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Libération du moi

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1980


Avez-vous un ami intelligent, loyal et compétent ? Que vous pourriez décrire comme ayant de la perspicacité et une conduite honnête en affaires ? Et qui, en même temps, est charitable, compréhensif, fort, sage et joyeux ?

Peut-être connaissez-vous réellement quelqu'un qui réponde à ce portrait ? Ce quelqu'un — cet ami — est-ce un homme ou une femme ? Un coup d'œil rapide, s'il était possible, dénombrerait probablement en gros une quantité égale d'hommes et de femmes. Cependant, les qualités mentionnées sont, d'après une description biblique, celles d'une femme vertueuse. Voir Prov. 31:10–31;

Mais devrions-nous limiter ces qualités aux femmes ? Ou devrionsnous attribuer « aux hommes seulement » certaines autres qualités considérées comme masculines ? La charité, l'intelligence, la sagesse et ainsi de suite sont des qualités universelles que chacun de nous peut librement exprimer selon sa propre individualité. Le mythe selon lequel certaines qualités de pensée ne sont possibles ou désirables que pour le sexe auquel vous appartenez doit être dissipé. A sa place, la Science Chrétienne définit la véritable condition masculine et la véritable condition féminine comme parfaitement spirituelles, reflétant toutes les qualités de l'universel Père-Mère Dieu.

Cette définition de l'individualité spirituelle qui comprend toutes les qualités de Dieu est la réponse à la recherche de l'identité, de l'égalité et des valeurs à laquelle se livrent nombre de gens. Raisonner à partir de la prémisse de l'identité spirituelle fournit une approche pratique et curative aux questions actuelles concernant les droits de l'homme, la discrimination sexuelle et les aspects variés du mouvement féministe.

Le moi spirituel fondé sur la création spirituelle relatée dans le premier chapitre de la Genèse est la véritable nature de chacun de nous. Il n'est pas question de matière dans cette création. C'est la révélation des idées qui se déroulent et dans lesquelles l'homme — l'homme et la femme — est inclus: « Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. » Gen. 1:27; Se reportant à ce verset, Mrs. Eddy écrit: « Pour faire ressortir cette pensée capitale, il est dit une seconde fois que Dieu créa l'homme à Son image, pour refléter l'Esprit divin. Il s'ensuit que homme est un terme générique. Les genres masculin, féminin et neutre sont des concepts humains. » Science et Santé, p. 516;

L'identité humaine mortelle, qu'elle soit masculine ou féminine, est un concept faux et restrictif. Les aspects bons et purs de la femme ou de l'homme sont en fait des qualités spirituelles plutôt que des caractéristiques sexuelles. Spirituellement, nous renfermons les qualités masculines et féminines, parce que nous reflétons individuellement toutes les qualités de Dieu. Cela constitue notre véritable identité, le sens exact de la plénitude de l'être.

Christ Jésus présenta humainement un parfait équilibre de qualités spirituelles émanant de Dieu. Sa compassion envers les malades et les pécheurs qu'il guérissait était accompagnée d'une autorité incontestable. Ses réponses aux pharisiens étaient à la fois sages, courageuses et humbles. Bien que conscient de la tromperie, de l'envie et de l'ingratitude autour de lui, Jésus aimait — non d'un amour aveugle qui ne perçoit ni le péché ni la haine, mais de l'amour dont Dieu aime et qui inclut le discernement. Il découvrait l'erreur, la réprouvait et ne reconnaissait qu'un seul pouvoir, Dieu, le bien.

L'autorité de Jésus n'était pas le fruit de la volonté masculine mais de sa compréhension que Dieu est le Père de tous. L'amour qu'il exprimait découlait naturellement de sa connaissance de Dieu en tant que Mère, prenant tendrement soin de chacun de Ses enfants. Dieu — chérissant, protégeant, soutenant, fortifiant, dirigeant, maintenant l'homme et exprimant en chaque individu toutes les qualités spirituelles et bonnes — était le fondement de l'individualité que Jésus manifestait.

Nous pouvons tous manifester notre véritable identité, même lorsqu'il nous faut affronter la tromperie et la discrimination. Il y a des années, une Scientiste Chrétienne occupait un poste de direction dans ce qui, à l'époque, était considéré comme un « travail d'homme ». Elle était formée pour ce travail, qualifiée et expérimentée, mais son autorité était contestée de tous côtés. Elle commença à admettre avec ressentiment la suggestion que son travail serait dix fois plus facile si seulement elle était un homme.

Recourant à sa compréhension de Dieu et de Sa création spirituelle, elle rejeta le concept de l'homme ou de la femme, en tant que personnalité humaine avec les caractéristiques stéréotypées propres à son sexe. Elle se vit, elle et les autres, en tant qu'idée de l'Entendement reflétant la souveraineté de l'Entendement aussi bien que sa perception. Il ne lui était pas possible de refléter seulement la moitié des éléments de l'Entendement, pas plus que cela n'était possible pour les hommes avec lesquels elle travaillait. Tous, elle le reconnut, étaient des idées complètes dans la conscience divine, Dieu. Elle étudia cette déclaration de Mrs. Eddy: « Lorsque les préceptes divins sont compris, ils révèlent la base de la fraternité dans laquelle un entendement n'est pas en conflit avec un autre, mais où tous ont un seul Esprit, Dieu, une seule source intelligente, conformément au commandement de la Bible: “Ayez en vous cet Entendement qui était aussi en Christ Jésus.” » ibid., p. 276;

Comme elle mettait en pratique avec persistance cette vision spirituelle de chaque personne qu'elle rencontrait, la situation changea. Elle fut capable de collaborer tout naturellement; ses idées furent respectées. La discrimination avait disparu.

Cependant cette femme ne devint pas masculine dans ses relations avec les hommes. Elle n'arbora pas non plus une allure physique masculine. Parce que son sentiment de plénitude était fondé sur l'individualité spirituelle, aucun aspect humain de masculinité ou de féminité n'était en jeu. Elle perçut que chaque élément de son individualité spirituelle émanait de l'Entendement divin et était totalement dépourvu de matière — de naissance matérielle, de croyances héréditaires, de processus psychologiques ou de lois physiologiques. A vrai dire, sa féminité fut rehaussée par une paisible confiance et elle devint convaincue de sa vraie valeur, conformément à la déclaration de Mrs. Eddy: « Abandonnez la croyance que l'entendement est, même temporairement, comprimé sous le crâne, et vous deviendrez rapidement un meilleur homme ou une meilleure femme. Vous aurez, de vous-même et de votre Créateur, une meilleure compréhension qu'auparavant. » ibid., p. 397.

En conséquence, la véritable libération est une question individuelle qui est la même pour le sexe masculin que pour le féminin. C'est l'échange d'un concept purement humain d'identité contre le concept spirituel. Cette libération est le remplacement du concept sexualité/personnalité par l'individualité spirituelle à son point de maturité. Le résultat inévitable est que nous sommes libérés des effets des théories matérielles et démontrons progressivement qui nous sommes et ce que nous sommes en réalité.

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