Quand j'étais à l'école maternelle et pendant ma première année en élémentaire, j'étais dur d'oreille. Parfois il m'était difficile d'entendre ce que disait le professeur. Elle avait dit que je devais m'asseoir au premier rang, mais comme j'étais très grand, elle n'aimait pas m'y mettre. Un praticien de la Science Chrétienne priait pour moi et nous avons prié aussi, remerciant Dieu de m'avoir créé parfait. L'année dernière le courrier nous a apporté une lettre de l'école disant que mon ouïe était normale. Je suis très reconnaissant d'avoir la Science Chrétienne.
Corvallis (Oregon), U.S.A.
C'est avec un cœur débordant de gratitude que j'aimerais relater la guérison suivante. Dans la maison de retraite où j'habite, on avait remarqué que j'avais une grosseur au sein. Médecins et infirmières prédirent le pire au cas où je refusais de me laisser opérer. Je déclarai n'y même pas songer. J'appelai une praticienne, une Scientiste Chrétienne consacrée, qui se mit à travailler en prière en vue de me soutenir et de m'encourager dans mes efforts pour purifier ma pensée.
Cependant, les responsables du home me pressaient toujours d'avoir recours à la chirurgie médicale. L'infirmière en chef vint me voir et me dit: « Pourquoi n'allez-vous pas à l'hôpital vous faire soigner ça ? » Je répondis: « Oh non ! je n'irai pas à l'hôpital; je m'en irai plutôt d'ici. » Je pensais au sanatorium de la Science Chrétienne de San Francisco.
Sur ces entrefaites, la grosseur au sein s'était mise à suppurer. La praticienne avait fait le nécessaire pour me faire admettre au sanatorium et bien que la guérison eût déjà commencé j'y restai une dizaine de jours. Là, on pansa la plaie; l'écoulement avait pratiquement cessé. A aucun moment de cette expérience je n'ai ni souffert ni été incommodée. Il y eut une guérison totale. Une fois de retour au home on dit que c'était un miracle, peut-être parce que je suis dans mes quatrevingt-dix ans. Pour moi, c'était divinement naturel, selon la définition du mot « miracle » que Mrs. Eddy donne dans son livre Science et Santé (p. 591): « Ce qui est divinement naturel, mais qu'il faut apprendre humainement; un phénomène de la Science. »
Dans la Bible, je me suis accrochée avec ferveur à cette déclaration de Christ Jésus: « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » (Matth. 5:8.) Je savais que Dieu est bon, et je me suis servi de ce verset tiré de II Corinthiens (10:5): « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. » J'ai aussi utilisé un extrait de l'interprétation que Mrs. Eddy donne de la Prière du Seigneur: « Car Dieu est infini, tout pouvoir » (Science et Santé, p. 17). Voici le passage en entier:
« Car c'est à Toi qu'appartiennent dans tous
les siècles, le règne, la puissance et la
gloire.
Car Dieu est infini, tout pouvoir, tout
Vie, Vérité, Amour, au-dessus de
tout, et Tout. »
Cette pensée tirée du paragraphe qui a pour rubrique marginale « Confiance ferme et calme », m'aida beaucoup: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée » (ibid., p. 495).
Je suis reconnaissante envers deux praticiennes qui à différentes époques m'ont aidée en priant continuellement afin que je sois éclairée. Je suis reconnaissante pour Mrs. Eddy qui a travaillé seule et avec tant de courage, afin de donner à un monde qui en a tant besoin, la compréhension des lois de Dieu qui devrait éveiller et bénir l'humanité.
Oakland (Californie), U.S.A.
