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Le mariage? Pas encore

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1976


Quand pour la première fois, j'ai entendu un de mes amis parler de son mariage, il semblait qu'il avait trouvé la réponse au bonheur et à la satisfaction éternels. Ce n'était probablement pas ce qu'il voulait dire, mais ses commentaires m'incitèrent à défendre mes idées sur le célibat et mon désir de rester célibataire quelque temps encore. Cela me stimula cependant à examiner mes propres pensées au sujet du mariage. Pourquoi réagissais-je de cette façon-là ? De toute façon, qu'est-ce que le mariage signifiait pour moi ?

Selon la définition d'un dictionnaire, le mariage — au sens large — représente « toute union intime ou étroite ». Généralement, nous pensons à l'union de deux personnes, mais il y a une signification complémentaire qui vaut la peine d'être étudiée. Pour la plupart, le mariage est censé apporter sécurité, but et confiance aux conjoints.

Mais en y réfléchissant, je n'aimais pas l'idée que, simplement parce que j'étais célibataire, j'étais supposée être sans sécurité, indécise, incertaine, et que dès que je serais mariée, cet état de choses serait renversé. C'était comme si l'on disait que j'étais seulement la moitié d'une personne. Si c'était vrai, je passerais mon temps à prier pour qu'un jour je rencontre mon autre moitié. Ce serait stupide. Dieu m'a créée, et Il m'a créée entière, complète.

C'est ce que la Science Chrétienne enseigne, et cela m'a aidée à mettre au point pour moi la question du mariage. La Science explique que la plus importante relation de parenté de chacun est avec Dieu, non avec un mari ou une femme. Nous sommes tous les idées complètes de Dieu. Nous n'avons pas besoin de dépendre l'un de l'autre pour avoir le bonheur, l'aisance ou la force, pas plus qu'une goutte d'eau ne dépend d'une autre pour être mouillée. Nous comptons sur Dieu seul. Paul dit: « Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. » II Cor. 3:5;

En tant qu'idées de Dieu, nous possédons naturellement tout ce que Dieu a. Il est la source de toute joie, de toute valeur, de toute confiance, de toute affection. Tout cela vient de Dieu seulement, non d'un humain, homme ou femme. Puisque Dieu est la seule source de toute identité, nous ne pouvons rien ajouter non plus à quelqu'un d'autre.

Les idées ne se changent pas les unes les autres, ni n'entrent en conflit les unes avec les autres. Elles ont chacune tout ce dont elles ont besoin. L'homme, l'idée parfaite de Dieu, inclut toutes les qualités nécessaires pour qu'il soit satisfait et complet. Savoir cette vérité et la vivre nous libère de l'inquiétude, de la suffisance et de la solitude. Comme Mrs. Eddy l'écrit dans son Message to The Mother Church for 1902: « Le bonheur consiste à être bon et à faire le bien; seul ce que Dieu donne, et ce qu'Il nous accorde de donner à nous-mêmes et à autrui, confère le bonheur: la valeur consciente rassasie le cœur affamé et rien d'autre ne le peut. » Message 1902, p. 17;

Si nous essayons humainement de combler nos besoins en épousant une personne parce qu'elle est plus compétente ou plus assurée que nous de la direction où elle va, c'est la défaite dès le début. Cela présente quelque chose de contraint et de désespéré. La compétence, la sécurité, l'affection doivent provenir de la surabondance, non de la pénurie.

Il y eut une période — cela ne fait pas bien longtemps — où le fait d'être une jeune épouse m'attirait fortement et ma chance d'en être une n'était pas tout à fait hors de question. Néanmoins, pendant cette période, je ressentis le besoin d'examiner les raisons de mon désir d'être mariée. Je découvris que je considérais le rôle d'une jeune épouse comme une sorte de décoration. Quelqu'un que d'autres regarderaient avec admiration — du moins, le pensais-je ainsi. Quelles pensées égoïstes pour se lancer dans le mariage ! Quand je pensai ensuite à ce qui était attirant pour moi dans le fait d'être mariée, je commençai mentalement à faire une liste des facteurs à considérer.

La confiance fut une des premières qualités qui me vint à l'esprit. J'avais présumé que si vous êtes mariée, vous savez alors d'une façon certaine que quelqu'un vous aime et prend soin de vous.

Quand je me rendis compte que la confiance était en fait ce que je cherchais, je me mis immédiatement à m'enquérir de ce que je valais individuellement. C'était comme une chasse au trésor, découvrant les qualités que, je le savais, Dieu m'avait données. Elles étaient toujours jà, mais auparavant je n'avais jamais pensé à les exprimer. Pendant que je continuais à faire un effort conscient pour savoir que la confiance et la sécurité étaient déjà miennes, la pression de me précipiter dans le mariage disparut en peu de temps.

Mais ne pensez pas que je sois contre le mariage — pas du tout. J'imagine plutôt que je me marierai un jour, mais je n'ai pas à me marier pour être une compagne. Dès maintenant, je peux commencer à être une compagne loyale de la bonté, de l'honnêteté et de la sincérité. N'est-il pas sensé de dire que si nous allons avoir ces qualités pour compagnes, elles ne pourront ensuite manquer dans notre existence ? Ce que nous désirons être — confiants, en sécurité, estimables — nous le sommes déjà aux yeux de Dieu. Dieu nous connaît tels que nous sommes réellement. Nous pouvons reconnaître ce fait au sujet de tous ceux que nous approchons. Et en retour, nous pouvons être vus seulement tels que nous sommes réellement — complets, confiants et en sécurité.

Je suis pour le mariage — si ceci signifie être unie à un époux. Voici comment Mrs. Eddy définit le terme biblique: « Époux. Compréhension spirituelle; la pure conscience du fait que Dieu, Principe divin, crée l'homme comme Sa propre idée spirituelle, et que Dieu est le seul pouvoir créateur. » Science et Santé, p. 582. Comme il est merveilleux de pouvoir m'unir à la « pure conscience... que Dieu... crée ». Pourquoi ne pas devenir la compagne de cette idée, à l'instant même ?


Mon enfant... tu es toujours avec moi,
et tout ce que j'ai
est à toi.

Luc 15:31

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