Les affaires sont généralement considérées comme une simple occupation commerciale. Mais la Science Chrétienne enseigne que les véritables affaires sont une activité spirituelle. Dans leur expression humaine, elles impliquent que nous ayons les qualités chrétiennes d'amour, d'intelligence, de joie, d'utilité et de désintéressement et que nous répondions aux qualités chrétiennes exprimées par les autres. C'est par l'expression, dans les actions humaines, des qualités spirituellement mentales conférées à l'homme par son créateur que les affaires sont rendues prospères et enrichissantes. Ces qualités, exprimées, pourvoient aux besoins humains.
On peut appliquer à ses affaires l'idée d'égalité de contribution exprimée par Paul dans sa lettre aux Corinthiens: « Car il s'agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d'égalité: dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu'il y ait égalité. » II Cor. 8:13, 14;
Pour conduire ce raisonnement un pas plus loin, il est essentiel de savoir que parce que l'homme est une idée spirituelle, créé à la ressemblance de Dieu, il ne possède pas de qualités animales ou viles avec lesquelles il puisse évoquer le mal ou y répondre. Comprendre la totalité du bien opère en tant que loi divine, et ses effets guérisseurs peuvent annuler les pratiques commerciales immorales, la concurrence acharnée, la tension injustifiée, l'anxiété et une foule d'attitudes négatives associées depuis longtemps au monde des affaires.
Par suite d'une situation économique très difficile, je fis partie du monde des travailleurs à un très jeune âge. Bien des problèmes d'emploi — pour lesquels la sagesse humaine était inadéquate — devaient être résolus. C'est ainsi que j'appris petit à petit l'importance de la déclaration de Mrs. Eddy dans Science et Santé: « La métaphysique résout les choses en pensées et remplace les objets des sens par les idées de l'Ame. » Science et Santé, p. 269;
Je commençai à raisonner du point de vue de la pensée au lieu de celui des simples apparences extérieures. Trouvant que Dieu est la source de mon intelligence et de mes capacités, je pus faire face à des défis en m'adressant à Lui pour trouver une solution. Des idées justes, particulièrement appropriées, se développèrent, me permettant de prendre des décisions intelligentes qui, au cours des années, s'avérèrent exceptionnellement profitables, bien qu'à l'époque je n'eusse pas pu prévoir de tels résultats.
Le manque de toute sorte est en réalité une pauvreté spirituelle, une ignorance des ressources abondantes que Dieu a déjà assurées à Son idée, l'homme. Tout besoin stimule notre pensée à nous approcher davantage de Dieu et à mieux connaître Sa nature spirituelle et notre relation à Lui. Il est important de comprendre combien Dieu nous aime. Lorsque nous étudions ces deux livres, la Bible et Science et Santé, et que nous sommes attentifs à leurs instructions en appliquant ces vérités dans la vie journalière, nous ressentons l'amour dont Dieu entoure Sa création. Nous savons avec quelle tendresse Il dirige nos pas, prend soin de nous, veille sur nous et déroule Son dessein dans notre vie. Il en résulte des occasions plus favorables, des capacités accrues, des affaires commerciales coordonnées, une santé stable et un progrès financier. En nous confiant à Dieu, nous constatons que nos besoins sont satisfaits. Cela arriva récemment alors que je cherchais une solution à un dilemme commercial.
A cette époque précise, nous avions des difficultés à louer une grande propriété commerciale. Mon mari et moi avions fait sans succès de la publicité pour la louer.
Puis un soir, nous assistâmes à une conférence sur la Science Chrétienne. Le sujet était spécifiquement en rapport avec les affaires, et une déclaration de Mrs. Eddy retint mon attention. Elle dit: « Le cycle du bien efface l'épicycle du mal. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 270; Immédiatement je vis que parce que Dieu, le bien, est Tout et que l'homme est Son reflet complet, le bien ne pourrait cesser, même un instant, et que tout véritable processus, ou toute action véritable, est directement gouverné par Dieu.
Grâce aux vérités présentées dans la conférence, je commençai à éprouver un changement de pensée et reconnus la constante sollicitude de Dieu pour Ses enfants. Le lendemain matin, j'étais à peine hors du lit que le téléphone sonna. Il continua de sonner par intermittence pendant plusieurs heures, jusqu'à ce que chaque mètre carré de cette surface fût loué. Un fait intéressant à souligner fut que plusieurs des personnes qui avaient appelé dirent qu'elles avaient fait des recherches approfondies dans la région pendant des semaines pour essayer de trouver un tel immeuble. En fait, pendant tout ce temps, il y avait eu un immense panneau publicitaire sur la propriété et une annonce dans le journal local, mais personne ne les vit jusqu'à ce que la Vérité eût pénétré ma pensée et dissipé la brume du sens matériel.
Tout jeune, Christ Jésus dit: « Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? » Luc 2:49. Ainsi chacun de nous doit être occupé à aimer, à donner, à partager. Les qualités divines, opérant dans la conscience humaine, pourvoient abondamment à nos besoins humains, parce que la spiritualisation de la pensée et l'obéissance à la constante direction de Dieu sont efficaces dans les affaires comme dans chaque activité de la vie.
