Lorsque j'ai commencé à enseigner à l'École du Dimanche, j'ai voulu inspirer à mes élèves le désir d'étudier la Leçon-Sermon. Je me rendis bientôt compte que c'était seulement dans la mesure où la leçon devenait pour moi essentiellement pratique en fonction de ma propre existence, que je pouvais persuader mes élèves de découvrir l'utilité qu'elle présentait pour eux.
Quand j'étudie, je me surprends à écouter et à prendre le temps de m'arrêter et de penser à ce qu'un mot ou une expression signifie et en particulier quelle en est l'incidence sur des questions qui revêtent beaucoup d'importance pour moi. Dans chaque leçon, je développe certaines déclarations en affirmations ou en dénégations qui touchent immédiatement à mes propres besoins de guérison, de régénération ou de compréhension spirituelle, ou à ceux de mes élèves.
La véritable croissance spirituelle se manifeste extérieurement et ainsi les besoins dont je parle maintenant se rapportent tout autant à des préoccupations ou à des questions d'intérêt général qu'à des préoccupations subjectives, de caractère privé. En tant que monitrice de l'École du Dimanche, je m'attache beaucoup en pensée aux intérêts et aux problèmes de mes élèves. Vers la fin de la semaine, ces facteurs gagnent en importance à mesure que je médite sur la leçon.
Le lundi, je lis d'ordinaire la leçon d'un bout à l'autre, avec vigilance, pour en saisir les idées principales. Le mardi, éventuellement le mercredi, je fais un résumé de la leçon dans ma propre sténographie sur deux pages de 13 x 18 cm, recto-verso. Cette façon de faire me rend plus vivement consciente des idées présentées. Le peu de place utilisable sur les feuilles de papier me force à ne relever que les vérités les plus essentielles. Ainsi une fois terminé, le résumé me donne le détail complet de la leçon et je l'ai sous la main lorsque je veux me référer à un point quelconque au cours de la discussion à l'École du Dimanche. Du jeudi au dimanche matin, ainsi qu'en lisant la leçon, je médite sur ce résumé, et souligne les idées qui prennent une plus grande signification.
Je vais à l'École du Dimanche bien préparée, mais en sachant cependant qu'aucun des points développés avec tant de soin ne sera peut-être soulevé lors de la discussion du dimanche si elle se trouve orientée dans d'autres directions par les élèves eux-mêmes. Est-ce que cela implique que tous mes efforts ont été vains ? Absolument pas ! Ce que mon étude individuelle m'a apporté a élevé en moi le sens de la valeur de la leçon au point d'en connaître et d'en aimer intimement chaque parcelle.
Je trouve utile, avant de commencer la Leçon-Sermon, de me donner à moi-même un bon et sérieux traitement en Science Chrétienne qui inclut tout d'abord la glorification de Dieu, puis celle de l'homme à Sa ressemblance, et ensuite la connaissance en toute humilité du fait que je suis cet homme. Dans la mesure où je fais réellement cela, je trouve que mes yeux, mon discernement spirituel, sont ouverts aux vérités, que contient la Leçon-Sermon, et mon ego humain s'en trouve béni par voie de conséquence.
Aborder la leçon de diverses façons peut favoriser l'inspiration. Après avoir marqué les citations de la leçon suivante, je commence parfois par lire la dernière citation tant dans la Bible que dans Science et Santé. Cela me donne souvent une perspective inappréciable du sommet de cette leçon et renforce la joie que j'éprouve à m'y élever.