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[Original en allemand]

J'ai eu le privilège de suivre l'École du...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1976


J'ai eu le privilège de suivre l'École du Dimanche d'une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, lorsque j'étais petite fille. Depuis lors, bien des années ont passé au cours desquelles j'ai souvent eu l'avantage de faire l'expérience du pouvoir guérisseur et régénérateur de la Science Chrétienne.

Il y a quelques années, je visitais un des grands magasins de notre ville avec notre fils âgé de quatre ans. Le petit garçon avait l'habitude des escaliers roulants, mais cette fois-ci je vis qu'il n'avait pas ôté sa main de la rampe comme il le faisait d'ordinaire, mais au contraire il s'y cramponnait jusqu'au bas de la descente, où sa main resta alors prise. L'enfant se mit à crier et pendant que j'essayais de dégager sa main, la pensée me vint: « Dieu est présent. » Aussitôt il fut libéré.

Je m'éloignai des nombreuses personnes présentes et sortis avec l'enfant. Je lui dis: « Nous devons savoir absolument que l'enfant de Dieu ne connaît pas de douleur et que l'amour de Dieu nous entoure dès maintenant. »

Durant la demi-heure de trajet en trolley jusqu'à la maison, je dus vraiment lutter contre la pensée que la petite main pouvait être cassée ou écrasée. Rejetant cette idée, je m'attachai à « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve dans Science et Santé de Mrs. Eddy. Les deux premières phrases m'aidèrent plus spécialement. Elles disent (p. 468): « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. »

En arrivant à la maison, je téléphonai immédiatement à une praticienne de la Science Chrétienne. Avec ces mots: « Les accidents sont inconnus à Dieu; ce n'est pas la volonté de Dieu que le petit souffre », elle affermit ma foi dans le bien. Elle entreprit aussitôt de traiter l'enfant par la prière. Quand je l'eus mis dans son lit, je terminai mes travaux de ménage. Peu après, le petit était devant moi, bougeant sa main et ses doigts et disant: « Ça va bien, maman; je voudrais jouer encore un peu. » Je fus remplie d'une profonde gratitude à ce moment et d'une joie indescriptible pour le bien qui avait prévalu sur toute douleur. Ce fut une guérison immédiate et complète. Je fus très heureuse de pouvoir le dire à la praticienne.

Du fond du cœur je dis ma gratitude envers Dieu pour cette preuve de Sa constante sollicitude et de Son amour toujours présent. Je suis heureuse d'être récemment devenue membre de L'Église Mère et reconnais que c'est une grande bénédiction.


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