trouvais dans la classe inférieure, impliquant une faible espérance, mon travail était médiocre. Lorsque j'ai été placé dans une classe supérieure où la norme que l'on attendait de moi était beaucoup plus élevée, je travaillai bien. Aujourd'hui, beaucoup d'éducateurs reconnaissent l'effet que les attentes des professeurs peuvent avoir sur les résultats obtenus par leurs élèves. Par exemple, il y a eu des rapports sur des enfants que l'on disait déficients, dont le travail scolaire a progressé d'une façon spectaculaire quand leurs professeurs ont changé d'attitude à leur égard et qu'ils se sont attendus à ce que ces élèves travaillent bien.

Mais la simple espérance humaine, si positive soit-elle, n'est pas suffisante. La prise de conscience de notre potentiel complet exige quelque chose de plus profond. L'amélioration de ma situation scolaire n'avait été le résultat ni du changement d'expectative d'un professeur, ni d'une promotion, mais d'un concept plus clair de mon identité spirituelle. Cela n'indique-t-il pas un meilleur fondement pour établir nos espoirs de succès académique ?

Dans la mesure où les professeurs, les élèves et les parents reconnaîtront que toute personne, en réalité, reflète Dieu spirituellement et exprime Son intelligence, leurs espérances reposeront sur le fondement juste. Dans la mesure où ils triompheront des concepts matériels restrictifs tels que l'hérédité, l'entourage, la race, les facteurs sociaux et les statistiques sur le quotient intellectuel, ils verront que l'excellence académique est à la fois accessible et démontrable.

Christ Jésus n'admettait aucun compromis dans ses exigences concernant notre potentiel spirituel. Il dit: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matth. 5:48. L'activité intellectuelle doit avoir une base spirituelle et être guidée par la morale pour pouvoir essayer de satisfaire à cette exigence. Sur cette base, nous pouvons rejeter la notion qui prétend qu'exiger des normes élevées d'excellence académique est quelque peu « élitiste » ou « antidémocratique », puisque un concept juste de l'intelligence de l'homme, qui lui vient de Dieu, ne peut que bénir l'humanité entière. De même, nous pouvons reconnaître qu'un sens juste de l'intellect et de l'érudition n'est pas en conflit avec la Science Chrétienne.

Mrs. Eddy écrit: « Acceptons la Science, renonçons à toutes les théories fondées sur le témoignage des sens, abandonnons les modèles imparfaits et les idéaux illusoires, et ayons ainsi un seul Dieu, un seul Entendement, et qu'Il soit parfait, produisant Ses propres modèles de perfection. » Science et Santé, p. 249. Si un intellectuel se moque des enseignements de la Science Chrétienne ou si un Scientiste Chrétien attache trop peu d'importance au savoir et aux réalisations académiques, cela indique qu'un sens plus large de l'homme spirituel et de ses capacités est nécessaire. L'intellectuel, le moral et le spirituel peuvent s'unir harmonieusement sur la base d'un unique Entendement, d'une unique conscience.

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