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La nécessité d'obéir au deuxième commandement

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1980


Quelle valeur d'application le deuxième commandement du Décalogue de Moïse a-t-il pour nous aujourd'hui ? Il n'est pas vraisemblable que nous nous agenouillions en adoration devant l'image d'un dieu, que nous offrions des sacrifices au soleil ou à la lune, ni que nous nous rendions favorables d'antiques divinités supposées habiter les mers.

Ce commandement dit explicitement: « Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. » Ex. 20:4–6;

En vérité, le deuxième commandement est d'une urgente et large application, car nous aussi nous nous faisons des images taillées. Elles sont moins évidentes et plus subtiles que celles des temps anciens, mais elles sont tout aussi pernicieuses pour l'intelligence et le progrès. Ce sont des images mentales et elles sont « gravées » dans la conscience mortelle. Lorsque nous croyons en elles, nous nous prosternons devant elles et nous les servons. Nous avons besoin de la loi du deuxième commandement pour nous libérer de l'idolâtrie moderne. Nous en avons besoin si nous ne voulons pas léguer aux générations futures les pensées et les actes erronés de la prétendue vie matérielle.

Dans la totalité du rêve que la matière est réelle et qu'elle constitue l'identité sont incluses les croyances que nous sommes nés dans la chair, que nous passons tous nos jours dans la chair et qu'inévitablement nous sortons de la chair par la mort. Pendant cet intervalle mortel, que nous en sommes venus à appeler la vie, toutes sortes d'images taillées sont gravées dans l'entendement mortel, et les mortels y croient. Elles apparaissent vivantes et convaincantes. Obéir au deuxième commandement, c'est les attaquer directement et annuler leur prétention au pouvoir.

Spirituellement compris, le deuxième commandement exige que nous classions toutes choses, pensées et actions erronées, non comme des faits, mais en tant qu'images taillées. Cela prive ainsi l'erreur, dès le début, d'une grande partie de son semblant de pouvoir et d'entité. Ce n'est pas là un artifice ou stratagème mental pour faciliter la maîtrise de soi et de ce qui nous entoure. C'est une vérité scientifique qui élimine la fausseté. Cela peut être prouvé dans la vie journalière de chacun de nous, et devrait l'être, car nous devrions obéir avec vigilance et logique au deuxième commandement.

Mrs. Eddy écrit: « La mortalité de l'homme est un mythe, car l'homme est immortel.» Science et Santé, p. 545; Le deuxième commandement exige de nous que nous nous défassions des mythes et que nous nous prosternions devant l'unique réalité, le Dieu Tout-Puissant et la servions. Le « Tu ne feras point » du deuxième commandement est catégorique. Il ne dit pas: « Tu ne feras presque jamais », mais « Tu ne feras point.» Jamais.

La fiction que la vie est dans la matière et de la matière, fiction qui enveloppe tout, exige que les Scientistes Chrétiens améliorent constamment leur aptitude à obéir au deuxième commandement.

Par exemple, nous ne devons pas nous prosterner devant la croyance que la guerre est nécessaire. Lorsque ceux qui comprennent le pouvoir de la pensée spiritualisée obéiront au deuxième commandement, cela dissipera finalement « l'image taillée » du pouvoir et de la persistance de la guerre et mettra en lumière cet état de l'harmonie et de l'ordre internationaux qui est le résultat inévitable de l'opération de la loi divine dans les affaires humaines. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé: « Dieu crée et gouverne l'univers, y compris l'homme. L'univers est rempli d'idées spirituelles que Dieu développe, et elles obéissent à l'Entendement qui les crée. » ibid., p. 295;

Une image particulièrement mauvaise gravée dans la conscience de l'humanité dépeint une catégorie de jeunes comme étant indisciplinés, enclins au crime, rebelles à toutes les contraintes normales, assujettis à l'emploi des narcotiques et des drogues hallucinogènes. Soyons vigilants pour obéir au deuxième commandement à cet égard. Soyons conscients instantanément et continuellement qu'il s'agit simplement d'une image qui fait partie du rêve mortel, non un fait de l'être immortel de l'homme, et que nous sommes en mesure de la réfuter avec efficacité. Nous pouvons nous prosterner devant notre Dieu, qui gouverne l'homme en parfaite harmonie, et Le servir.

Les exigences du deuxième commandement s'adressent essentiellement à la pensée. C'est en pensée que nous lui obéissions ou lui désobéissons. C'est sur la pensée que les images de l'entendement mortel sont imprimées. C'est par la pensée spiritualisée que ces images sont annihilées.

Que dire des pensées que nous entretenons à notre sujet ? Est-ce que le deuxième commandement s'y applique ? Très certainement, et peut-être même d'une façon plus importante qu'à nos pensées envers les autres; car ce que nous pensons à notre sujet influe dans une grande mesure sur ce que nous pensons de ceux qui nous entourent.

Chaque être humain maintient dans sa pensée une « image » de lui-même qui, dans une large mesure, détermine le caractère de son existence humaine. Par conséquent, la pensée devrait, par-dessus tout, être spiritualisée. Elle devrait être souvent soumise à l'examen spirituel de soi-même. Elle devrait être évangélisée. Christ Jésus enseignait: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.» Matth. 5:48; Et Mrs. Eddy vit l'importance de cela, car elle écrivit à quelqu'un qui la questionnait: « A moins que vous ne perceviez pleinement que vous êtes l'enfant de Dieu, donc parfait, vous n'avez pas de Principe à démontrer ni de règle pour sa démonstration.» The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 242.

Il nous faut nous examiner et constater si oui ou non nous sommes aussi prêts à voir en nous-même l'image parfaite de Dieu qu'à déclarer cette vérité et à la prouver pour les autres. Il est fréquent que nous nous condamnions en des termes qui nous choqueraient si nous nous surprenions à penser à notre prochain d'une manière aussi dure et implacable. Nous devons mettre fin à cela. A moins que nous ne voyions que l'image de Dieu est notre identité véritable, nous n'avons aucune substance spirituelle et rien à donner à ceux qui viennent à nous pour être guéris ou conseillés.

L'image mortelle, limitée, en partie physique et en partie mentale que nous entretenons secrètement de nous-mêmes devrait être effacée jour après jour, de sorte que jour après jour l'image et la ressemblance spirituelles de Dieu, que nous sommes, puissent resplendir.

Ce qui est essentiel à ce processus, c'est un refus absolu d'admettre les suggestions (qui nous viennent sous forme de nos propres pensées) que nous sommes loin du bien, lion de la perfection, et que l'examen de soi-même devrait être accompagné de la condamnation de soi. L'examen juste de soi s'accompagne d'humilité, laquelle abandonne la croyance à une identité faillible, parce qu'elle cède complètement toute cause et tout effet à Dieu, l'Être parfait. Cette humilité est l'opposé même de la dépréciation de soi-même.

Nous pensons beaucoup aujourd'hui à notre image publique, et l'obéissance au deuxième commandement nous guide sagement à cet égard. Dans la Science divine absolue, nous sommes spirituels, l'image de Dieu. Voilà la seule image pour laquelle il vaille la peine de lutter. L'apparence que nous présentons aux autres sera pleinement satisfaisante et admirable dans la mesure où nous cesserons de donner crédit aux images gravées dans la pensée mortelle, où nous cesserons de penser que les autres sont des mortels nous voyant comme des mortels, nous exprimant tous par les sens mortels et nous connaissant les uns les autres uniquement par les sens mortels.

Quand nous nous déclarerons à nous-mêmes et affirmerons avec persistance que nous ne pouvons être vu que comme la ressemblance de Dieu, comme l'expression même de l'Amour, de la Vérité et du Principe divin, notre forme et notre personne matérielles seront sensiblement transcendées. A ceux que nous rencontrerons et avec qui nous aurons affaire, nous apparaîtrons non pas tant comme un mortel avec une personnalité bonne ou mauvaise, ni comme un être humain avec un tempérament particulier, mais comme l'expression vivante, aimante des qualités qui ont leur source en Dieu, et leur manifestation parfaite dans l'homme de Dieu.

Cette image n'est basée sur aucune « des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre .» C'est l'image du Principe divin, répondant aux lois de l'Amour, comprise et aimée de tous et comprenant et aimant tous.

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