Dieu, l’Esprit, l’Ame, est Tout-en-tout. Il est le bien infini. Par conséquent le bien remplit tout l’espace, constitue toute présence et puissance, et il est la seule substance. Le bien est universel. Il n’y a pas d’action, pas de conscience, pas de réalité autre que le bien. Si nous devenons conscients de ces faits spirituels, nous ne craindrons jamais d’être exclus du bien; car, étant universel, le bien est à la portée de tous en tant que vérité de l’être.
Christ Jésus attribuait à Dieu le bien qu’il exprimait et démontrait, quand il dit: « Il n’y a de bon que Dieu seul. » Marc 10:18. Jésus est notre Guide. C’est de lui que nous apprenons que notre force en démontrant le bien qui détruit le mal provient de ce que nous identifions le bien avec la nature universelle de Dieu. Elle ne provient pas d’un sens particulier de bonté personnelle.
Dans la pratique de la Science Chrétienne il est important que nous nous identifiions et que nous identifiions les autres avec le bien universel et que nous évitions d’identifier qui que ce soit avec la croyance générale du mal universel, qui se manifeste par le péché, la maladie et la mort. Il nous faut nier vigoureusement la prétention de l’entendement mortel qui voudrait simuler la vérité d’un seul bien universel en suggérant qu’il existe un mal universel. La totalité de Dieu n’admet pas la possibilité d’un opposé au bien.
Quand nous reconnaissons que le mal ne croît pas en force et ne devient pas plus réel en raison de sa prétention à l’universalité, nous sommes à même de prouver que les pensées qu’entretiennent des gens en grand nombre ne peuvent agir en tant que loi dans notre expérience individuelle. La santé est universelle, un état de conscience divin qui est pour toujours individualisé en l’homme. Sous le gouvernement de Dieu, le bien qui embrasse tout, l’homme est éternellement l’expression de l’amour, de la joie, de la pureté, de la sagesse, de la réalité spirituelle.
Quand nous sommes conscients de la nature universelle de Dieu en tant que Principe divin, bien infini, nous sommes libérés de la crainte et de la souffrance que le menteur universel, la croyance générale au mal, voudrait imposer à l’humanité. Alors tout ce qui semble obstruer notre conscience du bien cédera au Christ, la véritable idée de Dieu et aux faits spirituels de l’être, et nous serons guéris.