Depuis trente et quelques années que j'étudie la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer 'kristienn 'saïennce., ma vie a connu de vastes et excellents changements.
Au cours d'une réunion au cercle féminin de la localité, une amie me dit un jour en passant: « Avez-vous remarqué que les Scientistes Chrétiens sont heureux ? » Cela fit une profonde impression sur moi et j'ai commencé à réfléchir à ce sujet. A cette époque-là j'étais très découragée. Je venais d'apprendre en effet que les troubles digestifs dont je souffrais, provenant de la vésicule biliaire ainsi que d'autres complications, étaient incurables. Il me fallait suivre un régime très sévère et je n'étais pas à même de mener une vie normale; il me fallait beaucoup de repos. A l'époque j'avais accepté ce verdict et pensant qu'il était irréversible j'étais très malheureuse.
De plus en plus je songeais à la remarque de mon amie, et le lendemain je me rendis à la réunion du mercredi soir dans une église filiale de la localité. J'ai écouté attentivement les lectures et les témoignages, puis regardé les gens autour de moi et senti combien leur sincérité était évidente. J'ai pensé qu'effectivement ils avaient l'air paisible, satisfait, heureux. Le lendemain matin je me suis rendue à la Salle de Lecture de la Science Chrétienne, j'ai acheté un exemplaire du livre d'étude, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, plus un Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et je me suis mise à lire.
J'ai étudié le livre d'étude tout entier; ce que j'y ai trouvé m'a fascinée. Je l'ai lu avec avidité. L'explication lucide de la relation existant entre Dieu et l'homme était pour moi un concept absolument nouveau et passionnant. J'ai continué à assister aux services et fait inscrire mon petit garçon à l'École du Dimanche. J'ai appris qu'il y avait ce qu'on appelle des praticiens et je suis allée en voir un. Je n'avais qu'un seul but: retrouver la satisfaction et être heureuse — étant toujours convaincue que mon état physique représentait quelque chose de définitif, qu'il me fallait supporter. Je n'ai jamais dit au praticien que j'avais besoin d'être guérie. Je lui ai rendu plusieurs visites; nous avons parlé de Dieu et de Sa ressemblance parfaite, l'homme. Et un jour, je me suis soudain rendu compte que je pouvais manger sans éprouver le moindre malaise, que j'étais plus forte, et que j'étais bien ! Je ne saurais dire à quel moment précis c'est arrivé. Je me suis tout simplement rendu compte que je manifestais un corps meilleur. Mrs. Eddy dit dans Science et Santé (p. 425): «La conscience construit un corps meilleur lorsque la foi en la matière a été vaincue.» Je suis convaincue que c'est exactement ce qui m'est arrivé.
Depuis ce jour-là j'ai eu de nombreuses guérisons en Science Chrétienne dont la suivante, au début, se distingue parmi toutes. Je m'étais adressée à une praticienne pour traiter par la prière ce que les médecins avaient diagnostiqué comme de l'impétigo: je fus guérie. Je lus ces paroles du cantique 330 de l'Hymnaire de la Science Chrétienne:
Le Roi d'Amour est mon Berger,
Fidèle est Sa tendresse:
De rien je ne saurais manquer
Car Il est mien sans cesse.
Je ne pensais plus à mon apparence et mon cœur était plein du sens de la bonté de Dieu. Je ne pourrais pas dire quand mon visage fut guéri, car la chose avait été complètement éliminée de ma pensée.
Je rends grâce à Dieu pour Sa bonté infinie, pour Christ Jésus, pour Mrs. Eddy, dont l'amour incommensurable et la consécration ont apporté à l'humanité cette glorieuse vérité.
Honolulu (Hawaï), U.S.A.
Je suis heureux de confirmer la sincérité et le dévouement de ma femme en tant qu'étudiante de la Science Chrétienne.
Nos difficultés physiques ont été admirablement guéries et quand il fallait prendre une décision ayant trait au bien-être de notre existence, nous avons senti que nous étions divinement guidés. Tous deux nous sommes reconnaissants pour cette merveilleuse vérité qui nous soutient.
