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Louant le Dieu parfait, nous sommes satisfaits

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1981


Au royaume des cieux — véritable conscience spirituelle de Dieu qui appartient à l'homme — il n'existe ni désir insatisfait ni satiété insipide. Les prédications de Jésus portaient sur le royaume de Dieu et sur la manière dont les humains le trouvent, en le recherchant dans leur véritable être spirituel. Grâce à la perspicacité de Jésus, d'autres ont souvent eu des aperçus si satisfaisants de la réalité que leur vie a pris une tout autre direction et que leur corps à été guéri. Cette action du Christ, décrite à différentes reprises comme un peu de ciel descendu sur terre et élevant les terrestres au ciel, est toujours instantanément à notre portée, mais il faut désirer ressentir cette action vivifiante du Christ pour en faire l'expérience.

Vous et moi devons cultiver le désir juste, ne pas l'étouffer ni nous efforcer d'en trouver la satisfaction par la seule jouissance des sens. Au contraire, le désir juste doit être amplifié et fortifié par le Christ rédempteur.

Les sociétés oscillent souvent entre la contrainte et la permissivité. Un écrivain moderne, décrivant les dix dernières années, fit cette remarque: « Le plaisir était normal, l'abnégation anormale. Prompts à toute fantaisie passagère, nous ne pratiquions la sobriété qu'à regret. » Suzanne Britt Jordan, “The Joy of Abstinence”, Newsweek, 25 février 1980. L'auteur transforme avec humour cet adage anglais bien connu: « L'absence rend le cœur plus tendre » par: « L'abstinence rend le cœur plus tendre » et soulève une question relative à l'avenir, que nous pouvons bien nous poser à nous-mêmes: Nous préparons-nous à une ère de pauvreté et de manque, ressuscitant l'ancien syndrome « pauvreté = piété » ? L'antidote du plaisir immédiat est-il une abstinence permanente ?

Nul besoin de nous laisser prendre à ce dilemme de la matérialité, mais il faut examiner chaque désir qui frappe à notre porte. Si nous le rejetons, serons-nous plus capables, ou moins capables de vivre joyeusement, spirituellement ? Si nous y cédons, nous rapprocherons-nous de Dieu et de Ses enfants ? Le désir peut être purifié et il le sera afin de devenir le serviteur de l'amour, nous incitant à bénir et à guérir. Pareille transformation nous remplira du profond désir de nous éviter mutuellement des expériences malheureuses. Il ne pourra jamais nous conduire dans des chemins qui n'apportent aucune satisfaction ni faire de nous une source de tentation pour autrui.

Peut-être n'existe-t-il personne qui n'ait eu des désirs humains inassouvis. Parfois, plus on jouit d'abondance matérielle et de plaisirs sensuels et plus le désir est désespéré. Aucune nation, développée, en voie de développement ou sous-développée, n'offre à son peuple un affranchissement des désirs non satisfaits. Ni l'abondance de biens matériels et de manifestations culturelles, ni le manque parfois considéré comme simplicité et innocence souhaitables, ne sont en eux-mêmes satisfaisants.

Souvent le désir ardent indique l'action du Christ, la véritable connaissance de Dieu, l'Esprit, donnant un aperçu du ciel auprès duquel les plaisirs terrestres semblent bien ternes. « La matière n'était plus traversée par son arc-en-ciel de promesse » Rétrospection et Introspection, p. 23., écrit Mrs. Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, en parlant de sa propre expérience. Il est intéressant qu'elle ait intitulé cet article « Émergence dans la lumière ». Plus tard, alors qu'elle en savait davantage sur cette lumière de la réalité spirituelle, elle écrivit un poème intitulé « Satisfait », poème qui a aidé bien des gens à trouver la voie menant à une satisfaction qu'ils n'auraient pas crue possible. Il se termine ainsi:

Les temps s'arrêtent pour louer
Le Dieu parfait.
Celui qui fait Sa volonté
Est satisfait.Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 160.

Apprendre à découvrir et à faire la volonté de Dieu, voilà ce qui satisfait. Ce n'est pas une amplification du désir humain suivie de sa satisfaction, et ce n'est pas non plus l'être humain trouvant satisfaction dans l'orgueil et le succès. Ce qui satisfait, c'est de reconnaître que toute gloire appartient à Dieu.

S'abstenir simplement de s'abandonner à la matérialité ne sera guère plus, au cours des dix prochaines années, le moyen d'arriver à cette sorte de satisfaction qu'il ne l'était lorsqu'on demanda aux Colossiens : « Pourquoi... vous impose-t-on ces préceptes: Ne prends pas ! ne goûte pas ! ne touche pas... ? Ils ont, à la vérité, une apparence de sagesse, en ce qu'ils indiquent un culte volontaire, de l'humilité, et le mépris du corps, mais ils sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. » Col. 2:20, 21, 23.

L'abnégation profonde de soi qui est exigée signifie bien plus que se priver d'une forme quelconque de matérialité. L'abnégation de soi qui mène à la vraie satisfaction, c'est la reconnaissance que Dieu est vraiment Tout et que l'homme est l'expression de cette totalité. Les hommes et les femmes chrétiennement conscients de leur être véritable sont exaltés parce qu'ils font la volonté de Dieu; ils ne renoncent alors à rien qui soit réel ou qui ait une valeur quelconque en raison de leur abnégation de soi, mais ils atteignent à leur nature satisfaite, véritable, en tant que reflets de Dieu.

Cela ne signifie pas que la Science Chrétienne ignore les leçons de la croix et qu'elle offre un raccourci vers la félicité du royaume des cieux. « Le christianisme n'est pas superflu », écrit notre Leader, Mrs. Eddy. « On voit son pouvoir rédempteur dans les cruelles épreuves, l'abnégation de soi et les crucifiements de la chair. » Écrits divers, p. 107.

Ainsi que Christ Jésus, notre Guide, le démontra, faire la volonté de Dieu signifie renoncer au moi mortel. Assurément cela exige une cessation de cette satisfaction matérielle immédiate si généralisée au cours de la dernière décennie. Mais ce qui nous attend est beaucoup plus que des années maigres, bien que cela puisse aussi faire partie du tableau.

Ce qui nous attend, c'est l'humanité apprenant à louer et à honorer Dieu, et c'est, tout en comprenant Sa suprématie et Son omnipotence, l'humanité trouvant ses désirs eux-mêmes formés et fortifiés par Lui. C'est être satisfait de ce qui glorifie Dieu, et de rien autre.

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