Un jour maman attendait des invités pour dîner et vers cinq heures et demie, elle m'a demandé si je voulais bien faire des gâteaux au chocolat comme dessert. Je lui ai dit que je les ferais volontiers et je me suis mise à mélanger les ingrédients nécessaires. J'ai mis les gâteaux au four et ensuite je suis allée dans ma chambre pour me changer.
Il était bientôt l'heure de retirer les gâteaux du four. En les retirant j'ai soulevé le côté gauche du plat pour voir si les gâteaux se détachaient facilement. J'ai dû le soulever trop haut parce qu'un de mes doigts a touché la paroi brûlante du four. Je n'ai rien ressenti à ce moment-là.
Après avoir mis les gâteaux sur la table, j'ai senti que mon doigt commençait à me faire mal; alors je me suis mise à dire la Prière du Seigneur avec son interprétation spirituelle, qui se trouve dans Science et Santé de Mary Baker Eddy. La dernière ligne de cette prière est celle-ci: « Car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. » Matth. 6:13; Et l'interprétation spirituelle est celle-ci: « Car Dieu est infini, tout pouvoir, tout Vie, Vérité, Amour, audessus de tout, et Tout. » Science et Santé, p. 17;
Je me suis lavée les mains au robinet de la cuisine, parce que le plat était gras. Ensuite j'ai été à la salle de bains pour mettre un pansement sur la brûlure pour que je ne la regarde pas tout le temps. J'ai appelé mon chien, Dundee, et ensemble nous avons été dans ma chambre.
Dundee et moi sommes de grands amis. C'est un chien de berger écossais. Quand il y a quelque chose qui ne va pas, il vient se réfugier vers moi. Quand j'ai besoin de parler à quelqu'un, je vais vers lui.
Mon père et ma mère sont tous deux Scientistes Chrétiens et tous les enfants dans la famille ont été élevés en Science Chrétienne. Nous avons donc l'habitude de prier et tout particulièrement quand quelque chose ne va pas. Et Science et Santé nous montre comment prier.
J'ai lu « l'exposé scientifique de l'être » à la page 468, qui commence ainsi: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. » Je me suis dit que si la matière n'avait ni vie, ni vérité, ni intelligence, la brûlure n'était pas réelle. Elle n'avait pas d'intelligence; elle n'avait pas de vérité ou de vie, et je n'allais pas lui en donner. Tout en répétant le reste de « l'exposé scientifique de l'être » à haute voix, j'ai regardé Dundee. Il avait dressé les oreilles et bougeait la tête d'un côté à l'autre. Je me suis mise à rire.
Je lui ai dit que je l'aimais beaucoup et que je savais qu'il était une idée de Dieu. Oubliant la brûlure, j'ai été ouvrir la porte aux invités. Puis j'ai dîné et regardé la télévision. Quand j'ai été me coucher, j'ai vu le pansement et l'ai enlevé. Le doigt n'avait pas bonne apparence. J'ai chanté un des cantiques de Mrs. Eddy, « Pais mes brebis ».Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 304. Je me suis endormie avec Dundee à mes côtés.
Le lendemain matin, quand je me suis levée, je ne souffrais plus, mais une croûte s'était formée sur le doigt. Plus tard dans la journée, la croûte est tombée et je n'ai senti aucune douleur. En l'espace de quelques secondes il n'y avait absolument plus de cicatrice ou de rougeur.
J'étais heureuse d'avoir eu cette guérison, parce qu'une amie à l'école, qui avait vu le doigt le premier jour, m'avait dit que j'aurais toujours une cicatrice à cet endroit. Je me suis dit à moi-même, d'une voix forte, qu'il n'y en aurait pas. Le lendemain je lui ai montré qu'il n'y avait plus aucune marque. Elle ne pouvait pas le croire et maintenant elle réfléchit toujours avant de dire quelque chose quand je suis là.
