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LA CONTINUITÉ DE LA BIBLE

[Série d'articles destinés à montrer comment le Christ, la Vérité, fut progressivement révélé dans la Bible]

Choix des douze apôtres

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1973


« Après cela, relate Jean, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem » (5:1). Il est possible qu'il y soit allé seul, car il ne dit pas qui l'accompagnait.

Jésus s'attire immédiatement les foudres des Juifs quand il guérit le paralytique à la piscine de Béthesda, à Jérusalem, un jour de sabbat (voir versets 2–9). Ils étaient tellement indignés que le malade eût enfreint la loi et qu'il eût transporté quelque chose le jour du sabbat, qu'ils ne remarquèrent même pas la merveilleuse guérison qui venait de s'effectuer (voir verset 10).

Cherchant peut-être à se disculper, l'homme que Jésus avait guéri ne tarde pas à révéler l'identité de son bienfaiteur; les Juifs déversent alors leur colère sur le Maître. Ils sont décidés à tuer Jésus, non seulement parce qu'il accomplit ses œuvres le jour du sabbat, mais également parce qu'il se déclare être le fils de Dieu, ce qu'ils considèrent comme un blasphème (voir versets 11–18). Jésus continue cependant à expliquer sans crainte la relation qui l'unit à Dieu, son Père céleste, source de toute vie et de toute intelligence (voir versets 19–30).

Le Maître réfute leurs objections en citant le témoignage de ceux qui avaient précédemment reconnu son autorité, tel que Jean-Baptiste (verset 33), le Père Lui-même (verset 37; comparez avec Matth. 3:17), et en particulier Moïse (Jean 5:46). Il se réfère également à ses propres œuvres (verset 36) et aux Écritures (verset 39).

Dans les Évangiles synoptiques relatant le ministère de Jésus en Galilée, on trouve d'autres preuves de l'antagonisme que lui manifestaient les pharisiens à propos de l'observance du sabbat.

Un jour de sabbat, les disciples qui traversaient des champs de blé mangèrent des épis. Cet acte apparemment innocent entraîna une autre rafale de critiques de la part des pharisiens (voir Matth. 12:8–1; Marc 2:23–28; Luc 6:1–5). Ils ne sont pas accusés de vol, puisqu'il est dit dans Deutéronome: « Si tu entres dans les blés de ton prochain, tu pourras cueillir des épis avec la main » (23:25). Toutefois, avoir simplement glané et mangé le grain, c'était apparemment comme s'ils avaient moissonné et battu du blé, puis préparé de la nourriture, alors qu'aucune de ces activités n'était autorisée le jour du sabbat, jour sacré.

Jésus leur rappela alors que David avait enfreint la lettre même de la loi (voir I Sam. 21:1–6), et ceci de manière à en mettre la raison humanitaire en exergue: « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l'homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27, 28). Les paroles du prophète galiléen séparaient sans cesse l'ivraie symbolisant les rites et les restrictions rabbiniques, du blé représentant la vérité spirituelle, qu'il voulait préserver.

Les synoptiques relatent un autre incident, celui d'une guérison faite un jour de sabbat dans la synagogue (voir Matth. 12:9–14; Marc 3:1–6; Luc 6:6–11). Nous lisons dans Luc (6:6, 7): « Il arriva, un autre jour de sabbat, que Jésus entra dans la synagogue, et qu'il enseignait. Il s'y trouvait un homme dont la main droite était sèche. Les scribes et les pharisiens observaient Jésus, pour voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat: c'était afin d'avoir sujet de l'accuser. » D'après les règles régissant le sabbat il était permis de faire une guérison ce jour-là si la vie de la personne était en danger; mais comme il s'agissait d'une main sèche, personne n'eût pu juger qu'il s'agissait d'un péril mortel.

Après avoir mis en doute la base spirituelle des règles du sabbat, Jésus guérit la main sèche et une fois encore ses adversaires enragés cherchèrent à se venger.

Il n'est pas surprenant que, devant le danger, Jésus et ses disciples se soient retirés vers la mer de Galilée, suivis d'une « grande multitude » (Marc 3:7).

« Il chargea ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque, afin de ne pas être pressé par la foule » (verset 9). Tous ceux qui avaient besoin d'aide se pressaient vers lui, criant qu'il était le Fils de Dieu, mais « il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître » (verset 12). Voyant comment la foule le suivait, il semble que Jésus ait été rapidement obligé de prendre certaines mesures afin de pouvoir continuer sa mission en bon ordre. Il se rendit alors, selon le récit de Marc et de Luc, sur une montagne toute proche et il passa la nuit à prier. « Quand le jour parut, il appela ses disciples, et il en choisit douze, auxquels il donna le nom d'apôtres » (Luc 6:13).

Tandis que tous ceux qui suivaient le Maître étaient « ses disciples », les apôtres, au nombre de douze, formaient un groupe que Jésus avait spécialement choisi. Ils devaient l'accompagner partout, partager avec lui aussi bien ses souffrances que ses victoires, et apprendre de sa bouche même la signification plus profonde de ses enseignements sur le royaume de Dieu (voir Matth. 10:2–4; Marc 3:16–19; Luc 6:14–16; Actes 1:13).

On ne sait pas grand-chose de ce petit groupe d'hommes célèbres choisis et formés par Jésus lui-même pour répandre son œuvre « par tout le monde » (Marc 16:15). Vraisemblablement, ils étaient, tout comme le Maître, de jeunes hommes.

André et Simon Pierre, appelé également Céphas, étaient frères. Bien qu'ayant rencontré Jésus pour la première fois à Bethabara, au-delà du Jourdain, peu après qu'il a été baptisé par Jean-Baptiste (voir Jean 1:40, 41), ils étaient originaires de Béthsaïda, près de Capernaüm, sur les rives de la mer de Galilée.

Jean, dont le nom est apparemment mentionné dans le quatrième Évangile comme celui du disciple bien-aimé, était le frère de Jacques, tous deux fils de Zébédée. On pense que Jean était l'autre témoin qui n'est pas cité nommément lors de la rencontre avec Jésus au bord du Jourdain (voir Jean 1:40). Dans Marc 3:17 le Maître donna aux frères le nom de Boanergès qui signifie « fils du tonnerre », peut-être à cause de leur esprit belliqueux (voir Luc 9:51–56). André, Pierre, Jacques et Jean étaient tous des pêcheurs, les trois derniers étant les plus proches du Maître, formant le cercle intime des Douze, puisqu'on les retrouve seuls avec Jésus en maintes occasions importantes, en l'absence des autres.

Philippe venait comme André et Pierre de Béthsaïda; lui aussi avait rencontré Jésus près du Jourdain. Certains pensent que Barthélemy était en fait le Nathanaël de Cana figurant dans le quatrième Évangile.

D'après les plus anciens écrivains syriens, le vrai nom de Thomas était Juda. Mais c'est probablement par raison de convenance qu'on l'appelait Thomas, dont l'équivalent grec était didumos, autrement dit « jumeau ». Matthieu, connu également sous le nom de Lévi, était péager de profession, c'est-à-dire receveur de péages. Jacques, fils d'Alphée, était surnommé « le petit » (probablement à cause de sa petite taille) pour le distinguer du frère de Jean. Jude (non pas l'Iscariote) est parfois désigné du nom de Lebbée ou Thaddée. Simon le Zélote, ou le Cananéen, faisait partie de la secte cananéenne des Zélotes.

Il y avait aussi Judas Iscariote, ou « l'homme de Kerioth », petite ville de Judée. Des Douze, Judas Iscariote, qui devait trahir son Maître, était apparemment le seul venant de Judée et non de Galilée.

Ces douze hommes allaient accompagner Jésus dans son ministère; ils allaient acquérir une plus grande compréhension en le voyant guérir, prêcher et enseigner, ce qui devait les préparer spirituellement aux épreuves qui les attendaient.

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