L'étude quotidienne de la Science Chrétienne me donne une compréhension meilleure de la Bible, plus profonde, particulièrement des enseignements de Christ Jésus. J'ai eu une expérience au cours de laquelle j'ai été guérie de la fièvre.
Presque continuellement, un des membres fidèles de notre famille lisait des passages de la Bible ainsi que de Science et Santé de Mrs. Eddy, car j'en étais incapable. Mais ce que je pouvais faire, c'était de garder dans ma pensée la définition du mot « anges » que l'on trouve dans le Glossaire du livre d'étude (p. 581): «Les pensées de Dieu se communiquant à l'homme; des intuitions spirituelles, pures et parfaites; l'inspiration de la bonté, de la pureté et de l'immortalité, neutralisant tout mal, toute sensualité et toute mortalité. » Au fur et à mesure que la lecture avançait, je ressentis une telle inspiration, tout me devint si clair, qu'en deux jours je fus tout à fait remise.
De graves maux de tête et des rhumes de poitrine ont été guéris rapidement en priant Dieu avec compréhension.
Le cours d'instruction en Science Chrétienne m'a enseigné à analyser, à creuser davantage, lorsque j'étudie la Bible et les œuvres de Mrs. Eddy.
A une certaine époque, en raison de plusieurs décès coup sur coup dans ma famille, il me sembla perdre ma joie, mon bonheur et mes ressources. Je me sentis pour ainsi dire accablée de désespoir et de tristesse. Il m'a fallu plusieurs années pour regagner complètement ma joie; je suis toutefois si reconnaissante aux praticiens pour leur aide ferme mais pleine d'amour. J'avais le désir constant de voir que ce que nous aimons et chérissons en chacun, c'est le reflet de Dieu. Puis un jour, tout à coup, je compris clairement que la nature véritable de l'homme est le reflet divin, et avec cette nouvelle compréhension, de nombreux passages de la Bible et des phrases de Science et Santé se trouvèrent illuminés. Je m'étais habituée à tout ravaler, à tout garder dans mon for intérieur, ayant l'impression de n'avoir personne en qui me confier, oubliant que Dieu est toujours présent pour réconforter et guérir lorsque nous nous tournons humblement vers Lui par la prière.
Avec cette nouvelle façon d'envisager les choses, un profond sentiment de chaleur monta en moi; il s'accompagnait de compassion envers les autres, et en fait, je ressentis une telle joie que cela s'avéra être la guérison des pensées morbides que j'entretenais. Une obstruction intestinale qui me gênait depuis longtemps fut guérie lorsque je regagnai ma joie.
Le cantique n° 182 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne était pour moi comme une présence qui m'aidait à chercher et à trouver chaque jour une activité et un emploi utiles. En voici la première strophe:
Au vaste fleuve de l'Amour
Ouvrez de grands canaux
Que rempliront son large cours,
Ses abondantes eaux.
Victoria (Colombie britannique), Canada
