Enfant, j'ai fréquenté une École du Dimanche de la Science Chrétienne, puis à l'université, j'ai été membre d'une organisation de la Science Chrétienne. Je suis aussi devenu membre d'une filiale locale de l'Église du Christ, Scientiste, et pendant une courte période, j'ai enseigné à l'École du Dimanche. Cependant, la Science Chrétienne restait pour moi une théorie la plupart du temps. Je n'avais aucun problème grave; je n'utilisai donc jamais vraiment ce que j'avais appris.
Après l'université, je tournai en rond pendant environ cinq ans, ne sachant que faire de ma vie. Un jour, je fus atteint d'une maladie qui me frappa d'incapacité. J'eus très peur et pensai que je pouvais mourir. En pleine agitation mentale, j'allai voir tout d'abord quelques psychologues. Je sentais que j'avais besoin de quelque orientation. Ils furent très gentils, mais cela ne me sembla pas la bonne voie. J'avais le sentiment qu'ils voulaient me montrer comment vivre avec mon problème; or, je désirais vivre sans lui. Puis ma mère téléphona et me recommanda d'appeler un praticien de la Science Chrétienne. Je dois admettre que cela m'apparut comme un pas en arrière. Je pensais que j'avais dépassé la Science.
Je décidai, cependant, pour la première fois depuis bien des années, de lire la Leçon biblique hebdomadaire indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. Je trouvai près de chez moi une Salle de Lecture de la Science Chrétienne, et après avoir lu la leçon, qui comprend des passages de la Bible et de Science et Santé de Mrs. Eddy, je me sentis renouvelé. Certain d'être sur la bonne voie, j'étais maintenant prêt à appeler un praticien pour lui demander de m'aider par la prière.
La guérison ne se produisit pas rapidement, mais elle me régénéra. Sur une période d'un an et demi, je repris à zéro l'étude de la Science Chrétienne. Quand je commençai, il me sembla que je ne savais rien, que toute ma culture académique ne valait rien. Paul a écrit (Phil. 3:8): « Je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. » Je lus beaucoup de choses sur Paul et sur Job aussi. Je savais que ce que j'apprenais maintenant en Science Chrétienne était permanent, car c'était basé sur le roc, Christ, la Vérité — sur un concept purement spirituel de Dieu et de l'homme. Je me rendis compte à quel point j'étais totalement dépendant de Dieu et de Son grand amour pour Ses enfants.
Ce ne fut pas facile. Je devais faire un pas à la fois. Tout d'abord, je priai seulement pour pouvoir passer la nuit. Puis je m'appuyai sur Dieu pour qu'il m'aide à aller travailler et même à pouvoir manger. Parfois je priais rien que pour arriver jusqu'à l'ascenseur. Je faisais part de mes craintes au praticien, qui était constamment disponible quand j'avais besoin de lui. Au cours des mois qui suivirent, ma confiance en Dieu augmenta et les attaques de la maladie furent moins fréquentes. Je découvris que le fait de compter sur Dieu augmentait ma confiance et m'incitait à compter davantage sur Lui. De cette façon, j'acquis de la force. Ces versets de la Bible m'aidèrent beaucoup: « Si l'Éternel n'était pas mon secours, mon âme serait bien vite dans la demeure du silence. Quand je dis: Mon pied chancelle ! ta bonté, ô Éternel ! me sert d'appui » (Ps. 94:17, 18); et: « Les bontés de l'Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme » (Lam. 3:22); et particulièrement celui-ci, tiré de Malachie (3:6): « Je suis l'Éternel, je ne change pas; et vous, enfants de Jacob, vous n'avez pas été consumés. »
Cette guérison a changé ma vie. Tout au long de mes années à l'université, j'étais obsédé par la pensée que bien que je pusse exercer un certain nombre d'activités avec succès, rien finalement ne semblait compter vraiment. Je sentais que je bâtissais des châteaux de sable que la grande marée de la mortalité emporterait. Je sais maintenant que je construis sur le fondement de la Vérité éternelle. Ce sens de bien permanent m'est précieux.
Je suis maintenant complètement guéri et j'ai été employé avec succès pendant plusieurs années comme artiste graphique. Étant responsable du travail artistique dans une revue mensuelle, je dois faire face tous les jours à des travaux urgents, et je m'efforce de m'appuyer sur Dieu encore davantage.
Le travail dans une église filiale m'a aussi aidé à croître spirituellement. Le cours de Science Chrétienne m'a fourni la base pour cette croissance et la réunion annuelle de l'association des élèves continue à me procurer la vision la plus claire du paysage spirituel de mon voyage. Je suis reconnaissant de chaque occasion qui m'est donnée de servir la Cause de la Science Chrétienne que Mary Baker Eddy a établie.
San Francisco (Californie), U.S.A.
Je confirme avec joie le témoignage de mon mari. Quand il est tombé malade, je connaissais peu la Science Chrétienne. Il ne m'apparaissait pas que la Science fût une méthode de guérison durable.
Quand je m'asseyais dans les salles d'attente des divers psychologues que mon mari consultait, l'avenir paraissait sombre. Mon mari ne semblait pas aller mieux et les patients dans les salles d'attente étaient drogués. Aussi, quand il décida d'aller à la Salle de Lecture de la Science Chrétienne, je fus très soulagée. Il revint plein d'espoir et je sus que nous étions sur le bon chemin.
Plus tard, le praticien me demanda si j'avais déjà vu un nuage jeter une ombre sur une maison. Quand il passe, l'ombre le suit et la maison n'en conserve aucune trace. Telle est la façon dont j'envisage la maladie — comme un rêve mortel qui n'a jamais touché l'homme réel. Je suis heureuse de dire que les bienfaits venant de l'étude et de l'utilisation de la Science Chrétienne continuent de nous entourer tous les deux.