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Le Christ est au cœur même de la conscience

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1981


Lorsque nous prions consciencieusement pour être guéris, nous nous attendons à un changement. Parfois il vient sans à-coups et sans délai. Parfois nous devons persister; nous étudions avec soin, approfondissant notre compréhension de la Vérité, élargissant notre amour pour Dieu. Par cet effort sérieux, nous nous estimons fondés à espérer que les événements nous deviendront plus cléments. Nous désirons être en bonne santé, nous entendre mieux avec les autres, être plus heureux. Il est incontestable que la prière scientifique guérit, même s’il est nécessaire que nous luttions pour obtenir des aperçus plus clairs et plus profonds de la réalité. Cette prière nous met à l’unisson de la loi de Dieu et nous découvrons alors que notre vie est transformée.

Que dire de ces moments passés à travailler longuement et avec acharnement et où la guérison n’est toujours pas apparue ? Peut-être avons-nous eu l’aide soutenue d’un praticien ou d’une praticienne de la Science Chrétienne. Nous sommes probablement allés aussi loin que possible dans nos efforts pour obtenir cette guérison. Et pourtant, il semble que le pouvoir de Dieu — Sa présence curative — soit encore juste au-delà, pas tout à fait à notre portée.

Peut-être est-ce d’une optique différente que nous avons besoin. Si nous prenons le point de vue de mortels en lutte, le Christ guérisseur émanant de Dieu semble bien trop souvent hors de notre portée. L’entendement humain pense si régulièrement en fonction de ses propres limitations, en fonction de ce qu’il ne peut tout à fait atteindre ! Ce n’est jamais du point de vue du Christ infini, la Vérité — une présence incluant éternellement tout — que le sens matériel envisage les choses, mais plutôt de la position peu sûre que le bien est séparé de nous: en général juste un peu plus loin. Devons-nous continuellement lutter pour atteindre le Christ, nous efforçant de saisir son pouvoir guérisseur et sauveur ? Lorsque, ayant fait l’impossible, nous sentons que malgré tout le Christ reste hors de notre portée, il peut être important d’abandonner une lutte qui est, peut-être, devenue plutôt centrée sur soi. Peut-être le moment est-il venu de nous attendre avec confiance à une action du Christ, que, jusqu’alors, nous n’avons pas reconnue.

Avez-vous pensé qu’il est possible que ce soit le Christ qui vous recherche ? Non pas que le Christ soit quelque part, « là-bas ». Il n’y est pas. Sa présence et la vérité qu’elle révèle sont de toute éternité au sein même de la conscience. Mais peut-être le sens matériel est-il tellement occupé à essayer de remédier à ses difficultés qu’il perd de vue le fait crucial que le Christ de Dieu est toujours avec nous. Peut-être devons-nous ralentir nos efforts, ne plus nous acharner à rallier le Christ; et au lieu de cela apprendre quelque peu à reconnaître qu’il est à même de nous atteindre, de révéler sa présence constante. Si nous sommes trop occupés à nous efforcer d’atteindre le Christ, il se peut que nous oubliions le fait que le Christ — la Vérité se révélant en toute pureté à la pensée individuelle — est, d’une certaine façon, à notre recherche. Le Christ s’empare de nous, autrement dit il vient de l’intérieur de nous-même et agit en tant que pouvoir divin réprouvant les fausses croyances jusqu’à ce qu’elles soient complètement détruites; il nous réconforte en nous faisant prendre conscience que l’homme n’a jamais été capturé par quelque prétendue erreur.

Évidemment, il est essentiel que nous approfondissions tous notre compréhension de Dieu, que nous percevions davantage le fait que l’Esprit, non la matière, est la substance de notre être. Il est nécessaire que nous apprenions de façon plus complète que la loi de Dieu est bonne, que le bien est de toute éternité, ininterrompu. Cela nous permettra de reconnaître et de nier, avec plus de discernement, la nature subtile du mal et de ses prétentions à la présence et à la substance.

Tout cela peut demander beaucoup d’efforts. Mais il n’en reste pas moins que nous ne devrions pas nous laisser enfermer dans une vision erronée de nous-mêmes: nous voir comme de petites entités mortelles incapables, en quelque sorte, d’apporter dans leur existence et en mesure suffisante, le Christ guérisseur. Lorsque nous écoutons avec suffisamment d’attention, nous découvrons sans aucun doute que le Christ nous accompagne constamment, non de loin, mais en se faisant connaître au sein même de notre conscience. Il a quelque chose à nous dire. Mrs. Eddy, qui a révélé la Science divine, écrit: « Le Christ est la vraie idée énonçant le bien, le message divin de Dieu aux hommes, parlant à la conscience humaine. » Science et Santé, p. 332. Assurément ce message venant de Dieu, ce Christ sauveur, vient à nous en toute affection — il exige de nous que nous nous soumettions à l’amour de Dieu. Nous ne pouvons échapper à cette sollicitude divine.

Au lieu de penser que nous luttons sans cesse pour atteindre le Christ, il est bon de nous souvenir que le Christ est déjà ici même et qu’il saisit et élimine inévitablement tout ce qui est erroné dans notre pensée. C’est là la grâce de Dieu. Même si nous tentons de nous y soustraire, le Christ, finalement, se fait jour dans la conscience, apportant son message réconfortant — un message qui nous remet spirituellement sur la bonne route, qui guérit. Dieu nous aime. Et l’action inévitable de l’Amour infini dans la conscience humaine est de la sonder, de l’entourer, de l’amener tout entière à la tendre garde de l’Amour. « Où fuirais-je loin de ta face ? » Ps. 139:7. demanda le Psalmiste.

S’il arrive que la direction prise par une certaine personne nous inquiète, il est réconfortant de nous rendre compte que cette personne ne peut se trouver hors du rayon d’action du Christ — ne peut prendre de vitesse ou déjouer les plans du Christ, parce que le Christ est inhérent à la véritable conscience. Saul en est un exemple classique. Bien qu’il s’opposât à la perception chrétienne de la volonté divine, le Christ de Dieu ne l’en atteignit pas moins. Le message qui lui vint clairement fut « une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Actes 9:4. Saul devait faire face à cette question posée par le Christ. Finalement, là, il ne pouvait l’éviter, et il ne l’évita pas. Rapidement sa vie fut transformée.

Le Christ, par la nature de son amour, enveloppe notre vie. Tôt ou tard, son message exige notre attention; il perce toute résistance mortelle et nous éveille à une santé, à une raison d’être, à une sagesse meilleures.

S’il arrive que vous ayez à lutter pour parvenir à la guérison, prenez le temps d’acquérir une vue plus large de la question. Quelque chose de plus grand que votre effort personnel pour atteindre le Christ est à l’œuvre. C’est le Christ qui vous recherche. En fin de compte, il vous est impossible de vous soustraire à sa bénédiction, qui est revêtue de la force de Dieu. Tôt ou tard le Christ atteindra et soumettra toute imperfection; il se fera aimer de vous. Vous ressentirez son effet guérisseur.

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