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Les créatures de Dieu ne peuvent pas me faire du mal !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1982


Sarah se laissa glisser du siège de la voiture, sauta par terre et claqua la portière. L’après-midi était chaude; dans une demiheure le camp serait levé et chacun rentrerait chez soi. Sarah accompagnait sa maman; elle était venue voir son frère, Bill, jouer au football.

Sans attendre sa maman, Sarah s’élança pieds nus vers la grande pelouse où jouaient plusieurs équipes. Bill appelait cela les tournois d’entraînement de l’après-midi.

Il avait expliqué à Sarah que le main, au camp de football, on apprenait à faire des tas de choses: à dribbler, à faire des têtes et à marquer des buts. Puis chaque joueur était affecté à une équipe et, l’après-midi, ces équipes disputaient des tournois entre elles. Si l’équipe de Bill était gagnante cette aprèsmidi, ils seraient les champions de la semaine.

Il y avait beaucoup de visages, là-bas, sur la pelouse. Sarah s’arrêta de courir pour bien regarder à nouveau. Elle aperçut Bill et s’avança en cabriolant jusqu’au bout de la prairie et autour des drapeaux qui marquaient les quatre coins du terrain.

Elle poussait des petits cris de joie tellement elle était heureuse d’avoir aperçu Bill la première. Lorsque enfin sa maman parvint à la rattraper, Sarah vint vers elle en dansant: « Maman, regarde Bill est là-bas ! »

Tout à coup Sarah cria: « Aïe, Aïe ! » et se laissa tomber par terre en tenant son pied. Immédiatement l’un des moniteurs vint vers Sarah et sa maman. « Encore une piqûre d’abeille. Oh ! ces abeilles ! Il faut s’en méfier, elles sont partout ! Tenez, j’ai été piqué la semaine dernière et j’ai dû garder le lit deux jours. » Le pied de l’entraîneur était enveloppé d’un énorme pansement.

Sarah pleurait toujours; sa maman la prit donc dans ses bras. Le moniteur poursuivit: « Il y a un poste de secours làbas; ils ont tout ce qu’il faut contre les piqûres d’abeilles: des médicaments et des pansements. »

Au mot de « médicament », Sarah cessa de pleurer. Elle savait que ce n’était pas avec ça que sa maman l’aidait chez elle. Dans la famille, on se tournait vers Dieu chaque fois qu’on avait beson d’aide. A l’École du Dimanche de la Science Chrétienne, Sarah avait appris que Dieu est Amour et est toujours avec elle. Donc il n’y avait de place pour aucune crainte, peur des insectes, peur de se faire mal ou peur des piqûres d’abeilles.

Sarah s’échappa des bras de sa maman et déclara calmement: « Les créatures de Dieu ne peuvent pas me faire du mal ! » Elle pensait à certaines paroles de Mrs. Eddy, dans Science et Santé: « Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l’harmonie de la Science, sont inoffensives, utiles, indestructibles. » Science et Santé, p. 514.

Sarah essuya ses pleurs, s’assit dans l’herbe et mit ses sandales. « Maman, je vais un petit peu plus loin pour prier. » Elle souhaitait être tranquille pour écouter Dieu. A cloche-pied elle s’éloigna de quelques mètres et s’assit là, toute seule.

La partie continuait. Le score était serré. Bill fit une passe à un co-équipier, qui marqua un nouveau but. Tout le monde applaudit.

« Maman, Maman ! » Sarah était debout maintenant et marchait sans difficulté, avec un large sourire. « Maman ! » s’écria à nouveau Sarah, et elle ajouta, agitant les bras en l’air: « J’suis guérie ! »

Ce soir-là au dîner on parla beaucoup — et avec quelle joie — de victoire. Bill montra à Papa le ruban bleu qu’il avait reçu comme joueur de l’équipe gagnante, et il raconta comment il avait aidé à marquer un but. Sarah déclara qu’elle aussi faisait partie d’une équipe de vainqueurs. Elle parla de la piqûre d’abeille et expliqua comment Dieu l’avait guérie. « Une idée ange venant de Dieu m’a dit d’aimer les abeilles, même celle qui m’avait piquée et c’est ce que j’ai fait; et mon pied allait très bien. »

Note aux parents:

Les piqûres d’insectes, tout comme les coupures et les bleus, sont souvent minimisées — avec sagesse — par les adultes, avec un rassurant: « Tout va bien; ce n’est pas la peine d’en faire toute une histoire ! » Enseigner aux enfants à ne pas chercher à se rendre intéressants ni à prendre au tragique des vétilles est une marque de bon sens tout à fait justifiée.

Mais il est également important d’aider les enfants à apprendre à s’appuyer sur Dieu pour être guéris, même lorsqu’il s’agit de maux anodins. La prémisse de la Science Chrétienne affirmant que l’homme est spirituel et que Dieu prend parfaitement soin de la moindre de ses pensées et de ses actions et la gouverne est la base permettant de s’appuyer de façon conséquente sur le pouvoir de guérison de Dieu.

Les jeunes saisissent vite ce fait spirituel et l’appliquent rapidement. Tout changement dans la condition physique (que celle-ci soit qualifiée de sérieuse ou de bénigne) est toujours satisfaisant: c’est en effet l’évidence que la Vérité est démontrable.

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