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Comprendre la vie et la mort

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1979


Bien des gens sont fascinés par la mort. Mais, au lieu de cela, ils devraient accroître leur appréciation de la vie. La raison de cette fascination est que les gens pensent qu’ils comprennent la vie mais savent qu’ils ne comprennent pas la mort. Le fait est que la plupart des gens ne comprennent pas encore la vie. Et jusqu’à ce que la vie soit comprise, la mort continuera d’être un mystère.

Dans la mesure où nous commençons à découvrir la nature de Dieu, nous trouvons tout ce que la vie est réellement. Dieu est la Vie elle-même. Et la Vie maintient la continuité intelligente de la perfection. L’homme est le représentant de la Vie. L’homme ne commence pas avec la naissance. Il ne finit pas avec la mort. Il est l’expression permanente, l’idée spirituelle de la Vie divine.

Paul écrit: « L’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix. » Nous sommes vivants seulement dans la mesure où notre pensée est spiritualisée. Mais dans la mesure où nous affectionnons les choses du monde — les choses de la chair — nous connaissons la mort. « L’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix » Rom. 8:6;, telle est la déclaration complète de Paul.

Il établit un contraste entre deux états de pensée. La spiritualité représente notre conscience permanente et vraie. Elle est l’essence de notre vie et de notre être véritables. La matérialité dépeint un faux état d’être et de penser. Elle est la croyance que l’homme est séparé de la présence éternelle de l’Esprit, de la totalité de la Vie.

La mort est habituellement considérée comme un événement spécifique qui termine la vie. Mais ne serait-il pas plus exact de décrire la mort comme le tout du penser matérialiste ? L’événement auquel les gens se réfèrent comme étant la mort n’est réellement qu’un simple incident dans le domaine plus vaste de la pensée matérielle. La pensée matérialiste, chronique ou aiguë, voudrait fermer la porte à notre vie véritable — c’est-à-dire qu’elle voudrait fermer la porte à notre compréhension que l’Esprit est Tout. Aussi, nous devons toujours défier la mort. Elle doit être vaincue.

Mais qu’en est-il du corps ? Qu’arrive-t-il à la personne quand le corps cesse de fonctionner ? Cela soulève un point fondamental des enseignements de la Science Chrétienne. Le corps physique est essentiellement un concept mental. Il représente un état de pensée matériel limité. Et il n’y a qu’un seul moyen de nous défaire des limitations dépeintes en tant que corps matériel: c’est de croître spirituellement. Dans la mesure où notre pensée se spiritualise, nous dépassons les limitations de la matérialité.

Nous ne pouvons échapper à ces limitations par la mort. Nous devons les dépasser par notre croissance. L’événement appelé la mort, en lui-même et de lui-même, ne nous rend pas plus spirituels; il ne nous libère pas de la matière. Il n’est pas la fin d’une personne. C’est une transition pour elle — mais non une fin. Dans un sens, nous, les humains, nous passons constamment par des transitions. Notre existence quotidienne change continuellement. Si, aujourd’hui, vous montiez dans un avion et que vous voliez vers une autre partie du pays, vous auriez accompli une certaine sorte de transition. Bien que votre entourage puisse être différent, vous ne penseriez évidemment pas que vous êtes arrivé à une fin. Vous êtes toujours vous-même.

Dans un sens, nous pourrions dire la même chose au sujet de la transition appelée la mort. Nous découvrons que nous ne mourons pas — que nous n’arrivons pas à une fin. Mrs. Eddy l’explique: « L’homme n’est pas annihilé, et il ne perd pas non plus son identité, en passant par la croyance appelée la mort. Une fois la croyance passagère à la mort disparue de l’entendement mortel, cet entendement est encore dans un état conscient d’existence; et la personne n’a fait que passer par un moment de crainte mortelle extrême pour se réveiller avec des pensées et un être aussi matériels qu’auparavent. Science et SantéScience et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. expose clairement que la spiritualisation de la pensée n’est pas acquise par la mort du corps, mais par une union consciente avec Dieu. » Écrits Divers, p. 42.

C’est perdre du temps que de porter intérêt aux phases variées de la mentalité matérielle — même à la transition appelée la mort. Cette transition est simplement un aspect des nombreuses croyances de l’entendement mortel. Si nous n’avons pas acquis ici-bas une pleine compréhension que Dieu est la Vie et que l’homme est Son reflet, alors nous devrons continuer d’atteindre, au-delà de la transition, à la spiritualisation de la pensée jusqu’à ce que nous dépassions toute croyance que l’homme est mortel ou matériel.

La seule chose à notre sujet qui puisse réellement mourir — être amenée à une conclusion finale — c’est la fausse croyance que l’homme peut être séparé de la Vie. Nous pourrions dire que la mort, la croyance à la matérialité, est la seule chose qui puisse mourir. Et elle meurt effectivement, jour après jour, dans la mesure où nous atteignons à la vie par la spiritualisation de la pensée.

La matérialité est une ennemie, et ainsi en est-il de tous ses aspects. C’est une fausse conception de l’être. La mort n’est pas tellement en réalité un événement auquel on doit faire face dans les dernières années; elle est le mensonge que l’être est mortel. Il faudrait s’opposer à ce mensonge dès maintenant.

Chaque jour, nous devrions croître spirituellement. Chaque jour nous devrions accroître la spiritualisation de notre pensée. La fascination concernant le changement appelé la mort ne nous enseignera rien au sujet de la Vie. Notre besoin est de commencer à en apprendre davantage en ce qui concerne la conscience véritable de l’être au lieu d’être déconcerté par les aspects variés de la croyance mortelle. Ces aspects sont similaires des deux côtés de la tombe. Il y a autant de vie après la mort qu’il y a de vie après la naissance.

Plus nous apprendrons ce qu’est la Vie, plus tôt nous dépasserons la mentalité matérielle. L’homme ne meurt pas dans la matière et ne sort pas non plus de la matière par la mort. Il n’est jamais séparé de la perfection de l’Esprit. Il est une idée spirituelle de l’Entendement, vivante et pure.

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