Missi adorait jouer au papa et à la maman avec ses amies. Elles avaient toutes des poupées et les poupées sont de merveilleuses compagnes de jeux. Comme elles étaient belles dans leurs toilettes ! Les petites filles aimaient leur brosser les cheveux et les coiffer de différentes façons.
Missi avait trois frères, deux plus âgés qu'elle et un plus jeune. Les garçons n'aimaient pas les poupées et ils refusaient de jouer au papa et à la maman.
Missi se disputait souvent avec ses deux grands frères. La colère et les cris étaient parfois très forts.
Peu après l'une de ces disputes, Missi a découvert qu'elle avait une grosseur sur le cou. Ça lui faisait mal quand elle y touchait. Elle en a parlé à sa maman et lui a demandé d'appeler une praticienne de la Science Chrétienne afin qu'elle prie pour elle et l'aide à se rendre compte que la maladie et le mal ne sont pas réels car Dieu, la Vérité, ne les a jamais créés. Missi croit à la Vérité et elle a appris à l'École du Dimanche de la Science Chrétienne que la Vérité guérit, même lorsque nous la comprenons seulement un peu. A l'École du Dimanche, elle a appris, et ses trois frères aussi, comment Dieu prend soin de nous tous, tout le temps.
Missi dit à sa maman: « Je suis l'enfant parfaite de Dieu, donc je sais qu'en réalité cela ne fait pas partie de moi. » C'était une petite fille courageuse et elle se mit à penser à certaines des choses qu'elle avait apprises à l'École du Dimanche.
La praticienne avait demandé à Missi d'étudier la Prière du Seigneur et son interprétation spirituelle qu'on trouve aux pages 16 et 17 de Science et Santé par Mrs. Eddy. Elle lui avait demandé d'étudier aussi le Psaume 23, le Psaume 91, ainsi que le cantique 254 dans l'Hymnaire de la Science Chrétienne.
C'était difficile pour Missi, car il y avait certains mots qu'elle ne comprenait pas. Sa maman l'aidait et sa grand-mère, quand elle venait à la maison, l'aidait aussi. Elles parlaient de la façon dont Dieu prend soin de nous et voyaient ensemble qu'il n'y a rien à craindre. Au verset 5 du Psaume 91, il est dit: « Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour. » « Les terreurs de la nuit, expliqua Grand-maman, cela veut dire les craintes de toute sorte. » Elle dit que la crainte ne peut venir que lorsqu'on se laisse tromper par l'erreur, par des pensées — des tentations — qui nous poussent à croire que nous pouvons être séparés de Dieu et que de mauvaises choses, comme des grosseurs, peuvent trouver une place sur nous. Ensuite elles parlèrent de la protection qui nous est promise dans la seconde moitié de ce Psaume. Missi se sentait mieux et n'avait plus peur.
Grand-maman et Maman continuaient à prier avec la praticienne. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy a écrit quelque chose qui les aidait beaucoup: « Enfants. Les pensées spirituelles et les représentants spirituels de la Vie, de la Vérité et de l'Amour... » Science et Santé, p. 582. Elles savaient — et Missi aussi — que l'enfant de Dieu ne peut pas avoir de grosseur ou n'importe quoi d'autre qui ne manifeste pas la Vie, la Vérité et l'Amour.
Missi avait appris à l'École du Dimanche que les pensées spirituelles venant de Dieu étaient tout ce qu'elle pouvait ressentir. Elle savait qu'elle était l'enfant de Dieu, heureuse et libre, et que tout ce qu'elle pouvait sentir, c'était la tendresse de Dieu, Son amour, Son pouvoir; parce que tout cela vient de Dieu, c'est tout ce qu'elle pouvait garder. Quelque chose qui faisait mal n'était rien d'autre qu'un mensonge sur l'enfant de Dieu. Missi ne pouvait pas réellement l'avoir. Et c'est ce qui a été prouvé, car en peu de temps, elle était tout à fait bien.
Elle était très reconnaissante pour cette guérison magnifique et elle remerciait Dieu. Après cela, elle s'est efforcée de ne plus se disputer avec ses frères, mais de les aimer.
