Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Le Manuel et l'organisation

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1973


La vie est-elle simplement matière organisée ?

L'église est-elle seulement religion organisée ?

Peut-on vraiment ériger l'inspiration en institution ?

Est-ce que des règles fixes ont un sens dans un monde bouleversé par le changement ?

En cette fin du vingtième siècle, on ne peut guère esquiver de pareilles questions. La société, que surcharge l'organisation matérielle, fait de laborieux efforts pour s'adapter à un avenir qui s'avance à grands pas, tandis que les individus luttent pour mettre à l'abri des pressions corporatives une certaine mesure de spontanéité, d'intimité, et la liberté d'être eux mêmes. Il est probable que même l'étudiant de la Science Chrétienne se demandera à l'occasion: « N'y a-t-il pas moyen de me réfugier dans un coin et d'être un Scientiste Chrétien, tout seul... ou peut être, en compagnie de quelques amis choisis ? »

D'une façon ou d'une autre, Mary Baker Eddy eut à faire face à toutes ces questions au cours des années qui suivirent sa découverte de la Science du Christianisme.

Les critiques que, dans ses écrits, elle oppose à l'organisation matérielle montrent qu'elle était profondément consciente des périls présentés par tout ce qui est d'ordre institutionnel. Ces mêmes écrits mettent en garde contre le danger de substituer des moyens humains aux fins spirituelles et au besoin d'une évolution dirigée par l'Entendement en toute démonstration individuelle ou collective de la Vérité. Mrs. Eddy dit clairement dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, le livre d'étude de la Science Chrétienne: « A mesure que les empreintes grossières du passé disparaissent des sentiers qui déjà s'évanouissent du présent, nous comprendrons mieux la Science qui régit ces changements, et nous poserons nos pieds sur un terrain plus ferme ». Science et Santé, p. 224;

Comment alors peut-on concilier le changement et la dissolution de toutes choses terrestres avec le gouvernement par un immuable Manuel de l'Église ? Manuel de L'Église Mère de Mrs. Eddy; Un peu d'histoire nous éclairera sur ce point.

Dès le début de sa découverte de la Science Chrétienne, Mrs. Eddy se préoccupa vivement de la façon dont elle pourrait le mieux aider l'humanité à comprendre et à utiliser ce que, par la perception spirituelle et l'expérience pratique, elle était en train de découvrir. Cela la conduisit à établir l'Église du Christ, Scientiste, en 1879. « Après plus de dix années d'expérience et de succès surpassant de beaucoup les vôtres, » écrivait-elle à un étudiant au cours de la décennie suivante, « j'ai appris que rien d'autre que l'organisation ne sauvegarderait cette cause pour le bien de l'humanité et ne la protégerait contre les désorganisateurs dévorants. » Comme l'étudiant auquel elle écrivait avait décidé d'une façon irréfléchie de rejeter toute organisation d'une église, Mrs. Eddy ajouta avec la profonde conviction qu'elle puisait toujours dans la Bible: « L'apôtre assimile l'église au corps de Christ. J'assimile le sang de Christ à la vie de la Vérité. Alors, si vous voulez détruire Son église, ne détruisez-vous pas Son corps et ne versez-vous pas Son sang ? » Mary Baker Eddy: The Years of Trial, de Robert Peel, p. 203;

Et cependant, juste deux ans plus tard, après une flambée de dissidence parmi ses étudiants, Mrs. Eddy elle même mit fin à la forme d'organisation qui avait été celle de l'Église du Christ, Scientiste, depuis 1879. L'organisation matérielle, indiqua-t-elle, n'était nécessaire que dans les premières phases du développement d'une église. Voir Rétrospection et Introspection, p. 45:5; Miscellaneous Writings, p. 359:2;

Cela signifie-t il que le Fondateur de la Science Chrétienne avait rejoint les rangs des « désorganisateurs dévorants » ? Tout au contraire, c'était le signe qu'elle allait devenir une réorganisatrice radicale ! Ses appréhensions au sujet de l'organisation « matérielle » de son église portaient sur le degré de matérialité que présentait l'institution première de l'église sous le régime d'une charte d'État, disposant de moyens réduits pour empêcher les esprits matérialistes de mettre le gouvernement de l'église sous leur emprise. La difficulté ne résidait pas dans le fait même de l'organisation, mais dans la façon dont l'église était organisée.

Mrs. Eddy consacra trois années de plus à rechercher par la prière la solution de ce problème, et au cours de cette période elle s'aperçut que les défauts de l'institution humaine que nous appelons une église ne disparaîtraient pas plus au moyen d'une simple dissolution que les défauts de l'organisation physique appelée corps ne disparaîtraient au moyen du suicide. Seule la christianisation scientifique de la pensée, du mobile et de la méthode pouvait conduire à ce point ascensionnel où toute organisation humaine, soit corporelle soit institutionnelle, ferait place à la pure substance et à la pure structure de l'Esprit — comme lorsque Christ Jésus s'éleva pour toujours au delà de la vision charnelle de ses disciples. Jus'qu'à ce que l'on atteigne ce degré dans la démonstration, une institution humaine serait aussi nécessaire pour exprimer le sens ascendant de l'Église que l'est un corps humain pour exprimer un sens progressif d'identité.

Toutefois on ne pourrait définir avec précision comme étant une organisation « matérielle » l'institution nouvelle établie par Mrs. Eddy en 1892 — pas plus que l'on ne peut expliquer de façon adéquate en termes physiques ou corporels une vie humaine se plaçant sous le gouvernement de l'Entendement divin. Reposant sur une base spirituelle, façonnée par la perception spirituelle, la nouvelle organisation était libre de répondre aux directives de l'Entendement dans une mesure potentiellement illimitée. La rédaction attentive de 1' « Aperçu historique » inclus dans le Manuel de l'Église, éclaire la relation exacte entre l'institution temporelle et le fait éternel de l'Église: « La Première Église du Christ, Scientiste, a Boston, Mass., est destinée à être bâtie sur le Roc, Christ, voire sur la compréhension et la démonstration de la Vérité, de la Vie et de l'Amour divins, qui guérissent et sauvent le monde du péché et de la mort, pour refléter ainsi, dans une certaine mesure, l'Église Universelle et Triomphante ». Man., p. 19;

En tant qu'idée purement spirituelle, l'Église a toujours existé; elle est la structure même de la réalité. C'est sa perception de ce fait qui permit à Mrs. Eddy, en 1892 et au cours des années qui suivirent, de donner une structure au gouvernement de L'Église Mère afin que celle-ci puisse répondre aux exigences de sa mission. Selon ses propres termes, cette mission était de guérir et de sauver « le monde » et non pas simplement l'individu. La première condition requise était, par conséquent, qu'elle tirât son autorité non du monde qui devait être guéri — le monde des apparences, des changements, des conflits et de la simple opinion — mais de la structure éternelle de l'être véritable. Est-ce trop demander que de revendiquer pareille autorité pour le Manuel de L'Église Mère, tel que Mrs. Eddy l'a finalement légué à ses disciples ?

Ce petit livre établit ce que l'on pourrait appeler l'ossature ou la charpente constitutionnelle de l'Église du Christ, Scientiste. Ce n'est pas un code massif de droit canon frappant d'interdiction l'action libre et le changement nécessaire. Au lieu ce cela, il fournit une base pour l'action coordonnée et le changement articulé. La vraie liberté n'est jamais amorphe ou veule mais douée d'une ossature et d'un dessein certains; ce serait une erreur de confondre épine dorsale et camisole de force. De même qu'un corps humain peut croître, se développer et changer d'aspect tout en manifestant de nouvelles aptitudes alors que sa structure fondamentale reste la même, ainsi en est-il de l'expression organisée de l'Église, le corps du Christ.

La première organisation avait été assujettie, par le moyen des procédures ordinaires de vote, à l'autorité de la majorité sur toutes les affaires importantes. Cela voulait dire que, à l'occasion, les membres les moins mûrs spirituellement pouvaient, de par leur nombre, emporter la décision concernant une question vitale, et ce, sur la base de l'opinion humaine au lieu de la démonstration spirituelle. Mrs. Eddy connaissait la valeur éducative de ce processus démocratique grâce auquel il était possible aux membres d'une église d'apprendre d'inappréciables leçons tirées de leurs erreurs autant que de leurs succès, mais elle savait aussi que son Église, dans sa totalité, suivrait le chemin de toutes les autres institutions humaines si elle n'était guidée par rien d'autre que les façons diverses et variables dont les membres comprennent le Principe.

La solution qu'elle apporta au problème fut, dans son genre, unique. L'Église Mère, sous le gouvernement du Manuel, fut établie sur le fondement de la loi impersonnelle au lieu d'être laissée à la discrétion d'une succession de leaders personnels. Les Statuts du Manuel qui tirent leur autorité de la révélation et de la démonstration qui firent de Mrs. Eddy le Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, ont par la suite été reconnus par la loi civile, mais ils en sont indépendants. Au Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne a été confiée la responsabilité d'administrer les affaires de L'Église Mère en accord avec les Statuts du Manuel, et cette autorité continue a également reçu le soutien de la loi civile.

En tant que lien entre l'idée divine de l'Église et les nécessités pratiques de l'organisation de l'église, le Manuel fournit les directives minima mais essentielles pour que le mouvement de la Science Chrétienne progresse d'une façon continue dans l'accomplissement de sa mission collective. Dans le cadre général du Manuel, les filiales de L'Église Mère se gouvernent démocratiquement. Elles sont, en un sens, des lieux où germe et croît la démonstration individuelle, et des écoles élémentaires de démocratie spirituelle où les Scientistes Chrétiens peuvent apprendre des leçons, nécessaires bien que parfois dures, destinées à les faire œuvrer ensemble à l'établissement du royaume de Dieu sur la terre. De ces « écoles » proviennent les travailleurs qui servent L'Église Mère. L'unique condition absolue requise pour servir efficacement dans cette église de laïcs — une église sans clergé ni hiérarchie de profession — c'est la spiritualité démontrée. Le Manuel montre la voie vers cette spiritualisation du mobile et de la méthode qui permet à chaque membre, grâce à ses prières désintéressées, de contribuer à faire paraître avec une évidence croissante le gouvernement de Dieu dans l'activité de l'Église.

A bon escient, on a représenté l'Église du Christ, Scientiste, comme une « démocratie de la prière ». Voir The Democracy of Prayer de Benjamin Sturgis Pray dans The Christian Science Journal, juillet 1951, p. 351; Et quelle forme de gouvernement pourrait être plus appropriée à une église qui guérit ? « La prière fervente du juste a une grande efficace », Jacques 5:16; déclare l'Épître de Jacques. Quiconque accepte la vérité de ces paroles en ce qui concerne les soins à donner au corps humain ne peut guère avoir moins de foi dans leur application au fonctionnement harmonieux du corps de l'église.

Avec une impartialité pleine de douceur, L'Église Mère entoure de sa sollicitude tous ses membres dans le monde entier. Partout où l'un d'eux exprime dans sa vie la pure Science Chrétienne, L'Église Mère est active et présente. Aucun membre, où qu'il réside, ne doit jamais croire que ce qu'il pense ne peut vraiment pas affecter la ligne de conduite ou les pratiques de son Église. Non pas assurément qu'il soit moralement libre ou spirituellement doué du pouvoir d'orienter celle-ci dans le sens de ses opinions personnelles nées de sa propre volonté; le Manuel est conçu pour prévenir cette possibilité même. Mais dans la mesure où ses prières pour l'Église sont l'expression de son profond désir de laisser la volonté de Dieu se manifester dans son gouvernement, il a une part dans ce gouvernement. Dans la démocratie de la prière, même celui qui est seul avec Dieu constitue une majorité.

Cela est vrai, qu'il s'agisse du Fondateur même de la Science Chrétienne, d'un membre du Conseil des Directeurs de la Science Chrétienne ou d'un membre de L'Église Mère isolé au cœur du continent sauvage australien. Mais simultanément, chacun d'eux est sous l'autorité du Manuel de l'Église dont les exigences à l'égard de chacun varient selon les fonctions qu'il occupe, ses responsabilités et ses capacités de réagir. Le Manuel n'a exigé de nul autre une loyauté plus inébranlable envers le Principe que de Mrs. Eddy elle-même. Il lui arriva souvent de reculer devant la nécessité d'établir un nouveau Statut allant à l'encontre de ses préférences personnelles; mais une fois convaincue que l'Entendement exigeait cette mesure comme faisant partie du développement méthodique du dessein et de la destinée de son Église, alors elle y adhérait totalement. Voir The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 229:20–4;

D'une façon analogue, les officiers de L'Église Mère ont dû, en diverses occasions au cours des années, abandonner des projets qui leur étaient chers, lorsqu'ils se sont aperçus que, sous un certain rapport, ces projets n'étaient pas en accord avec le Manuel — peut-être avec une stipulation exigeant qu'ils agissent à partir d'une base de démonstration plus élevée et en vue d'un dessein de portée plus éloignée. Et quel membre de l'église n'a pas découvert tôt ou tard la nécessité de subordonner son concept humain personnel de la meilleure façon de faire une chose à la façon plus divine révélée dans une prescription du Manuel et dont il avait pu ne jamais saisir auparavant la signification véritable ?

On s'est parfois servi du fait que le Manuel est né graduellement de l'expérience de Mrs. Eddy en réponse concrète aux besoins en évolution du mouvement, pour suggérer qu'il n'est en réalité qu'un moyen de circonstance destiné à tomber progressivement en désuétude. Et même des Scientistes Chrétiens ont, à l'occasion, laissé entendre que si Mrs. Eddy était parmi nous aujourd'hui, elle y apporterait sans aucun doute des modifications. Ces arguments laissent dans l'ombre plusieurs points cruciaux.

Aujourd'hui Mrs. Eddy n'est pas avec nous en personne, mais en tant que Leader du mouvement de la Science Chrétienne, elle est encore parfaitement présente dans ses écrits, y compris le Manuel de l'Église, qui continuent de guider et d'instruire ses disciples. Et cela, c'est plus que le leadership d'une personne; c'est, en fin de compte, le leadership du principe-Christ universel que découvrit Mrs. Eddy et sur lequel elle établit son Église. Son œuvre en tant que Découvreur et Fondateur fut achevée lorsque son existence terrestre arriva à son terme, mais son œuvre en tant que Leader inspiré de Dieu se poursuit dans le développement spirituel de ses disciples.

La façon dont certains Statuts familiers du Manuel émergent sous un éclairage nouveau et prennent un caractère inattendu d'applicabilité, illustre ce dernier point. Par exemple, rien ne saurait paraître moins approprié au Scientiste Chrétien d'aujourd'hui que la stipulation qui fait une obligation aux membres de l'église de ne pas fréquenter les lieux où Mrs. Eddy fait sa promenade en voiture et de ne pas essayer d'une autre façon de tirer avantage de la proximité de sa personne. Cependant le Scientiste qui recueille avec empressement les petites anecdotes personnelles et les déclarations douteuses attribuées à Mrs. Eddy, essayant d'obtenir de cette manière le genre d'inspiration qui ne peut naître que de l'étude et de l'application de la pure Science Chrétienne, peut découvrir soudain l'à-propos de ce Statut. Alors il sera davantage prêt à suivre le Leader qui, mettant la personnalité derrière elle et le Principe devant, pensa en termes de siècles, de continents et de planètes.

Au moyen de la révélation de la loi divine dans ses écrits, Mrs. Eddy continue d'indiquer à ses disciples les changements qu'ils ont besoin de réaliser afin d'affronter avec succès les défis constamment renouvelés que leur présente la scène humaine. Mais les transformations qu'elle exige ne sont pas des modifications concernant ses écrits ou les rouages de l'organisation institués par le Manuel. Au lieu de cela, il s'agit de changements de pensées et de mobiles conduisant à une spiritualité plus pure et à de meilleures guérisons. Substituer de simples réaménagements extérieurs à la régénération intérieure nécessaire pour guérir avec plus d'efficacité les maux du monde, ce serait trahir tout l'esprit du dessein de Mrs. Eddy concernant son Église.

Vu dans cette perspective, le Manuel devient beaucoup plus qu'un plan détaillé de réussite fondé sur le calcul mécanique ou théorique des pour et des contre humains. Un tel plan serait de peu de valeur pour donner à un individu ou à une institution la capacité de faire front aux incalculables vagues de changements qui se ruent aujourd'hui sur nous. Mais le Manuel, compris comme il faut, est tout autant un manuel de service chrétien qu'une charte de gouvernement de l'église. Comme tel, il a la souplesse de l'amour tout comme l'immutabilité de la loi.

L'autorité du Manuel est inséparable de ses résultats. La Bible nous dit que les foules étaient émerveillées d'entendre Jésus parce qu'il parlait « comme ayant autorité ». Matth. 7:29; A la différence des scribes et des docteurs de la loi dont les interprétations compliquées de la loi mosaïque transformaient ce code inspiré en un système de contraintes, ses paroles émanaient directement du Principe divin et elles avaient par conséquent le pouvoir de guérir. Il parlait avec autorité parce que, ainsi que le reconnut le centurion qui l'envoya chercher pour guérir son serviteur, il était « sous l'autorité ». Luc 7:8 (Bible anglaise); Il exerçait l'autorité de l'Entendement qui est la source de tout vrai pouvoir. Ainsi pouvait-il dire avec une parfaite assurance: « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ». Marc 13:31;

Avec une autorité semblable, Mrs. Eddy pouvait écrire au sujet des Règles et Statuts du Manuel: « Ils n'ont été ni des opinions arbitraires, ni des exigences dictatoriales, telles qu'une personne pourrait en imposer à une autre. Ils ont été inspirés par une autorité extérieure à soi, ont été écrits à différentes dates, et à mesure que les circonstances l'exigeaient. Ils sont nés de la nécessité, de la logique des faits — du besoin pressant qu'on en avait comme d'une aide qu'il fallait donner pour maintenir la dignité, la défense de notre Cause; de là viennent leur base simple et scientifique et leur caractère détaillé, lesquels sont indispensables pour démontrer la véritable Science Chrétienne, et feront pour la race ce que ne sauraient accomplir des doctrines absolues, élaborées pour les générations futures ». Mis., p. 148.

Si nous croyons que le « caractère détaillé » dont elle parle est démodé ou inadéquat en ce qui concerne les besoins et les styles de vie changeants de notre temps, c'est peut-être pour l'une ou l'autre des raisons suivantes. Nous pouvons, d'une part, confondre certaines formalités et traditions qui ont pris naissance dans le mouvement (par exemple, en ce qui concerne le service des huissiers, les robes des Lectrices, les heures des services, les styles d'architecture, les façons de s'exprimer) avec les simples prescriptions du Manuel qui sont susceptibles d'être extériorisées de bien des façons différentes. Ou bien, nous pouvons, plus fondamentalement, ne pas saisir la merveilleuse adaptabilité de la loi scientifique aux problèmes nouveaux et aux circonstances changeantes (adaptabilité illustrée par l'extraordinaire perception des problèmes contemporains d'écologie, de sociologie et de comportement humain que nous offrent les Leçons Sermons du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne qui constituent le cœur de nos services du dimanche et aussi le centre de notre étude quotidienne).

Nous savons que la lettre tue mais que l'esprit vivifie. Cela ne veut pas dire que l'on doive détruire la lettre, ou la loi. Tout au contraire, le véritable esprit-Christ l'accomplit; il l'accomplit en manifestant l'amour, le pouvoir, la joie, la spontanéité, la guérison. En tant qu'Église engagée au service de la Science du Christ, dépouillons-nous à la manière de l'athlète entraîné et discipliné afin d'accomplir la belle course qui nous est proposée. Nous connaissons les règles; nous n'avons qu'à les vivre en action.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / septembre 1973

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.