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L'Église à l'œuvre

Au parc public de Boston

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1971


C'est l'été 1968. Un peu inquiet et nerveux, chargé d'un tas de publications de la Science Chrétienne, Jack traverse le parc public de Boston. Ses pieds pèsent deux cents kilos chaque.

Ça fait des jours qu'il observe, depuis son appartement situé de l'autre côté de la rue, une foule d'étudiants et de gens venus de tous les coins du pays, grouillant dans ce parc, le plus célèbre jardin public de Boston, prêts à entrer en action. Il est déjà descendu plusieurs fois pour parler avec certains d'entre eux. Il a commencé à se rendre compte que ces gens ont besoin d'être en quelque sorte spirituellement orientés.

Comme Jack travaille aux bureaux du Centre de l'Église de la Science Chrétienne, il a réussi à récolter pas mal de littérature de la Science Chrétienne pour procéder à son expérience de missionnaire. Et maintenant, alors même qu'il est en train de disposer ses périodiques et journaux au milieu de cette mer humaine, ça grouille de gens, de monde autour de lui, qui posent des questions et enlèvent les brochures à disposition. Pendant tout l'été, il y aura d'autres travailleurs qui viendront à la rescousse.

L'été suivant, en 69, pour coordonner le travail, le Secrétaire de L'Église Mère a appointé un Comité du parc public de Boston, qui, en collaboration avec le Commissariat des parcs et lieux d'agrément, mit sur pied un horaire adéquat ainsi que bon nombre d'autres détails. Tandis que cette jeunesse provisoirement sans abri est depuis lors retournée chez elle, le programme en question continue d'être un excellent moyen d'atteindre le public en général — étudiants, marins, touristes, chalands ou retraités qui flânent dans notre grand jardin.

Cette expérience nous a légué quelques règles fondamentales à utiliser quand on fait part de la Science Chrétienne: Ne discutez pas; parlez de votre propre fond; n'accablez pas votre interlocuteur d'histoires de guérisons sensationnelles; mentionnez souvent la Bible; respectez le point de vue de l'autre; invitezles à vos services d'église, conférences, Écoles du Dimanche; n'hésitez pas à rire des insultes; priez sans cesse. En suivant sérieusement ces règles, on a obtenu de bons résultats.

Un soir, au parc, un homme tout à fait au désespoir vint s'asseoir sur un banc, près des Scientistes Chrétiens; il songeait à se suicider. Un de nos travailleurs, rayonnant de joie, de santé et d'entrain l'aborda en disant: « Salut ! Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? » Du coup, cet homme revint à lui. Ils bavardèrent ensemble un moment. Et pendant toute la semaine, au bureau, il n'en pouvait plus tant il avait hâte de reprendre le chemin du Parc. « Nous lui avons donné Science et Santé de Mrs. Eddy, raconta le président du Comité en question, et on voyait qu'il buvait littéralement la vérité. Finalement il se décida de tenter d'assister aux services de L'Église Mère. A présent, toute sa vie est transformée et elle a un sens. » Et il ajouta: « Et il y en a beaucoup comme lui à nos services. »

Au cours des trois étés derniers (68–70), on a distribué plus de douze mille brochures et journaux, par le canal des activités du Parc de Boston. On a également prêté trois cent cinquante Science et Santé. « Nous attendons le moment que choisit l'Entendement, poursuit le président, et nous expliquons alors qu'il s'agit là du livre d'étude de la Science Chrétienne, que partout à travers le monde il y a des gens qui l'étudient quotidiennement, qui l'aiment, et que sa seule lecture a guéri toutes sortes de problèmes. Et nous ajoutons: "Si vous n'avez pas sérieusement l'intention de le lire, alors laissez-le, parce que nous le donnerons à quelqu'un qui en a vraiment besoin." A ce stade-là, ils sont d'habitude assez impatients de le lire.

« Pendant des années, continua-t-il, j'ai eu l'impression que personne ne s'intéressait à la Science Chrétienne, ou que tout le monde lui était hostile. Maintenant je suis réellement convaincu que Mrs. Eddy savait ce qu'elle disait lorsqu'elle écrivit: “Des millions d'esprits sans préjugés qui cherchent la Vérité en toute simplicité, voyageurs fatigués et altérés dans le désert, attendent en guettant le repos et le boire. Donnez-leur un verre d'eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action.” » Science et Santé, p. 570.


Heureux ceux qui ont faim et soif
de la justice,
car ils seront rassasiés !

Matthieu 5: 6

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