J'ai eu en 1937 une grave maladie de peau. Dans l'espace d'environ douze mois, je me suis adressé à trois médecins différents, qui m'ont aidé de leur mieux en prescrivant différents traitements sans que j'en reçoive aucun soulagement.
Dans mon désespoir j'allai voir un spécialiste en dermatologie. Pendant quelques semaines je lui apportai diverses substances avec lesquelles mon travail me mettait en contact. Cela lui permit de prouver que, selon la science médicale, j'étais sans aucun doute possible allergique à la farine, et que le contact de la farine était la cause de cette infection cutanée.
J'étais à l'époque fabricant de gâteaux, et le spécialiste m'informa avec une grande bonté que j'aurais pu, si j'avais été salarié, obtenir une pension d'invalidité, car jamais plus je ne pourrais manier de la farine, et si je ne cessais pas cette activité, j'en arriverais même à ne plus pouvoir consommer quoi que ce soit qui contienne de la farine.
Il me donna une pommade ressemblant à du goudron, dont je devais m'enduire des pieds à la tête matin et soir, car l'infection me couvrait tout le corps. Il me conseilla de ne pas avoir, autant que possible, de contacts avec de la farine.
Je partis pour la neige, en Nouvelle-Galles du Sud; pendant mon séjour là-bas, mon état devint pire qu'il avait jamais été. J'étais désespéré. En plus de la souffrance et de l'inconfort de ma situation, j'avais le problème de me glisser entre deux draps, le soir, le corps couvert de goudron.
Depuis quelque temps, je m'étais mis à lire la Bible, et Science et Santé de Mrs. Eddy, et je sentais sans trop savoir pourquoi que ces deux livres renfermaient la vérité qui guérit, mais je ne m'étais pas vraiment attaché à le prouver. Dans mon désespoir, je me remis à lire Science et Santé. J'arrivai à l'endroit, page 15, où il est dit: « Dans le tranquille sanctuaire des aspirations ferventes, nous devons nier le péché et affirmer que Dieu est tout. » Cette phrase me frappa. Je vis qu'il me fallait nier le péché et affirmer la totalité de Dieu. Je sortis alors dans la neige et jetai la pommade.
Chaque fois que la douleur, l'inconfort ou la démangeaison revenait, j'en niais avec véhémence la réalité et je priais pour percevoir la totalité de Dieu. Je fis cela sans discontinuer pendant trois jours. C'est la première chose qui se présentait à ma pensée le matin en me réveillant, et la dernière le soir avant de m'endormir. Bien sûr cela exigea une discipline considérable, car je souffrais l'enfer depuis plus de douze mois et j'étais décidé à en sortir.
Au bout de ces trois jours, j'étais totalement guéri. Il ne restait plus trace de l'infection. Ce que la science médicale n'avait pu réaliser en plus de douze mois, la Science Chrétienne l'avait accompli en trois jours. Je compris que Dieu exerce le pouvoir, non la farine, et je repris la fabrication des gâteaux, à laquelle j'ai travaillé de nombreuses années, maniant de la farine absolument tous les jours sans aucun inconvénient.
J'avais touché le bord de la robe du Christ. J'avais prouvé que la Science Chrétienne guérit. J'avais le cœur rempli de joie. J'avais trouvé par la guérison la totalité de Dieu.
A dater de ce jour, une vie entièrement nouvelle s'ouvrit pour moi. Bien sûr il m'a fallu beaucoup étudier et surmonter bien des défauts de caractère.
Si c'était là seule guérison que j'aie jamais eue en Science Chrétienne, je ne pourrais jamais cesser d'en être reconnaissant, mais les guérisons ont été nombreuses et diverses au long des années.
Darling Point (Nouvelle-Galles du Sud)
Australie