Tout Scientiste Chrétien est reconnaissant pour les bénédictions reçues en étudiant la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce). Dès mon enfance j'avais toujours cru en Dieu, mais je n'avais jamais appris à prier autrement que par routine.
A l'âge de vingt-deux ans, j'étais dans un état physique très grave. Je souffrais de tuberculose pulmonaire. J'étais mariée depuis un an et demi et me trouvais allongée depuis six mois, quand une amie, apprenant mon désespoir, vint me rendre visite et me parla de la Science Chrétienne. Je ne connaissais rien de cette religion et n'étais pas d'accord pour changer la mienne. Cependant comme le docteur avait décidé une opération et qu'un professeur consulté n'avait pas du tout le même point de vue, je demandai à mon amie de m'apporter ce livre dont elle m'avait parlé, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy.
J'en pris quelque peu connaissance, mais la lecture me fatiguait. Dans mon désarroi, je fis appel à une praticienne de la Science Chrétienne. La compassion que cette personne exprimait me surprit. Quelque chose en elle me donnait du courage et je promis d'essayer de lire davantage. Un mieux se produisit tout de suite et je commençai à faire quelques sorties dans l'air frais de l'automne. Puis je délaissai peu à peu ma lecture. Je pris froid et la situation redevint tragique.
Depuis des mois j'allais du lit à la chaise longue. Un grand espoir m'était venu et de nouveau on parlait de sanatorium, d'examens, de radiographies. Douloureusement peinée je pris un taxi et me rendis chez la praticienne pour lui confier tous mes ennuis. Après m'avoir écoutée patiemment, la praticienne m'expliqua qu'elle m'aiderait si j'étais prête à m'en remettre avec confiance au pouvoir de Dieu qui guérit et qui sauve et si je renonçais dès lors à toute aide médicale. Ayant compris le droit chemin, je n'avais plus aucun désir de m'en écarter. Le Psaume quatre-vingt-onze devint mon soutien de tous les instants, particulièrement les paroles: « Aucun fléau n'approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies » (v. 10, 11). Lorsque l'erreur subtile m'assaillait par des points de côté douloureux, je trouvais l'aide qui m'était nécessaire dans ce verset biblique (Actes 17: 28): « En lui [Dieu] nous avons la vie, le mouvement, et l'être. »
J'avais à me débarrasser de mes anciennes croyances, ce qui m'obligea à rechercher l'humilité. Pour surmonter la crainte de la maladie, j'avais à apprendre que la sollicitude de Dieu pour Ses enfants est toujours présente. Par un concept plus élevé de mon être réel spirituel, j'ai acquis une très bonne santé et j'ai trouvé la paix. Plus tard je devins la maman de trois enfants, qui ont été jusqu'à vingt ans élèves de l'École du Dimanche de la Science Chrétienne.
Je suis reconnaissante envers la praticienne qui m'a témoigné tant de patience et qui m'a aidé à tenir ferme et à démontrer la suprématie de la vérité spirituelle de l'être sur l'erreur de croire que la vie est dans la matière, séparée de Dieu. J'exprime ma profonde gratitude à la Science Chrétienne qui m'a révélé la vraie nature de Dieu et de l'homme. Comme le dit Mrs. Eddy dans Science et Santé (p. 243): « La Vérité, la Vie et l'Amour agissent en tant que loi d'annihilation contre tout ce qui leur est dissemblable, parce qu'ils ne proclament rien hormis Dieu. »
J'apprécie l'enseignement de la Science Chrétienne, le fait d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale. Je désire exprimer ma gratitude pour le travail dévoué des praticiens de la Science Chrétienne.
Tavers-Beaugency, France
