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Quelques mois avant la fin de la guerre...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1976


Quelques mois avant la fin de la guerre 1914/1918, alors que je faisais partie de la fanfare militaire, je fus réformé, ayant été déclaré inapte à poursuivre mon service militaire. Je paraissais avoir toutes sortes de complications. Je travaillai cependant dur pendant deux ans et économisai suffisamment d'argent pour me permettre d'étudier dans une école de musique reconnue.

Quelque temps plus tard, je vis l'annonce d'une conférence sur la Science Chrétienne, à laquelle j'assistai avec ma femme. Le théâtre était bondé et je n'avais jamais vu autant de visages radieux. Une phrase citée par le conférencier me revenait sans cesse. Elle est tirée du livre d'étude, Science et Santé de Mrs. Eddy (p. 425): «La conscience construit un corps meilleur lorsque la foi en la matière a été vaincue. » J'avais besoin d'un meilleur corps, mais je ne pouvais comprendre comment la Science Chrétienne m'en donnerait un.

Puis un jour, je me rendis chez un praticien de la Science Chrétienne qui avait aidé un de mes camarades de la faculté. Je lui dis que je souffrais de maux de tête depuis ma tendre enfance. Au cours de la conversation, je signalai incidemment que j'aimerais bien cesser de fumer; il me répondit avec beaucoup de douceur et paternellement: « Ne vous tracassez pas pour cela. Le moment venu, c'est-à-dire lorsque vous comprendrez que vous êtes un homme libre, l'habitude de fumer et les maux de tête vous quitteront. » Je lui demandai: « Qu'entendez-vous par être un homme libre ? » Il me parla encore un peu, citant ce que Mrs. Eddy déclare dans ses écrits sur l'habitude de fumer. L'impact de ce qu'il m'avait dit, associé à mon désir d'être guéri, amena la guérison. Je quittai son bureau en homme libre et ne fumai plus jamais. Et je ne fus pas davantage importuné par des maux de tête.

Notre deuxième fille avait constamment des refroidissements et l'un d'eux lui causa une pneumonie. J'en fus terrifié et je me demandai si je ne devais pas rester à la maison, annulant quelques-uns de mes contrats d'orchestre, dont spécialement celui de Londres. Il paraissait juste que je remplisse mes obligations, mais il y eut en moi un grand débat de conscience. Après le concert, je me précipitai au téléphone pour me renseigner sur l'état de santé de notre fille. Je pouvais à peine croire à la confiance sereine qu'exprimait ma femme. Elle me dit qu'un praticien de la Science Chrétienne avait passé la journée avec elle et que l'enfant était guérie.

J'ai dirigé pendant vingt ans un orchestre symphonique dans une ville à une centaine de kilomètres de mon domicile, m'y rendant environ quarante fois chaque saison, de septembre à mars. Je quittais la maison à cinq heures du soir et rentrais à minuit. Voyageant en voiture dans une région montagneuse, j'affrontais toutes sortes de temps, souvent rigoureux. En de nombreuses occasions, alors que je roulais joyeux et dans de bonnes conditions, écoutant la radio, j'entendais les prévisions météorologiques, telles que « routes glacées et brouillard général. Je me répétais ces paroles de Mrs. Eddy dans le livre d'étude (p. 385): « Tout ce qu'il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise. » Je me sentais divinement protégé et mes déplacements furent sans incidents grâce à ma compréhension de cette vérité.

Il y a dix-huit ans, j'ai été invité par un directeur de l'enseignement à m'occuper d'un orchestre de jeunes, dont le nombre des participants était tombé à moins d'une douzaine. Ce nombre est passé à cent-vingt durant les années pendant lesquelles j'ai été en fonction, ce qui nous obligea à faire des répétitions supplémentaires chaque semaine. Aux termes du règlement, j'aurais dû prendre ma retraite il y a quinze ans environ, mais on m'a retenu, m'assurant que les autorités responsables de l'éducation étaient satisfaites de mon travail. Mrs. Eddy a écrit (ibid,. p. 246): « Si l'on ne commettait pas l'erreur de mesurer et de limiter tout ce qui est bon et beau, l'homme vivrait plus de soixante- dix ans et conserverait toujours sa vigueur, sa fraîcheur et sa promesse. Bien avant de venir à la Science Chrétienne, je priais pour obtenir le contentement d'esprit et mes prières ont été exaucées.

J'aime beaucoup The Christian Science Monitor ; il a élargi mon horizon non seulement sur les événements courants, mais en particulier sur le monde de la musique. Faut-il s'étonner que je n'hésite pas à dire que je suis Scientiste Chrétien ? J'ai le privilège d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale de l'Église du Christ, Scientiste, dont j'ai eu la joie d'être le Second Lecteur. Je suis reconnaissant d'avoir suivi le cours d'instruction et je me rends compte plus que jamais que l'étude de la Bible et des œuvres de Mrs. Eddy révèle la réponse à tous nos problèmes.


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