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LA CONTINUITÉ DE LA BIBLE

[Série d’articles destinés à montrer comment le Christ, la Vérité, fut progressivement révélé dans la Bible]

Le ministère galiléen atteint son apogée

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1973


L’Évangile de Jean relate certains événements se situant le jour qui suivit l’apaisement de la tempête par Jésus, lorsque avec ses disciples il traversait la mer de Galilée vers sa côte ouest.

Les foules qui avaient été nourries avaient vu les disciples s’éloigner du rivage en barque, sans être accompagnés par Jésus. Elles se mirent pourtant à sa recherche. Un certain nombre de petits bateaux, qui avaient peut-être rompu leurs amarres à Tibériade lors du fort vent d’ouest de la veille, fournirent un moyen de locomotion vers Capernaüm où, à leur surprise, ils trouvèrent Jésus (voir Jean 6:22–25).

Le Nazaréen discerna rapidement le motif, sous leur apparent intérêt, et il se mit à prononcer dans la synagogue (voir verset 59) son magistral discours sur le pain de vie et sur la vraie vocation de disciple.

Beaucoup d’entre eux manquant de la compréhension spirituelle qui leur aurait permis de saisir ce qu’il voulait dire, « se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui » (versets 60–66). Ses propres disciples allaient-ils aussi l’abandonner ? C’est alors que Simon Pierre commence à apparaître en tant que porte-parole des douze: « Simon Pierre lui répondit: Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » C’est aussi à ce moment-là que Jésus montra qu’il connaissait la faiblesse de l’un de ceux qu’il avait choisis (voir versets 67–71).

Le renom du Nazaréen ne s’étendait pas à la seule province de Galilée car, ainsi que le mentionne Matthieu: « Alors des pharisiens et des scribes vinrent de Jérusalem auprès de Jésus »; mais leur intérêt portait plus sur la controverse que sur l’instruction. Ils commencèrent à s’en prendre au mépris des disciples pour les rites et les traditions religieuses, ce qui leur attira de la part du Maître un rappel des fondements purs et sans âge de la loi mosaïque, en contraste avec l’hypocrisie de l’interprétation traditionnelle qu’ils en faisaient (voir Matth. 15:1–9; cf. Marc 7:1–13).

Les anciennes villes de Tyr et de Sidon, vers lesquelles il se dirige à présent, se trouvent sur les bords de la Méditerranée, à quelque 80 km de Capernaüm. Dans les Évangiles, Jésus indiqua plus d’une fois que sa mission auprès des siens avait la priorité. Toutefois, lors de ce voyage, il récompensa une femme païenne, une grecque-syrophénicienne, qui cherchait la guérison pour sa fille « cruellement tourmentée par le démon ». Elle reçut une réponse propice en ces mots: « Femme, ta foi est grande; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie » (voir Matth. 15:21–28; cf. Marc 7:24–30).

Restant toujours bien à l’extérieur de la juridiction d’Hérode Antipas, Jésus poursuit son chemin au nord de la Galilée, en direction de l’Est, pénétrant en Décapole, territoire aux frontières indéfinies, occupé tout d’abord par une ligue de dix villes grecques. Marc parle de la guérison d’ « un sourd, qui avait de la difficulté à parler », tandis que Matthieu mentionne que des multitudes furent guéries (cf. Marc 7:31–37; Matth. 15:29–31).

Où qu’il aille, l’annonce de la présence du Prophète galiléen se répandait rapidement. Des foules de gens se rassemblaient et s’attardaient pour écouter ses enseignements et être guéris par lui. « Jésus appela les disciples, et leur dit: Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu’ils sont près de moi, et ils n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin » (voir Marc 8:1–3; cf. Matth. 15:32).

Les disciples avaient aidé à nourrir les cinq mille non loin de là — événement que rapportent les quatre Évangiles — et maintenant ils se trouvaient à nouveau désemparés devant la nécessité de pouvoir aux besoins d’une foule de même importance. Ce qu’ils voyaient comme sept pains et quelques petits poissons, le Maître, après avoir rendu grâce, vit comme étant suffisant pour satisfaire quatre mille personnes et plus, avec sept paniers en surplus (voir Matth. 15:33–38; Marc 8:4–9).

La traversée de la mer de Galilée amena de nouveau Jésus et ses disciples sur la côte ouest. La vive opposition des pharisiens et des sadducéens ne s’était pas relâchée, et après ce qui paraît avoir été une brève rencontre avec eux, durant laquelle ils insistèrent pour voir un miracle (ou « signe »), « Il les quitta, et remonta dans la barque, pour passer à l’autre bord » (voir Marc 8:10–13; cf. Matth. 15:39; 16:1–4).

Pendant cette brève traversée la consternation des disciples, devant leur manque de provisions, fournit au grand Maître l’occasion d’une mise en garde contre l’affaiblissement de la foi. Ayant déjà utilisé l’exemple du levain pour illustrer l’action perméable du royaume des cieux (voir Matth. 13:33), il reprend la même image pour expliquer l’action du mal. « Jésus leur fit cette recommandation: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et du levain d’Hérode » (Marc 8:15). Finalement, ils comprennent, comme le rapporte Matthieu (16:12), qu’il les avertit non contre le levain du pain « mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens » — peut-être, pour ainsi dire, contre l’influence d’une religion et d’un gouvernement inhumains.

Là, Marc parle d’une autre guérison — cécité — à Bethsaïda (voir 8:22–26).

Césarée de Philippe, une ville située à l’intérieur, au nord des régions où Jésus avait accompli ses œuvres, devint rapidement le centre d’un important développement. Lorsque Jésus demanda à ses disciples ce que pensaient les gens, ils répondirent qu’ils croyaient qu’il personnifiait Jean-Baptiste, Élie ou Jérémie, ou quelque autre prophète. A la question plus précise: « Et vous... qui dites-vous que je suis ? » Simon Pierre répondit: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Alors que les Évangiles indiquent à plusieurs reprises que la mission messianique de Jésus avait déjà été reconnue, à Césarée de Philippe la signification de cette révélation est mise en évidence de façon plus marquée. Le Maître met l’accent sur le roc de vérité ressortant de la confession de Pierre, comme étant le fondement de son église, et il saisit cette occasion pour faire sa première prédiction sur sa victoire finale sur la mort. (Voir Matth. 16:13–28; cf. Marc 8:27–38; 9:1; Luc 9:18–27.)

Une semaine plus tard environ eut lieu ce qui est connu comme étant la transfiguration, probablement sur la crête neigeuse du Mont Hermon (voir Matth. 17:1–8; Marc 9:2–8; Luc 9:28–36).

Seuls Pierre, Jacques et Jean avaient eu le privilège d’être avec Jésus lors de la résurrection de la fille de Jaïrus (voir Marc 5:37; Luc 8:51). Et ce sont ces mêmes trois qu’il emmène « et il monta sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage changea, et son vêtement devint d’une éclatante blancheur » (Luc 9:28, 29).

Moïse, le grand Législateur, et Élie représentant la prophétie, furent vus s’entretenant avec Christ Jésus dont la venue apportait l’accomplissement de leurs plus hautes expectatives. Et, « apparaissant dans la gloire, [ils] parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem » (verset 31). Ses disciples étaient endormis. C’est à Pierre que sont attribuées les premières paroles impulsives: « Maître, il est bon que nous soyons ici; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Puis, un nuage les couvrit et l’on entendit une voix disant: « Celui-ci est mon Fils élu: écoutez-le ! » (verset 35).

Jésus et ses disciples sont seuls à nouveau et alors qu’ils descendent de la montagne, les trois sont prévenus: « Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Matth. 17:9; cf. Marc 9:9). Selon Marc, ils demandent « ce que c’est que ressusciter des morts » (9:10). Ils sont intrigués par l’enseignement des scribes, basé sur Malachie 4:5, où le prophète Élie est dépeint comme le précurseur du Messie. Jésus explique que cette prophétie concerne Jean-Baptiste (voir Matth. 17:13).

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