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Notre nécessité première en vue de parvenir à la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1974


Il nous semble parfois que les besoins essentiels de l'existence sont matériels, qu'il s'agisse d'être soulagé de la souffrance, libéré de la maladie, de se nourrir, de se déplacer, d'avoir des amis. Mais le fait est qu'à moins de les rechercher dans l'Esprit, nous pourrions fort bien nous priver de ces choses mêmes auxquelles nous aspirons. Christ Jésus a dit: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu. » Ensuite il indiqua en ces mots ce qui résulterait d'une telle recherche: « Et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matth. 6:33;

Assurément, quand on est malade ou qu'on souffre, il est normal de travailler à être guéri, soulagé. Prier afin d'être libéré physiquement et d'ainsi recouvrer un état de santé normal n'a rien de répréhensible. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé: « Le désir, c'est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu'ils soient façonnés et exaltés avant de prendre forme en paroles et en actions. » Science et Santé, p. 1;

Dans les premiers stages de leurs progrès, les étudiants de la Science Chrétienne ont souvent tendance à confondre démonstration de la Vérité et fruits humains de cette démonstration. En Science Chrétienne on ne démontre pas des choses matérielles mais plutôt la réalité et les règles de l'être divin. C'est en pensée, en parole et en action que nous manifestons les faits spirituels de l'être que nous comprenons. Tout comme un mathématicien, non seulement nous comprenons la règle mais nous l'utilisons dans la solution du problème en en démontrant le principe. La règle demeure absolue et parfaite cependant qu'on l'applique au problème en question.

Supposons que quelqu'un se trouve face à une situation difficile. Il ne lui suffirait pas de prier en vue de voir un changement se manifester dans son existence. Si seuls les signes et merveilles l'intéressent, quelle attitude mentale demeure par laquelle la vérité spirituelle puisse opérer efficacement ?

Jusqu'à ce que la pensée cède à la réalité spirituelle, ne fût-ce que très faiblement, comment le pouvoir bienfaisant de Dieu peutil trouver un moyen approprié de manifester son efficacité ?

Ayant un jour fait une chute, je me blessai gravement à la cheville. La douleur était si intense que je ne pensais qu'à une seule chose: être soulagé. Mais une pensée bienfaisante me vint à la pensée. J'étais à ce moment-là en train d'examiner mon pied. Je vis très clairement, tout à coup, que puisque l'homme est spirituel, non matériel, mon véritable moi ne pouvait souffrir matériellement. Cette douleur n'était qu'illusion mentale. Le pied n'avait pas plus de sensation que la chaussure qui le couvrait. La douleur cessa instantanément et définitivement. En quelques jours, la blessure disparut complètement.

En recherchant une guérison physique quelconque, il est juste — essentiel même — de prendre en considération l'injonction de Jésus de chercher premièrement à comprendre Dieu et Son royaume. Faute de quoi, la guérison sera retardée jusqu'à ce que la pensée soit prête à croître en compréhension spirituelle. Dans mon expérience, avant que la douleur ne cessât, je devais devenir conscient de la vérité spirituelle, l'appliquer et ne pas concentrer mes pensées sur un corps physique ou sur le fait d'obtenir un simple soulagement physique.

Toutefois la pensée n'est pas prête à croître spirituellement jusqu'à ce qu'on le désire sincèrement — jusqu'à ce qu'on soit disposé à accepter la vérité qui sert d'antidote à la croyance erronée, cause de souffrance. Il ne s'agit pas simplement d'une acceptation verbale mais d'une acceptation sincère et profonde de la vérité, ressentie même faiblement dans la conscience de celui qui désire être aidé. Mais pour que la guérison se manifeste, il faut que cette acceptation se développe et qu'elle soit entretenue.

C'est de la santé spirituelle ou conscience de la réalité dont nous avons réellement besoin et non simplement de la santé physique. Cette santé spirituelle est un fait divin universel, un état céleste toujours disponible, exprimé pleinement en l'homme. Celui qui a besoin de guérison devrait écouter ce conseil de Mrs. Eddy: « Il nous faut scruter profondément le réalisme au lieu de n'accepter que le sens extérieur des choses. » ibid., p. 129.

Ceux qui ne recherchent ou ne voient que ce qui est extérieurement et physiquement normal sont susceptibles d'entraver quelque peu la guérison qu'ils souhaitent. La réalité spirituelle est un fait permanent. Elle comprend une santé éternelle et parfaite, un état saint et pur de l'homme qui est la ressemblance de Dieu. Ceux qui ont besoin de guérison sont-ils réceptifs à la compréhension spirituelle et l'expriment-ils ? S'efforcent-ils d'acquérir une connaissance exacte de ce qui constitue leur véritable condition en tant qu'image et ressemblance de Dieu ? S'il en est ainsi, non seulement ils seront guéris de la condition erronée dont ils souffrent mais ils s'élèveront plus haut mentalement.

Pour légitimes que soient nos désirs, il faut que les efforts en vue d'atteindre à une vie humaine meilleure et un corps en meilleure santé, cèdent à la soif spirituelle méritoire d'une compréhension démontrable de ce qu'est l'être réel. Dans la mesure où notre pensée accepte le Christ guérisseur, la Vérité, ces autres choses nous seront données pardessus.

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