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La fin d'un complot grâce à la Règle d'Or

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1973


Charlotte se baissa pour lire ce qui était écrit sur le trottoir. Voilà ce qu'elle vit peint en grosses lettres noires: « Charlotte est une sale gamine ! »

Elle savait qui avait écrit cela. C'était ses camarades de classe qui étaient comme elle en quatrième élémentaire. Doris et Yvette les avaient poussés à se liguer contre elle.

Les deux fillettes racontaient toutes sortes d'histoires, telles que: « Charlotte est méchante ! Elle ne veut pas jouer avec nous ! Elle raconte des histoires derrière notre dos ! » Même Mme Williams, la maîtresse de Charlotte, croyait Doris et Yvette.

La semaine dernière, Mme Williams l'avait grondée devant toute la classe. En fait, elle avait fait plus que de la gronder. Elle l'avait saisie par les épaules et l'avait tellement secouée, que le médaillon de Charlotte avait rebondi sur sa poitrine. Mme Williams l'avait sermonnée: « Tu ne dois pas dire de mensonges sur tes camarades ! » tandis que les yeux de tous les élèves étaient braqués sur Charlotte et sur Mme Williams.

Tout d'abord Charlotte avait pleuré et dit qu'elle ne pourrait jamais retourner à l'école. « Je n'ose pas y retourner, Maman ! Je ne sais pas ce qu'ils vont me faire ! Qu'est-ce qu'il faut faire ? »

Sa maman lui avait alors rappelé que quelque chose pouvait l'aider: la Règle d'Or. Vous la trouverez dans la Bible. Cherchez dans le Nouveau Testament, vers la fin de la Bible; puis dans Matthieu, le premier livre du Nouveau Testament, et, au chapitre 7, verset 12, vous trouverez l'endroit où Christ Jésus nous donne la Règle d'Or.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, nous dit d'obéir à cette même Règle d'Or et « de faire aux autres ce que nous voudrions qu'ils nous fissent ». Science et Santé, p. 497;

Charlotte savait que les règles nous disent toujours ce qu'il faut faire. Elle comprit que la Règle d'Or l'incitait à traiter ses camarades d'école et sa maîtresse de la façon dont elle voulait qu'ils la traitent.

« Puisque je veux qu'ils soient gentils avec moi, je dois être gentille avec eux ! dit-elle. Mais Maman ! Ils sont tellement injustes envers moi ! Ils se sont tous ligués contre moi ! »

« Imagine que tu ailles à bicyclette et que tu t'arrêtes à un feu rouge, répondit sa maman. Quand le feu devient vert, que se passe-t-il ? »

« Je peux traverser ! » dit Charlotte.

« Mais, ajouta la maman, si tout le monde attend que l'autre parte en premier quand le feu est vert, pourras-tu jamais passer ? »

« Non ! » dit en riant Charlotte.

« C'est la même chose pour la Règle d'Or, répondit la maman. N'attends pas que les autres enfants soient d'abord gentils avec toi. Si c'est toi qui fais le premier pas, songe donc comme vous serez plus vite de bons amis !

« En outre Charlotte, ajouta la maman, Dieu t'aidera à rester fidèle à la Règle d'Or. »

Puis elle lut à Charlotte un verset de la Bible, qui se trouve dans l'Ancien Testament: « Car je suis l'Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui te dis: Ne crains rien, je viens à ton secours. » Ésaïe 41:13.

C'était la semaine dernière que Charlotte s'était fait gronder devant tous ses camarades et qu'elle avait ensuite parlé avec sa maman de la Règle d'Or. Depuis, Charlotte s'en était tenue à cette Règle. Elle avait souri et fait signe aux autres enfants. Mais maintenant, aujourd'hui, ils avaient écrit ces vilains mots sur le trottoir: « Charlotte est une sale gamine ! »

Cette fois-ci, Charlotte se précipita à la maison en disant: « Maman ! ça ne sert à rien de suivre la Règle d'Or ! Ils continuent d'être méchants avec moi ! Devine ce qu'ils ont écrit sur le trottoir ! »

Quand la maman sut ce qui était écrit sur le trottoir, elle demanda à Charlotte de quelle façon elle avait appliqué la Règle. La fillette lui raconta comment elle avait souri et fait signe aux autres enfants.

« A quoi penses-tu quand tu les vois ? » demanda la maman.

« Je me demande quand ils vont commencer à être gentils et pourquoi ils sont si méchants avec moi ! »

Alors la maman expliqua comment Christ Jésus observait la Règle d'Or. Il obéissait à cette Règle en aimant et en guérissant toutes sortes de gens: des gens qui étaient malades ou malheureux, des gens qui étaient persécutés ou méchants. Il pouvait aimer tous ces gens, parce qu'il les voyait tels qu'ils étaient en réalité. Il les voyait de la manière que Dieu les avait faits, c'est-à-dire bons, spirituellement parfaits et aimants.

Jésus ne se départissait jamais de la Règle d'Or, même quand il fut lui-même victime d'une conspiration et arrêté injustement. C'est parce qu'il voyait les gens comme des enfants de Dieu et qu'il les aimait, qu'il triompha finalement.

« Une des meilleures choses que tu puisses faire pour tes camarades d'école, c'est de savoir qu'ils sont enfants de Dieu, dit la maman de Charlotte. Alors tu les aimeras et tu obéiras vraiment à la Règle d'Or. »

Cet après-midi-là, quand Charlotte passa sur le trottoir où s'étalait son nom, elle n'y fit pas attention. Elle ne pensa pas non plus que ses camarades étaient méchants. Au lieu de cela, elle se souvint qu'ils étaient enfants de Dieu, que Dieu aimait — et Charlotte aussi.

Ainsi, quand elle vit Doris et Yvette, elle leur sourit en leur disant: « Bonjour ! » Elle se souvint également qu'elles étaient les enfants chéries de Dieu. Mme Williams était d'ailleurs aussi l'enfant de Dieu, spirituelle et parfaite. Charlotte trouva que c'était très amusant de penser ainsi.

C'est environ une semaine plus tard que tout rentra dans l'ordre. Mme Williams s'approcha de Charlotte et lui prit la main. « Je regrette d'avoir cru que tu disais des mensonges, Charlotte, dit-elle. Doris et Yvette m'ont dit la vérité. C'était elles qui racontaient des histoires sur toi. Elles le regrettent aussi ! »

Charlotte traversa le couloir en gambadant ! Quand elle vit Doris et Yvette, celles-ci vinrent vers elle et lui demandèrent pardon. Tous ses autres camarades étaient également contents d'être amis avec elle. Personne ne complota jamais plus contre Charlotte.

« Eh bien ! pensa-t-elle, ça c'est vraiment la Règle d'Or ! Je me suis souvenue que mes camarades étaient les enfants de Dieu, et maintenant nous agissons tous comme tels ! »

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